Communiqués de presse
Nous sommes le 8 mars, journée internationale des droits des femmes !
C'est l'occasion de rappeler que nous avons encore un long chemin à parcourir avant de parvenir à l'égalité entre les femmes et les hommes. Les chantiers sont nombreux : lutte contre les violences et les comportements sexistes, déconstruction des stéréotypes sexistes, égalité salariale, égalité d'accès aux postes à responsabilité, place des femmes dans le sport, dans la culture, parité...
Marie-Pierre MONIER, sénatrice de la Drôme, aux côtés de Pascale ROCHAS, conseillère départementale, Laurence CHAUDET, adjointe à Condorcet, Maryse BONNEVIE et Brigitte CLEMENT, toutes membres du Collectif "Femmes, des citoyennes à part entière", a souhaité pouvoir organiser un évènement fort à cette occasion, malgré la crise sanitaire, car la situation que nous vivons depuis maintenant un an ne doit pas nous empêcher de nous mobiliser.
Elles sont très heureuses d'avoir pu convier des élu·e·s drômois·e·s le vendredi 5 mars dernier à une webconférence sur le thème : "Inégalités femmes/hommes et orientation scolaire et professionnelle", avec Françoise VOUILLOT, enseignante-chercheuse, auteure de Les métiers ont-ils un sexe ? Pour sortir des sentiers battus de l'orientation des filles et des garçons, ancienne présidente de la commission « Lutte contre les stéréotypes et rôles sociaux » du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Ce fût une soirée passionnante, au cours de laquelle nous avons eu la confirmation que, si les femmes sont sous-représentées dans un certain nombre de métiers, comme celui d’ingénieure, de pompier ou encore de cheffe d’entreprise, c’est bien parce que l’éducation qu’on leur donne et les normes sociales qu’elles intériorisent les incitent à penser qu’elles ne peuvent pas y prétendre. Oui, les femmes sont capables d’occuper des postes à responsabilité, peuvent être bonnes en mathématiques, gravir les plus hautes montagnes du monde et exercer le métier et les fonctions qu’elles désirent. Notre département de la Drôme ne manque pas de femmes qui en font la preuve au quotidien !
Une belle occasion de rappeler que nous pouvons toutes et tous contribuer à déconstruire les stéréotypes qui cantonnent nos jeunes filles et nos jeunes garçons dans des rôles sociaux spécifiques dès l'enfance, les privant ainsi de nombreuses perspectives professionnelles.
Marie-Pierre MONIER a été récemment désignée Présidente de la Section d'études « Cultures traditionnelles et spécialisées » du Sénat.
La section d’études, composée de manière transpartisane et rassemblant des élus de nombreux terroirs, entend donner la parole à des filières agricoles qui font la fierté de nos territoires. Souvent très localisées, ces filières rencontrent en effet des problématiques particulières, parfois négligées.
C’est pourquoi cette structure institutionnelle s'est peu à peu intéressée à des secteurs variés comme l’oléiculture, la trufficulture ou la nuciculture, notamment sous l'impulsion active de son prédécesseur à la présidence, le sénateur de la Dordogne, Claude BERIT-DEBAT.
Marie-Pierre MONIER entend bien continuer à mieux faire connaître et intégrer les besoins spécifiques des cultures traditionnelles et spécialisées et envisage aussi de prolonger les travaux déjà engagés au Sénat, notamment sur le secteur des plantes à parfum aromatiques
et médicinales ou de la culture de la noisette.
Elle se réjouit de pouvoir ainsi porter un éclairage sur de nombreuses productions emblématiques de la Drôme.
Le nombre de nouveaux postes attribués au département de la Drôme pour la rentrée 2021 est tombé : zéro poste, comme en Ardèche et en Savoie. C’est historique, ce n’était encore jamais arrivé auparavant. Il s’agit donc, à moyens constants, d’appliquer les directives du Ministre, c’est-à-dire de parvenir à dédoubler les classes de grande section, de CP et de CE1 en zone REP et REP+ et de dégager le nombre de postes nécessaire pour créer des décharges pour les directeurs et directrices d’écoles.
La Sénatrice Marie-Pierre MONIER l’a rappelé au Ministre lors de l’examen du Projet de Loi de Finance 2021 : ce sont de bonnes mesures, mais elles doivent s’accompagner de moyens supplémentaires dédiés. Elle avait exprimé son inquiétude que, sans cela, leur mise en place se fasse au détriment du secondaire ou d’autres écoles primaires. Elle regrette que l’application pratique lui donne raison.
Nécessairement, la conception de la carte scolaire 2021-2022 se fait dans la douleur. Les services drômois de l’Éducation Nationale font de leur mieux. Mais ils ne peuvent pas parvenir à une solution satisfaisante dans ces conditions : à l’impossible, nul n’est tenu.
Le prix à payer est donc très lourd : en l’absence de dotation supplémentaire, on prévoit plusieurs dizaines fermetures de classe, ainsi que le renoncement à plusieurs ouvertures nécessaires, pour dégager le nombre de postes nécessaires ailleurs dans le département. Marie-Pierre MONIER a écrit au Ministre de l’Éducation Nationale pour lui demander de réexaminer à la hausse cette dotation : alors que le contexte sanitaire actuelle renforce les difficultés de beaucoup d’élèves, c’est indispensable pour permettre à tous nos enfants, peu importe leur territoire d’origine, d’apprendre dans de bonnes conditions. C’est l’ambition de notre école de la République : elle mérite qu’on lui en donne les moyens.