Droit des femmes
Un immense merci à Réseau femmes à l'abri 26, au Projet Loungta et à Le Lien 26 pour la magnifique soirée inspirante que nous avons vécu aujourd'hui.
Ces trois associations nous ont convié pour un échange autour des actions en faveur de l'égalité femmes-hommes et de la lutte contre les violences faites aux femmes sur le territoire, notamment en présence d'Hélène Pham-Van, notre déléguée départementale aux droits ds femmes, d'élu·es, de représentant·es d'associations partenaires et d'habitant·es.
Une belle occasion d'avancer concrètement sur la question des droits des femmes et des violences faites aux femmes en ruralité, et un grand pas en avant vers une meilleure mise en réseau de toutes celles et tous ceux qui œuvrent au quotidien pour nous faire avancer collectivement sur ces sujets. Le chemin est encore long, mais des moments comme celui-ci nous montrent que nos territoires regorgent de forces vives qui inventent des solutions concrètes : c'est en les appuyant que nous réussirons !
Merci à vous !
Pour retrouver plus d'information sur ces associations et les soutenir, c'est par ici :
- Réseau femmes à l'abri 26 : https://reseaufemmesalabri.wixsite.com/rfa26
- Projet Loungta : https://www.crosdeloume.com/projet-lougnta / https://www.helloasso.com/associations/projet-loungta
- Le Lien 26 : https://www.lelien26.fr/l-association
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous entendons souvent dire « le 8 mars, c’est tous les jours » : cette année à Nyons, le 8 mars a eu lieu le 12 mai !
La soirée projection-débat autour de la place des femmes dans le sport organisée par notre collectif « Femmes, des citoyennes à part entière », en partenariat avec la Mairie de Nyons, a ainsi réuni de nombreuses intervenantes de qualité, que je remercie pour leur présence et témoignages: Aurélia Truel, championne de Trail, l'équipe des Phénix de Grâne, Fabienne Barbanson, pour l'US Valréas RUGBY XV, et Estelle Garnier et Mathilde Constantini pour le HandBall Club Loriol (HBCL).
Un grand merci aussi à la Mairie de Nyons pour son accueil et son soutien, représentée ce soir là par Odile Piloz, et à notre députée Marie Pochon pour sa présence à nos côtés !
Et un dernier remerciement tout particulier à mes complices du Collectif "Femmes, des citoyennes à part entière" Pascale Rochas, Laurence Chaudet, Marie Chanet et Catherine Nesterovitch ! Ainsi qu'à vous toutes et tous pour votre participation.
Nos échanges lors de cette soirée l'ont souligné : les chantiers pour parvenir à l'égalité réelle dans le milieu sportif restent nombreux !
Mais si le chemin est encore long, que ce soit dans l'accès à la médiatisation, l'équité des moyens au sein des clubs et des fédérations, l'égalité des primes et des salaires, ou encore la persistance de stéréotypes autour des sports dit masculin ou féminin, de belles améliorations ont tout de même eu lieu ces dernières années : nous pouvons nous appuyer sur elles pour continuer à progresser.
Je voudrais terminer par une petite citation de Lilian Thuram, champion du monde 98, qui parle ici de football, mais cela est valable pour n'importe quel sport : « Le football, féminin ou masculin, c'est exactement la même chose. Lorsqu'on regarde un match, c'est avant tout les émotions qui nous traversent qui sont importantes. »
Le collectif « Femmes, des citoyennes à part entière », en partenariat avec la Mairie de Nyons, a le plaisir de vous convier à une soirée projection-débat autour de la place des femmes dans le sport :
Vendredi 12 mai
à 18h30
à Nyons, à la Maison de Pays
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous entendons souvent dire « le 8 mars, c’est tous les jours ». Et bien cette année, à Nyons, le 8 mars aura lieu le 12 mai !
La soirée débutera avec la projection du film « Comme des garçons », une comédie de Max Boublil sur la création de la première équipe de football féminin à Reims (durée : 1h30). Elle se poursuivra ensuite par un débat avec la salle autour de la place des femmes dans le sport, qui sera enrichi par le témoignage de femmes sportives du territoire, et se conclura autour du verre de l’amitié.
J'ai eu le plaisir d'animer une séquence consacrée aux jeunes des territoires ruraux dans le cadre de l'événement "Femmes et ruralités : la parole aux élues de nos territoires", organisée par la Délégation aux Droits des Femmes dans le sillage de notre rapport "Pour en finir avec les zones blanches de l'égalité".
