Communiqués de presse

/  04 mars 2024
Inscription de l’IVG dans la Constitution – Six parlementaires de la Drôme ensemble pour l’Histoire

Nous étions réunis en Congrès cet après-midi pour inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution en ces termes : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »

Ce lundi 4 mars 2024 marque l’Histoire des droits des femmes, en France, et dans le monde.

Tous les six, nous avons voté pour. 80 ans après l’ouverture du droit de vote aux femmes, 50 ans après l’adoption du texte de loi pour la dépénalisation de l’IVG porté par Simone Veil, nous étions ensemble pour permettre ce grand pas en avant. Nous tenions à partager une expression commune dans ce moment particulier, car c’est la preuve de la force et de la justesse du consensus qui a été trouvé.

Emmanuelle Anthoine, députée de la 4ème circonscription de la Drôme
Gilbert Bouchet, sénateur de la Drôme
Bernard Buis, sénateur de la Drôme
Mireille Clapot, députée de la 1ère circonscription de la Drôme
Marie-Pierre Monier, sénatrice de la Drôme
Marie Pochon, députée de la 3ème circonscription de la Drôm

/  19 février 2024
Les sénateurs ont réuni la filière lavande à Montguers

Comme ils le font plusieurs fois par an depuis avril 2022, la sénatrice de la Drôme, Marie-Pierre Monier et le sénateur de Vaucluse Lucien Stanzione ont réuni des représentants de la filière lavande et lavandin et des élus locaux à Montguers (26), dans les locaux de la Coopérative France Lavande.


Outre de faire le point sur la situation de la filière, cette réunion avait pour ambition d’élargir la réflexion à l’ensemble des filières (arboriculture, élevage, viticulture, …) de ces territoires de montagne sèche.


Avant que ne débute la réunion, une trentaine d’agriculteurs et d’agricultrices qui n’avaient jamais participé à nos travaux, ont souhaité interpeller les élus et les représentants de la filière lavande sur les difficultés qu’ils rencontrent.


Après les avoir écoutés et avoir échangé avec eux, la sénatrice et le sénateur se sont engagés à faire remonter leur colère au regard de revenus qui ne permettent plus de vivre, leur incompréhension face à la non-attribution des 4 millions d’euros sur les 10 obtenus par les sénateurs pour la filière et leur inquiétude pour le renouvellement des générations dans de telles conditions.


La réunion a ensuite pu débuter par le constat préoccupant de l’aggravation de
la situation des lavandiculteurs, notamment parce que les autres cultures du territoire connaissent aussi de grandes difficultés. En outre, cela favorise la spéculation et des prix de plus en plus bas.


Les chambres d’agriculture ont commencé à prendre en compte la nécessité de travailler sur la situation de l’agriculture de montagne sèche dans son ensemble.  Un travail en commun a été amorcé et sera poursuivi qui permettra aussi de partager les bonnes pratiques et d’échanger sur les expériences de chaque territoire.


Un autre point abordé a été celui de la recherche. Qu’il s’agisse de la sélection variétale ou de la lutte contre les maladies et les ravageurs, la recherche est indispensable pour sortir de la crise. Bien que des structures et des moyens existent localement et nationalement, 20 % du financement reste à la charge des filières et sont, dans la situation actuelle, difficiles à mobiliser.


Plusieurs participants sont intervenus sur la question de la polyculture, car la diversification des cultures est toujours recommandée, en particulier dans nos territoires. Pour autant, elle n’est pas prise en considération et désavantage toujours les exploitations en cas d’aléas climatiques ou sanitaires au moment du calcul des indemnisations.


La sénatrice et le sénateur ont salué le travail collectif qui s’engage tant entre les filières qu’entre les chambres d’agricultures départementales. Ils estiment que cela est porteur d’espoir pour l’avenir. Ils vont de leur côté sensibiliser le ministère et les collectivités territoriales sur la nécessité de considérer la situation d’ensemble des territoires de montagne sèche et de leurs filières en difficulté, ainsi que sur la prise en compte particulière de la polyculture de diversification.


Ils plaideront aussi pour un soutien spécifique de ces filières par tous les moyens envisageables pour maintenir les exploitations ; mieux considérer les spécificités territoriales ; parvenir à un prix de vente qui ne soit jamais inférieur au coût de revient et qui permette de vivre du revenu de son travail.

