Collectivités territoriales
Le 19 avril dernier, j’ai eu le plaisir d’assister à l'inauguration du giratoire de Mechernich à Nyons en présence d’une délégation de la ville de Mechernich, ville jumelle depuis près de 60 ans.
Une histoire d’amour qui s’est construite dans la durée, jalonnée d’échanges et de moments de convivialité, vecteur concret de l’amitié entre nos deux peuples et de l’idéal européen.
J’ai intronisé ce même jour Marita Sayer au sein de la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier, et cheville ouvrière de ce jumelage et professeur d’allemand dans la cité scolaire de Nyons où j’ai moi même enseigné : un beau symbole, qui donne une nouvelle dimension franco-allemande à notre confrérie !
Très heureuse d'avoir pu prendre le temps d'aller à la rencontre de plusieurs maires et de leurs équipes ces quinze derniers jours !
A Puy St Martin, La Répara Auriples, Autichamp, St Gervais sur Roubion, Sauzet et St Marcel les Sauzet, nous avons discuté de leur quotidien d'élu·e et des sujets qui les préoccupent : application des propositions de loi compétences eau et assainissement et parité dans les communes de moins de 1000 habitants, urbanisme, mise en œuvre du dernier projet du mandat, école, santé...
Des échanges riches et passionnants, qui montrent que la vie d'élu·e local·e n'est pas un long fleuve tranquille, mais aussi qu'il est réjouissant de voir que petit à petit, patiemment, les choses avancent, évoluent et se construisent dans toutes les communes !
Belle victoire : le 2 avril dernier, nous avons apporté au Sénat une conclusion à une petite décennie de débats et d'incompréhensions autour de l'exercice des compétences eau et assainissement par nos communes.
Cette proposition de loi de notre collègue Jean-Michel Arnaud est issue d'un travail collectif de longue haleine, mené par des sénateurs et des sénatrices de tous bords. Je suis fière d'en avoir fait partie et de l'avoir cosignée.
Désormais, pour toutes les communes qui ne les ont pas encore transférés, les compétences eau et assainissement redeviennent optionnelles pour les intercommunalités. Les communes pourront donc continuer à les exercer pleinement.
Dans bien des endroits, cela préservera la possibilité de travailler en régie publique et la conservation d'un savoir-faire précieux, ainsi qu'une maitrise du prix de l'eau.
S'il est vrai que la gestion de la ressource en eau est un enjeu primordial pour notre avenir, et que cela nécessite de la coopération et de la solidarité, je crois tout de même que c'est le libre choix des communes qui pourra aboutir à des solutions de mutualisations choisies, cohérentes avec la réalité des territoires et des bassins versants.
Heureuse d'avoir pu être présente à St Jean de Galaure, aux côtés de la maire Laurence Perez, ce 25 janvier, pour l'inauguration de nombreux aménagements sur la commune : le nouveau bar-restaurant qui est déjà un lieu de rencontre vivant au cœur du village, des logements dont la réalisation s'inscrit pleinement dans la logique de la transition écologique et sociale, le nouvel espace culturel Blanche Peyron qui porte le nom d'une figure féministe, et le préau de l'école publique et laïque sous lequel se retrouveront les enfants et les enseignants.
Des investissements importants, à la fois financier, car tout cela a un coût non négligeable pour la commune, et humain, car en tant qu'élu, il faut être mobilisé au quotidien pour mener à bien des projets de cette ampleur ! Bravo à toutes et tous.
À l'occasion du Congrès des Maires de France, immense plaisir d'accueillir au Sénat, aux côtés de mes collègues sénateurs Bernard Buis et Gilbert Bouchet, 150 maires et élu·es de la Drôme, parmi lesquels le ministre et président de l'AMF26 Nicolas Daragon, la présidente du département Marie-Pierre Mouton, le président des maires ruraux 26 Aurélien Ferlay et le sénateur honoraire Jean Besson.
Ces moments permettent à la fois de découvrir le Sénat et son fonctionnement, mais aussi de profiter des temps conviviaux pour aborder les sujets de fond qui préoccupent les élu·es : projet de loi de finances et effort de 10 milliards d'euros demandé aux collectivités, compétence eau et assainissement, assurance des communes, ZAN...
C'est surtout l'occasion de se rappeler que la commune et les élu·es qui la font vivre sont le premier échelon de notre République : en cette période étrange, où notre société semble de plus en plus fragmentée, nous devons en prendre soin pour veiller à faire vivre la République concrètement, en actes, dans le quotidien des gens !