Droit des femmes
J'ai eu le plaisir d'assister cette semaine à la cérémonie du Prix Jeunes Talents France pour le programme L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science, qui a distingué 35 lauréates talentueuses parmi les 300 candidates.
J'ai été particulièrement touchée par le témoignage d'une ancienne lauréate, qui a retracé son parcours d'épidémiologiste et utilisé le si beau mot de sororité. Oui il faut oser les carrières scientifiques, combattre le plafond de verre auxquelles tant de femmes se heurtent, lutter contre les stéréotypes de genre : l'ancienne professeure de mathématique que je suis en est convaincue !
Adoption cette semaine en Délégation aux droits des femmes du rapport consacré aux femmes sans abri : un sujet essentiel, qui concerne 120 000 femmes en 2024.
Trop longtemps invisibilisées, ces femmes sont pourtant confrontées à des difficultés et vulnérabilités multiples, y compris en matière de violences physiques et sexuelles.
Pour améliorer leur prise en charge, il est urgent de renforcer l'offre d'hébergement disponible, faciliter leur accès aux services du quotidien et démarches administratives et renforcer le soutien financier aux travailleurs sociaux et associations qui les accompagnent.
Interpellée par notre première table ronde de rentrée pour la Délégation aux Droits des Femmes, consacrée au bilan des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 en matière de prise en charge des personnes sans abri.
Si les JO ont engendré des nouvelles problématiques, la situation est en réalité en constante dégradation depuis plusieurs années, faute de places disponibles : de 1200 femmes en situation de rue, souvent accompagnées d'enfants, en 2021, à plus de 5000 en 2023.
Nos échanges ont souligné par ailleurs les contraintes administratives qui pèsent sur ces femmes, dont la prise en charge passe par de nombreux déplacements non remboursés, et le manque d'accompagnement sanitaire et social au regard de leur grande vulnérabilité vis à vis des violences sexuelles : autant d'élément qui viendront nourrir le rapport de la Délégation sur les femmes dans la rue examiné le 8 octobre prochain.
A l'invitation du Festival des Imaginaires Libres, j'ai pris la parole ce vendredi à Taulignan dans le cadre du débat qui a suivi la projection du film "Odette et moi", relatant le passage de relai artistique du spectacle "Les chatouilles ou la danse de la colère", initialement porté par Andrea Bescond.
Après ce moment artistique viscéral, nous avons essayé de poser des mots et de réfléchir ensemble à des solutions pour mieux protéger les enfants victimes de violences sexuelles : j'ai souligné dans mes interventions les quelques avancées législatives obtenues dans la période récente mais aussi l'ampleur du chemin qui reste à parcourir, notamment en matière d'éducation et prévention.
Un grand merci à l'équipe du Festival pour son invitation et l'organisation de cet évènement, essentiel pour contribuer à l'éveil des consciences, et à l'ensemble des participantes de cette table ronde, associant la réalisatrice du documentaire Anne-Lucie Domange Viscardi, l'interprète du spectacle Déborah Moreau et la présidente de l'association Chrysallis Drôme Fabienne Chabot, pour la qualité de nos échanges !
Très heureuse de la belle soirée que nous avons vécu à Nyons jeudi dernier, sur l'accès des femmes aux postes à responsabilité.
Un grand merci à Stéphanie Moullet, économiste de l'Université Aix-Marseille, pour sa conférence passionnante et instructive sur le plafond de verre, et également à nos intervenantes qui ont témoigné de leur parcours professionnels au cours d'une table ronde très inspirante :
- Léa Lauzier, agricultrice à Châteauneuf du Rhône, présidente de la commission ruralité du CESER, ancienne vice-présidente des JA26
- Régina Campello, responsable commerciale dans un domaine viticole, maire de Puygiron
- Pascale Drieu, cheffe de la police municipale de Nyons
- Fabienne Barbanson, dirigeante de l'US Valreas Rugby et de sa section féminine, coach sportif, maire de St Ferreol Trente Pas
- Laure Buriez-Ferrenbach, Cheffe de la zone sud à la Direction des Déplacements du Conseil Départemental de la Drôme
Merci à la Mairie de Nyons pour son accueil, à mes amies du collectif Femmes des citoyennes à part entière, et au public pour les nombreux échanges qui ont suivi.
Le chemin vers l'égalité entre les femmes et les hommes et long et sinueux, et la période trouble que nous vivons doit nous alerter encore plus, mais les moments comme ce jeudi soir nous montre aussi que l'on avance !
Table ronde vibrante au Sénat sur le Me too cinéma, associant la commission culture et la délégation aux droits des Femmes.
En présence de l'actrice Anna Mouglalis, du collectif 50/50 et de http://xn--reprsentant-ebb.es/ de producteurs, nous avons échangé sur les leviers législatifs et les mesures pratiques à mettre en œuvre, des castings aux plateaux de tournage, pour mieux lutter contre les violences sexistes et sexuelles et protéger les enfants qui évoluent dans cet écosystème, faisant échos aux propos entendus lors de l'audition de Judith Godrèche il y a quelques semaines.
7 ans après l'affaire Weinstein, beaucoup reste à faire : je regrette à ce titre que la commission d'enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, qui nous aurait permis d'aller plus loin sur le sujet, ait pris fin en raison de la dissolution de l'assemblée nationale.
Ce samedi, la MSA Ardèche Drôme Loire organisait une journée dédiée à la santé des femmes à Nyons.
Dépistages, soins gynécologiques, diététique, santé et sécurité au travail, conciliation entre vie professionnelle et personnelle, violences, sport santé...
Autant de sujets cruciaux, abordés sous le prisme de la ruralité, pour amener ce sujet au plus près des femmes de nos territoires.
J'ai notamment eu le plaisir d'y retrouver Inès de Rancourt pour le CIVAM Drôme et Florence Jacques pour le CIDFF 26.
Merci à toute l'équipe de la MSA pour cette organisation !
Audition très intéressante cette semaine du délégué interministériel à l'hébergement et à l'accès au logement dans le cadre des travaux de la Délégation aux droits des femmes sur les femmes en situation de rue, où nous sommes revenus sur le profil spécifique de ces femmes, dont le nombre a augmenté au cours de la dernière décennie, ainsi que sur les politiques publiques de mise à l'abri et d'hébergement plus pérennes.
J'ai pour ma part pris la parole pour interroger sur les raisons du non recours au 115, aujourd'hui très engorgé, et les leviers existants pour accompagner ces femmes sur la durée une fois relogées.
J'ai eu le plaisir d'intervenir dans le deuxième épisode du podcast PotentiElles de la MSA Ardèche Drôme Loire, consacré aux femmes inspirantes qui font vivre le monde rural.
L'occasion d'évoquer mon parcours et de revenir sur les combats menés, au Sénat et sur le terrain, pour défendre l'égalité entre les femmes et les hommes et améliorer la prise en compte des spécificités de la ruralité !