/  20 novembre 2023
Réunion des sénateurs, élus locaux et filière lavande et lavandin

La sénatrice Marie-Pierre Monier (Drôme) et le sénateur Lucien Stanzione (Vaucluse) ont convié les représentants de la filière lavande et lavandin et les élus locaux à une nouvelle rencontre, la sixième depuis avril 2022, concernant la situation de la filière.


L’accumulation des difficultés de l’effondrement du marché des huiles essentielles aux ravages par la noctuelle en passant par la cécidomyie et les aléas climatiques, a mis certains producteurs de lavande et de lavandin en très grandes difficultés.


Sur les 10 millions d’euros d’aide obtenue par les sénateurs, seuls 5 millions d’euros ont pu être distribués en dépit d’une seconde campagne de dépôts de dossiers en septembre.

Comme prévu 1 million d’euros sera fléché pour la recherche sur la lutte contre la cécidomyie et le reliquat de 4 millions d’euros devrait revenir à la filière sous la forme d’actions collectives (recherches sur la noctuelle, développement de la filière).

La sénatrice et le sénateur continueront à s’assurer que ces moyens financiers reviennent bien à la filière.


Au-delà du soutien de court-terme, la filière fera remonter ses besoins structurels, afin que les Chambres d’Agriculture puissent ensuite mobiliser les moyens nécessaires en regard. Ce travail qui nécessitera une implication importante des productrices et des producteurs pourrait aussi être réalisé en commun sur les trois départements, comme l’a proposé le sénateur Lucien Stanzione.


Un point a aussi été fait sur la révision des réglementations européennes CLP et REACH. Si le vote du parlement en octobre dernier a été une bonne nouvelle pour la filière, tout n’est pas acquis et il faudra encore faire preuve de conviction en vue du conseil européen prévu début décembre. Sur ce point les sénateurs vont demander expressément au gouvernement d’œuvrer dans ce sens auprès des autres pays européens.

La sénatrice Marie-Pierre Monier a fait part des avancées concernant l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO des « paysages culturels des lavandes » en soulignant que la visite des représentants du ministère de la Culture, début juillet, a été réussie et a montré le large soutien dont la candidature bénéficie de la part de la filière, des élus et de la population des territoires. Elle a aussi annoncé l’assemblée générale constitutive de la
« Maison du patrimoine culturel lavandicole de Provence », association qui portera la candidature, le 15 décembre prochain à Forcalquier. Le Sénateur Stanzione a précisé qu’il souhaitait que soit mis en place des antennes dans les trois départements.

Au cours de cette réunion, il a été évoqué de mettre en œuvre une démarche commune dans les trois départements, qui pourrait être élargie à l’ensemble des filières des territoires de montagne sèche qui connaissent d’importantes difficultés.

La sénatrice et le sénateur ont donné rendez-vous début février 2024 aux professionnels de la filière et à tous les acteurs concernés (Régions, Départements, Communes, Communautés de Communes, Parcs Naturels Régionaux, Chambres d’Agriculture…) pour faire le point sur l’avancée de cette démarche, et définir un projet d’avenir structurant et pérenne pour la filière, dans la perspective d’une rencontre avec le Ministre Fesneau, lors du salon de l’agriculture 2024 à Paris

/  09 octobre 2023
Le Sénat a accueilli un colloque sur les huiles essentielles

A l’initiative des responsables de la filière des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, les salons de la Présidence du Sénat ont accueilli lundi 9 octobre, un colloque dont l’objectif était de proposer aux parlementaires et acteurs de la filière présents un panorama complet de la situation des huiles essentielles.

 

Les différents orateurs ont ainsi fait le point de la situation de la filière, des avancées scientifiques concernant l’analyse des huiles essentielles, des défis posés par la révision des règlements européens ainsi que du travail en cours pour la candidature des paysages culturels de lavande à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

La sénatrice Marie-Pierre MONIER et le sénateur Bernard BUIS, présents aux côtés de plusieurs autres acteurs drômois de la filière, se sont réjouis du tout récent vote par le Parlement européen, d’une dérogation dans le cadre du règlement CLP, permettant de continuer à évaluer les huiles essentielles de manière globale. 

