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En ce jour de grève enseignante, j'appelle dans une tribune, aux côtés de l'ensemble de mes collègues parlementaires socialistes siégeant à la commission culture, à mettre un terme au virage libéral des réformes éducatives menées depuis 2017, à rebours des principes égalitaires fondamentaux de notre école républicaine, qui a plus que jamais besoin d'investissement humain et d'une vision de long terme.
J'ai eu le plaisir d'intervenir dans le deuxième épisode du podcast PotentiElles de la MSA Ardèche Drôme Loire, consacré aux femmes inspirantes qui font vivre le monde rural.
L'occasion d'évoquer mon parcours et de revenir sur les combats menés, au Sénat et sur le terrain, pour défendre l'égalité entre les femmes et les hommes et améliorer la prise en compte des spécificités de la ruralité !
A la suite de l'audition de Judith Godrèche par la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat, j'ai été interrogée par RCF en Aura : je suis revenue sur son interpellation vibrante et sa demande de lancement d'une commission d'enquête pour faire la peine lumière sur ce phénomène dans le milieu du cinéma.
Communiqués de presse Tous les Communiqués
Nous étions réunis en Congrès cet après-midi pour inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution en ces termes : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »
Ce lundi 4 mars 2024 marque l’Histoire des droits des femmes, en France, et dans le monde.
Tous les six, nous avons voté pour. 80 ans après l’ouverture du droit de vote aux femmes, 50 ans après l’adoption du texte de loi pour la dépénalisation de l’IVG porté par Simone Veil, nous étions ensemble pour permettre ce grand pas en avant. Nous tenions à partager une expression commune dans ce moment particulier, car c’est la preuve de la force et de la justesse du consensus qui a été trouvé.
Emmanuelle Anthoine, députée de la 4ème circonscription de la Drôme
Gilbert Bouchet, sénateur de la Drôme
Bernard Buis, sénateur de la Drôme
Mireille Clapot, députée de la 1ère circonscription de la Drôme
Marie-Pierre Monier, sénatrice de la Drôme
Marie Pochon, députée de la 3ème circonscription de la Drôm
Comme ils le font plusieurs fois par an depuis avril 2022, la sénatrice de la Drôme, Marie-Pierre Monier et le sénateur de Vaucluse Lucien Stanzione ont réuni des représentants de la filière lavande et lavandin et des élus locaux à Montguers (26), dans les locaux de la Coopérative France Lavande.
Outre de faire le point sur la situation de la filière, cette réunion avait pour ambition d’élargir la réflexion à l’ensemble des filières (arboriculture, élevage, viticulture, …) de ces territoires de montagne sèche.
Avant que ne débute la réunion, une trentaine d’agriculteurs et d’agricultrices qui n’avaient jamais participé à nos travaux, ont souhaité interpeller les élus et les représentants de la filière lavande sur les difficultés qu’ils rencontrent.
Après les avoir écoutés et avoir échangé avec eux, la sénatrice et le sénateur se sont engagés à faire remonter leur colère au regard de revenus qui ne permettent plus de vivre, leur incompréhension face à la non-attribution des 4 millions d’euros sur les 10 obtenus par les sénateurs pour la filière et leur inquiétude pour le renouvellement des générations dans de telles conditions.
La réunion a ensuite pu débuter par le constat préoccupant de l’aggravation de
la situation des lavandiculteurs, notamment parce que les autres cultures du territoire connaissent aussi de grandes difficultés. En outre, cela favorise la spéculation et des prix de plus en plus bas.
Les chambres d’agriculture ont commencé à prendre en compte la nécessité de travailler sur la situation de l’agriculture de montagne sèche dans son ensemble. Un travail en commun a été amorcé et sera poursuivi qui permettra aussi de partager les bonnes pratiques et d’échanger sur les expériences de chaque territoire.
Un autre point abordé a été celui de la recherche. Qu’il s’agisse de la sélection variétale ou de la lutte contre les maladies et les ravageurs, la recherche est indispensable pour sortir de la crise. Bien que des structures et des moyens existent localement et nationalement, 20 % du financement reste à la charge des filières et sont, dans la situation actuelle, difficiles à mobiliser.