Manque d'informations et d'opportunités en matière de poursuite d'études et de carrières professionnelles, autocensure, persistance de stéréotypes de genre : les enjeux, trop longtemps insuffisamment pris en compte dans nos politiques publiques, sont nombreux.
Cette séquence a été rythmée par les très beaux témoignages de Salomé Berlioux, présidente de l'association Chemins d'avenirs ainsi que de Laurence Perez, maire de la Commune de Saint Jean de Galaure, commune rurale de la Drôme, qui nous ont fait part de leurs initiatives précieuses sur le terrain !
A l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, j'ai interrogé le gouvernement sur la réalité de la tenue des trois séances d'éducation à la sexualité par an prévues par la loi, précieux outil pour dévoiler les stéréotypes sexistes et lutter contre les violences faites aux femmes.
La grande majorité des élèves ne bénéficient pas aujourd'hui de ces trois séances annuelles et depuis 2021, et l'adoption de mon amendement, finalement écarté, pour augmenter les moyens qui y sont consacrés, rien n'a changé. Le Planning familial, SOS Homophobie et Sidaction, ont d'ailleurs récemment attaqué l'État en justice pour le mettre face à ses responsabilités.
La recrudescence du sexisme chez les jeunes générations, attestée par la dernière étude du Haut Conseil à l'Égalité prouve qu'il y a urgence à agir pour améliorer l'éducation à l'égalité : commençons par appliquer la loi !
Je me réjouis de l'adoption définitive par le Sénat de la proposition de loi créant une aide universelle d'urgence pour les victimes de violences conjugales, dans sa version issue de l'assemblée nationale.
Toutes les femmes victimes de violences conjugales pourront désormais avoir accès à un prêt ou à une aide sans contrepartie, adaptée à leur situation et besoins.
Une avancée salutaire, à l'heure où la crainte de se retrouver sans ressources est l'un des principaux freins au départ d'un foyer violent.
L'espace parlementaire réservé des sénateurs et sénatrices socialistes au Sénat a été l'occasion d'obtenir deux victoires.
- D'une part, l'inscription de l'intervention volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution : une avancée majeure, dans un contexte où l'accès à l'avortement reste difficile et où l'on observe partout dans le monde, y compris en France, l'essor de velléités réactionnaires pour revenir sur ce droit fondamental. Pour devenir effectif, ce texte doit maintenant aboutir dans la suite de la navette parlementaire : c'est désormais au gouvernement, favorable à cette initiative, à prendre ses pleines responsabilités en la matière !
- D'autre part, l'adoption d'une proposition de loi instaurant un nombre minimum de personnels soignants par patient. Portée par mon collègue Bernard Jomier, cette initiative décisive en faveur de l'hôpital public permet de répondre à deux préoccupations majeures des personnels soignants : de meilleures conditions de travail et une meilleure prise en charge des patients. C'est maintenant à l'Assemblée nationale de se saisir de ce texte pour faire aboutir une mesure de nature à redonner du sens au travail des soignants, aujourd'hui exsangues.
La marche en Baronnies contre les violences faites aux femmes organisée ce samedi a été une nouvelle fois un succès !
Cette année, nous étions rassemblés à Sahune, pour apporter notre pierre à la libération de la parole des victimes, aux côtés d'élu·es, venu·es en nombre des Baronnies, mais aussi du Diois, du pays de Dieulefit, de la Vallée de la Drôme et de la Vallée du Rhône, de citoyennes et de citoyens, et d'associations (CIDFF 26, Collectif Ruban Blanc Drôme, Ligue des Droits de l'Homme Nyons, PlanningFamilial Nyons).
Avec mes collègues du Collectif "Femmes, des citoyennes à part entière" Pascale Rochas, Laurence Chaudet, Marie Chanet et Catherine Nesterovitch, nous tenons à remercier tout particulièrement Marc Bompard, le maire de Sahune, et son équipe, pour toute leur implication dans l'organisation de cette marche, ainsi que le Parc Naturel Régional des Baronnies provençales et sa présidente Nicole Peloux, et la brigade de Gendarmerie de Rémuzat.
Un grand merci à toutes et à tous pour votre mobilisation : quel espoir, et quel souffle !
Dans nos territoires ruraux, la réalité de ces violences est particulièrement dure : la moitié des féminicides y ont lieu, alors que seulement un tiers des femmes y vivent. Face à ce constat glaçant, des solutions concrètes existent.
Vous pouvez en retrouver quelques unes ici :
- Dans l'essentiel du rapport "Femmes et ruralité, pour en finir avec les zones blanches de l'égalité" dont je suis corapporteure :
- Dans cette tribune que je cosigne avec Marie Pochon, également présente samedi