Une rentrée scolaire 2022 dans un contexte inquiétant
Dans le secondaire, les conséquences de la suppression de 7 500 postes lors du précédent quinquennat se font sentir sur le terrain en cette rentrée 2022-2023, avec de nombreuses fermetures de classe problématiques, comme à Dieulefit, Montélimar, Loriol ou Chabeuil, ou encore des fermetures de postes qui vont affecter le dynamisme de certains établissements, comme c’est le cas à Nyons avec la disparition d’un poste de professeur d’EPS.
J’ai adressé fin juillet une question écrite au nouveau ministre de l’Éducation nationale pour l’alerter.
Par ailleurs, les conditions de plus en plus difficiles vécues par les enseignant·es et la perte d’attractivité du métier sur laquelle nous alertons depuis des années se manifestent durement en cette rentrée. Les difficultés de recrutement sont la conséquence de choix politiques, qui contraignent aujourd’hui à avoir un recours massif, et en urgence, à des contractuel·le·s très peu formé·es.
Il est urgent d’agir concrètement pour redonner envie aux jeunes, et aux moins jeunes, d’enseigner. Dans ce but, j’avais proposé lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative un amendement pour revaloriser de 10 % l’ensemble des salaires des enseignants, mais il a malheureusement été retoqué. Ce sera l’un de mes gros chantiers pour cette nouvelle session parlementaire.
LA BONNE NOUVELLE DE LA RENTRÉE !
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