Plusieurs participants sont intervenus sur la question de la polyculture, car la diversification des cultures est toujours recommandée, en particulier dans nos territoires. Pour autant, elle n’est pas prise en considération et désavantage toujours les exploitations en cas d’aléas climatiques ou sanitaires au moment du calcul des indemnisations.
La sénatrice et le sénateur ont salué le travail collectif qui s’engage tant entre les filières qu’entre les chambres d’agricultures départementales. Ils estiment que cela est porteur d’espoir pour l’avenir. Ils vont de leur côté sensibiliser le ministère et les collectivités territoriales sur la nécessité de considérer la situation d’ensemble des territoires de montagne sèche et de leurs filières en difficulté, ainsi que sur la prise en compte particulière de la polyculture de diversification.
Ils plaideront aussi pour un soutien spécifique de ces filières par tous les moyens envisageables pour maintenir les exploitations ; mieux considérer les spécificités territoriales ; parvenir à un prix de vente qui ne soit jamais inférieur au coût de revient et qui permette de vivre du revenu de son travail.
La sénatrice Marie-Pierre Monier (Drôme) et le sénateur Lucien Stanzione (Vaucluse) ont convié les représentants de la filière lavande et lavandin et les élus locaux à une nouvelle rencontre, la sixième depuis avril 2022, concernant la situation de la filière.
L’accumulation des difficultés de l’effondrement du marché des huiles essentielles aux ravages par la noctuelle en passant par la cécidomyie et les aléas climatiques, a mis certains producteurs de lavande et de lavandin en très grandes difficultés.
Sur les 10 millions d’euros d’aide obtenue par les sénateurs, seuls 5 millions d’euros ont pu être distribués en dépit d’une seconde campagne de dépôts de dossiers en septembre.
Comme prévu 1 million d’euros sera fléché pour la recherche sur la lutte contre la cécidomyie et le reliquat de 4 millions d’euros devrait revenir à la filière sous la forme d’actions collectives (recherches sur la noctuelle, développement de la filière).
La sénatrice et le sénateur continueront à s’assurer que ces moyens financiers reviennent bien à la filière.
Au-delà du soutien de court-terme, la filière fera remonter ses besoins structurels, afin que les Chambres d’Agriculture puissent ensuite mobiliser les moyens nécessaires en regard. Ce travail qui nécessitera une implication importante des productrices et des producteurs pourrait aussi être réalisé en commun sur les trois départements, comme l’a proposé le sénateur Lucien Stanzione.
Un point a aussi été fait sur la révision des réglementations européennes CLP et REACH. Si le vote du parlement en octobre dernier a été une bonne nouvelle pour la filière, tout n’est pas acquis et il faudra encore faire preuve de conviction en vue du conseil européen prévu début décembre. Sur ce point les sénateurs vont demander expressément au gouvernement d’œuvrer dans ce sens auprès des autres pays européens.
La sénatrice Marie-Pierre Monier a fait part des avancées concernant l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO des « paysages culturels des lavandes » en soulignant que la visite des représentants du ministère de la Culture, début juillet, a été réussie et a montré le large soutien dont la candidature bénéficie de la part de la filière, des élus et de la population des territoires. Elle a aussi annoncé l’assemblée générale constitutive de la
« Maison du patrimoine culturel lavandicole de Provence », association qui portera la candidature, le 15 décembre prochain à Forcalquier. Le Sénateur Stanzione a précisé qu’il souhaitait que soit mis en place des antennes dans les trois départements.
Au cours de cette réunion, il a été évoqué de mettre en œuvre une démarche commune dans les trois départements, qui pourrait être élargie à l’ensemble des filières des territoires de montagne sèche qui connaissent d’importantes difficultés.
La sénatrice et le sénateur ont donné rendez-vous début février 2024 aux professionnels de la filière et à tous les acteurs concernés (Régions, Départements, Communes, Communautés de Communes, Parcs Naturels Régionaux, Chambres d’Agriculture…) pour faire le point sur l’avancée de cette démarche, et définir un projet d’avenir structurant et pérenne pour la filière, dans la perspective d’une rencontre avec le Ministre Fesneau, lors du salon de l’agriculture 2024 à Paris