 

La sénatrice et le sénateur de la Drôme ont aussi exprimé leur grande satisfaction d’avoir pu mettre en lumière au sein de la chambre des territoires, cette filière d’excellence qui fait partie de l’ADN de la Drôme. Tous deux estiment qu’il sera plus aisé à l’avenir de mobiliser le soutien collectif des sénateurs, en cas de besoin, pour accompagner les démarches de la filière.

/  30 mai 2023
Filière lavande et lavandin : des bonnes nouvelles pour atténuer une situation toujours délicate

C’est à Savoillan, dans la vallée du Toulourenc, que la sénatrice Marie-Pierre Monier (Drôme) et les sénateurs Lucien Stanzione (Vaucluse) et Jean-Yves Roux (Alpes de Haute Provence) avaient cette fois-ci invité les représentants de la filière lavande et lavandin et les élus locaux à une cinquième rencontre poursuivant le suivi de la situation de la filière.
Alors qu’une nouvelle saison va débuter, les conditions économiques restent délicates, les stocks sont importants et la récolte risque d’être peu abondante en raison des dommages engendrés l’année dernière par le gel puis la sécheresse et les attaques de cécidomyie.
Toutefois, l’aide de 10 millions d’euros que les sénateurs avaient fait votée en aout dernier au Sénat a été validée par l’Union Européenne. Les 9 millions d’euros d’aide, ciblés sur les lavandiculteurs les plus en difficultés des territoires historiques de plantation, vont apporter une bouffée d’oxygène à la filière (selon les informations à confirmer, le dépôt des dossiers de demain devrait s’effectuer entre le 10 juin et le 31 juillet 2023 dernier délai). Le million restant est destiné à développer l’indispensable recherche sur la lutte contre la cécidomyie. 
En ce qui concerne la révision des réglementations européennes CLP et REACH, la filière a poursuivi son travail de conviction auprès des parlementaires européens, avec l’appui de scientifiques qui ont montré la nécessité de tester les huiles essentielles dans leur globalité et non par composantes. Un amendement pourrait être envisagé qui garantirait un traitement spécifique pour les huiles essentielles.


Enfin, le travail autour de la candidature des « paysages culturels de lavandes » à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, commence à prendre forme avec des retours positifs des services du Ministère de la Culture. Des premières visites vont avoir lieu et, bien que de longue haleine, ce projet ouvre de véritables perspectives d’avenir pour la filière et les territoires concernés. 


Donc plusieurs bonnes nouvelles ou sources d’espoir, qui n’ont pas entamé la détermination de Marie-Pierre Monier, Jean-Yves Roux et Lucien Stanzione à poursuivre leurs actions pour soutenir les lavandicultrices et lavandiculteurs. Notamment en sollicitant, les services de l’Etat et les chambres d’agriculture pour aider au dépôt des dossiers, et pour alerter une nouvelle fois le ministère de l’agriculture sur la situation des agriculteurs en polyculture, qui sont généralement exclus des aides réservées à une filière.
Un nouveau rendez-vous a été prévu après la saison, en octobre pour faire un nouveau point sur la situation de la filière lavande et lavandin.

/  03 mai 2023
Soirée ciné-débat / La place des femmes dans le sport

Le collectif « Femmes, des citoyennes à part entière », en partenariat avec la Mairie de Nyons, a le plaisir de vous convier à une soirée projection-débat autour de la place des femmes dans le sport : 

Vendredi 12 mai
à 18h30
à Nyons, à la Maison de Pays

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous entendons souvent dire « le 8 mars, c’est tous les jours ». Et bien cette année, à Nyons, le 8 mars aura lieu le 12 mai !

La soirée débutera avec la projection du film « Comme des garçons », une comédie de Max Boublil sur la création de la première équipe de football féminin à Reims (durée : 1h30). Elle se poursuivra ensuite par un débat avec la salle autour de la place des femmes dans le sport, qui sera enrichi par le témoignage de femmes sportives du territoire, et se conclura autour du verre de l’amitié.

