Droit des femmes

/  04 mars 2024
Inscription de l’IVG dans la Constitution – Six parlementaires de la Drôme ensemble pour l’Histoire

Nous étions réunis en Congrès cet après-midi pour inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution en ces termes : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »

Ce lundi 4 mars 2024 marque l’Histoire des droits des femmes, en France, et dans le monde.

Tous les six, nous avons voté pour. 80 ans après l’ouverture du droit de vote aux femmes, 50 ans après l’adoption du texte de loi pour la dépénalisation de l’IVG porté par Simone Veil, nous étions ensemble pour permettre ce grand pas en avant. Nous tenions à partager une expression commune dans ce moment particulier, car c’est la preuve de la force et de la justesse du consensus qui a été trouvé.

Emmanuelle Anthoine, députée de la 4ème circonscription de la Drôme
Gilbert Bouchet, sénateur de la Drôme
Bernard Buis, sénateur de la Drôme
Mireille Clapot, députée de la 1ère circonscription de la Drôme
Marie-Pierre Monier, sénatrice de la Drôme
Marie Pochon, députée de la 3ème circonscription de la Drôm

/  29 février 2024
Violences sexuelles : « Il faut absolument une commission d'enquête au Sénat »

A la suite de l'audition de Judith Godrèche par la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat, j'ai été interrogée par RCF en Aura : je suis revenue sur son interpellation vibrante et sa demande de lancement d'une commission d'enquête pour faire la peine lumière sur ce phénomène dans le milieu du cinéma.

Ecouter l'interview

/  29 février 2024
Judith Godrèche entendue par la Délégation aux Droits des Femmes

Audition émouvante de Judith Godrèche cette semaine devant la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat, où nous étions nombreuses et nombreux pour lui témoigner notre plein et entier soutien dans la démarche qui est la sienne.


J'ai tenu à lui dire merci et bravo pour son courage et la force dont elle a su faire preuve et retiens de son intervention plusieurs axes forts pour avancer ensemble contre les violences sexistes et sexuelles : 

  • Lancer une commission d'enquête pour faire la peine lumière sur ce phénomène dans le milieu du cinéma
  • Appuyer le retour du juge Edouard Durand à la tête de la Ciivise où il a su accomplir un travail précieux
  • Systématiser la présence d'un référent formé ou d'un coordinateur d'intimité pour accompagner les mineurs sur les plateaux de tournages

 

Pour signaler les situations de violences sexistes et sexuelles et protéger les mineurs, deux numéros à retenir :  119 Allô enfance en danger et 3919 Violences Femmes Info

/  28 février 2024
Victoire : le Sénat approuve la constitutionnalisation de l'IVG

Soirée historique hier au Sénat avec la large adoption du projet de loi inscrivant l'IGV dans la constitution ! Une victoire féministe qui aboutira définitivement ce lundi 4 mars lors du congrès.

 

Au regard de la montée de l’extrême-droite dans notre pays et des régressions constatées chez certains de nos voisins, il est essentiel de consacrer tant qu'il est encore possible de le faire, le droit inaliénable des femmes de notre pays à disposer de leur corps.

 

J’espère par ailleurs qu’une telle victoire nous donnera l’impulsion nécessaire pour garantir l’effectivité de ce droit pour toutes les femmes, y compris celles vivant en ruralité : faute d’offre de soin suffisante, l’accès à l’IVG est en effet aujourd’hui marqué par de fortes inégalités territoriales, qui pénalisent surtout les femmes isolées et précaires.


Retrouvez mon intervention en séance

/  26 février 2024
IVG dans la Constitution : comment vont voter les sénateurs ?

J'ai été interrogée par Le Dauphiné Libéré sur le sens de mon vote pour inscrire l'IVG dans la Constitution : l'occasion de rappeler les raisons qui motivent mon vote favorable, dans un contexte où l'on observe partout des reculs du droit des femmes à disposer de leur corps. 

Lire l'article

/  25 janvier 2024
Repenser nos politiques publiques pour les familles monoparentales

Nouvelles auditions ce jeudi à la Délégation aux droit des femmes sur les familles monoparentales, en présence du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge et de la Caisse nationale des allocations familiales.


A l’heure où 41% des enfants de familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté, nos politiques publiques redistributrices doivent se montrer à la hauteur pour lutter contre la précarité subie par ces familles : la déconjugalisation de certaines prestations sociales apparaît à ce titre comme une piste à approfondir.

/  18 janvier 2024
Quel statut pour les familles monoparentales ?

Les travaux de la Délégation aux droits des Femmes du Sénat autour des familles monoparentales se poursuivent, avec l'audition cette semaine de la Fédération syndicale des familles monoparentales et du Fonds Femmes et avenir.


30% des foyers sont désormais monoparentaux, une évolution dont il nous faut tenir compte en matière de politique publique, notamment concernant l'autonomie financière des femmes concernées : pour rappel, 85% des familles monoparentales sont des mères isolées.


La création d'un statut de famille monoparentale, sur le modèle de ce qui existe pour les familles nombreuses, apparaît ainsi comme une piste à explorer pour répondre aux difficultés pratiques auxquelles sont confrontées ces familles dans leur vie quotidienne, qu'elle soit professionnelle ou privée.

/  14 décembre 2023
Quelle prise en compte des familles monoparentales ?

La Délégation aux droits des femmes du Sénat se saisit pour cette session du sujet des familles monoparentales, à 82% des mères isolées.


La France fait aujourd'hui partie des pays d'Europe les plus concernés par le phénomène de la monoparentalité : une famille sur quatre, confrontées à des problématiques spécifiques : précarité accrue, accès plus difficile à l'emploi, éloignement social...


Au delà de ces constats, il se dégage de la première série d'auditions associant la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) et le Secours catholique, la nécessité pour l'État de davantage prendre en compte ce public, notamment en allouant les moyens nécessaires dans le cadre de sa politique de prestations sociales.

/  11 décembre 2023
Violences faites aux femmes : où est l'argent ?

Alors que nous concluons l'examen du budget, se pose la question de l'argent consacré à la prévention et à la lutte contre les violences faites aux femmes. Au delà des discours politiques, les chiffres sont têtus : l'État français dépense aujourd'hui 967 euros par femme victime de violences, contre 1 310 euros en 2019, soit une baisse de 26% !


Avec mes collègues du groupe socialiste au Sénat, nous avons proposé plusieurs amendements pour pallier les carences constatées, sans réussir à faire changer les lignes de façon significative : en témoigne l'irrecevabilité de mon amendement destiné à augmenter de 1 milliard ce budget, demandé de longue date par les associations.


Petite victoire, l'adoption de mon amendement visant à allouer 35 millions dédiés à l'hébergement des femmes victimes, qui témoigne des manques constatés sur le terrain : il ne survivra malheureusement pas à la suite de la navette parlementaire.


Je regrette par ailleurs le rejet de mon amendement destiné à financer le recrutement de nouveaux intervenant·es sociaux en commissariat et gendarmerie (ISCG), qui jouent, comme j'ai eu l'occasion de le rappeler dans ma prise de parole, un rôle précieux d'accompagnement des personnes victimes de violences intrafamiliales.

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