/ /  03 août 2022
PLFR : 10 millions obtenus au Sénat pour la sauvegarde de la filière lavande

Mardi 2 août, plusieurs amendements visant à financer à hauteur de 10 millions d’euros la mise en place de mesures de sauvegarde de la filière lavande / lavandin ont été examinés par le Sénat dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, dont un déposé par la sénatrice de la Drôme Marie- Pierre MONIER et le sénateur de Vaucluse, Lucien STANZIONE.


A l’issue des débats, le Sénat a approuvé à une très large majorité le financement de telles mesures, en soutien à un secteur économique essentiel pour nos territoires et confronté à une crise économique sans précédent, en raison de la très forte baisse des cours engendrée par une surproduction importante, ainsi qu’à de nombreuses difficultés conjoncturelles
(conséquences de la guerre en Ukraine sur le coût de l’énergie, forts aléas climatiques et sanitaires, incertitudes liées à l’évolution du cadre européen…).

L’adoption de cette disposition, qui vise à réduire les surfaces plantées par des dispositions encadrées, incitatives et ciblées sur les territoires pouvant installer à la place d’autres cultures, marque une première victoire après un combat mené depuis plusieurs mois aux côtés des représentants de la filière.

C’est à présent à la commission mixte paritaire, qui se réunit ce jour, de statuer sur le maintien de cette mesure, indispensable pour garantir la pérennité de cette filière d’exception qui génère plus de 9 000 emplois direct et contribue à maintenir des activités irremplaçables pour nos territoires.

/ /  01 juillet 2021
100 millions d’euros pour des logements d’urgence à destination des femmes victimes de violences

Ce jeudi 1 er juillet, le Sénat examine le projet de loi de finances rectificative pour 2021. A cette occasion, la Sénatrice de la Drôme Marie-Pierre MONIER a fait adopter plusieurs amendements, et en particulier un qui permet de débloquer 100 millions d’euros pour la création d’appartements d’accueil d’urgence pour les victimes de violence conjugales et intrafamiliales.


Le Grenelle a permis quelques évolutions, notamment en matière de doctrine des forces de l’ordre concernant l’accueil des victimes. Mais en termes de moyens financiers et matériels, c’est très insuffisant.


Nous le constatons tous les jours sur le terrain : les solutions d’hébergement d’urgence sont trop peu nombreuses par rapport aux besoins. Le Grenelle devait s’accompagner de la création de 1000 places d’hébergements d’urgence : la sénatrice peine pour sa part à les voir en Drôme.


Et la répartition inégale sur le territoire est un véritable problème dans nos territoires ruraux : la mobilité est le 1er obstacle pour les femmes qui ont besoin d’être mises en sécurité. Si les lieux d’accueil d’urgence sont trop éloignés ou si les seuls accessibles sont déjà occupés car trop peu nombreux, quelle solution leur reste-t-il ? Ce constat appelle des actes concrets.


L’amendement adopté propose de débloquer les moyens financiers nécessaires pour permettre la construction de lieux d’accueil d’urgence sur l’ensemble du territoire national, afin que toutes les victimes de violences conjugales et intrafamiliales puissent être mise à l’abri rapidement à chaque fois que c’est nécessaire.


A présent, c’est aux députés de se prononcer pour le maintien de cette mesure quand le texte reviendra à l’Assemblée nationale.

La Sénatrice Marie-Pierre MONIER reprend ses déplacements dans les communes

Lundi 29 mars 2021, Marie-Pierre MONIER, Sénatrice de la Drôme, s’est déplacée dans plusieurs communes de la communauté d’agglomération de Montélimar.

Elle considère que ces rencontres avec les maires et élus drômois font partie de son activité de parlementaire et s’était engagée à les reprendre régulièrement en 2021.


Puy Saint Martin, Puygiron, Sauzet et La Laupie, ont donc accueilli la Sénatrice, ravie de constater le dynamisme de ces nouvelles équipes municipales qui fourmillent de projets et d’idées. 


Elle a souligné l’importance majeure de l’action des élus pour faire face à la morosité du contexte sanitaire.


Les échanges ont aussi porté, entre-autres, sur les questions des moyens financiers des communes et de la nécessité d’obtenir des aides pour le financement des projets, sur les relations avec les intercommunalités et sur le renforcement de l’attractivité par la mise en valeur des villages et du patrimoine.


Au total une bien agréable après-midi de travail aux côtés des élus pour Marie-Pierre MONIER.

 

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