Droit des femmes
J'ai eu le plaisir de prendre part à la Journée nationale de Solidarité Femmes consacrée aux violences faites aux femmes en milieu rural pour présenter aux associations membres de ce réseau le rapport sénatorial "Femmes et ruralités : en finir avec les zones blanches de l'égalité", toujours d'actualité depuis sa publication il y a deux ans.
Merci pour l'invitation et félicitations pour l'organisation de cette passionnante journée de travail, qui met en lumière les initiatives qui essaiment dans les territoires ruraux et l'importance d'amplifier le soutien qui leur est apporté !
Nous avons récemment adopté au sein de la Délégation aux Droits des Femmes le rapport d'information "Santé des femmes au travail : des maux invisibles", qui met en lumière un sujet encore trop méconnu.
Les chiffres sont pourtant éloquents : 60% des personnes atteintes de troubles musculo–squelettiques sont des femmes ; elles sont aussi trois fois plus nombreuses à signaler des souffrances psychiques . Les difficultés liées à la santé sexuelles et reproductives perdurent également : 20% des femmes occupant des emplois ouvriers et de service perdent ou quittent leur emploi en cours de grossesse.
Il ressort de ce riche rapport, mené pendant 6 mois par les 4 rapporteures Laurence Rossignol, Laurence Cohen, Annick Jacquemet et Marie-Pierre Richer, 23 propositions concrètes pour enfin avancer : développement de maisons de soignant.es sur tout le territoire, renforcement des moyens humains dédiés à la prévention et au contrôle, facilitation de la reconnaissance des cancers du sein et des ovaires en maladie professionnelle, critères de pénibilités revus, ajout de l'endométriose à la liste des affections de longue durée...
Un immense merci à Réseau femmes à l'abri 26, au Projet Loungta et à Le Lien 26 pour la magnifique soirée inspirante que nous avons vécu aujourd'hui.
Ces trois associations nous ont convié pour un échange autour des actions en faveur de l'égalité femmes-hommes et de la lutte contre les violences faites aux femmes sur le territoire, notamment en présence d'Hélène Pham-Van, notre déléguée départementale aux droits ds femmes, d'élu·es, de représentant·es d'associations partenaires et d'habitant·es.
Une belle occasion d'avancer concrètement sur la question des droits des femmes et des violences faites aux femmes en ruralité, et un grand pas en avant vers une meilleure mise en réseau de toutes celles et tous ceux qui œuvrent au quotidien pour nous faire avancer collectivement sur ces sujets. Le chemin est encore long, mais des moments comme celui-ci nous montrent que nos territoires regorgent de forces vives qui inventent des solutions concrètes : c'est en les appuyant que nous réussirons !
Merci à vous !
Pour retrouver plus d'information sur ces associations et les soutenir, c'est par ici :
- Réseau femmes à l'abri 26 : https://reseaufemmesalabri.wixsite.com/rfa26
- Projet Loungta : https://www.crosdeloume.com/projet-lougnta / https://www.helloasso.com/associations/projet-loungta
- Le Lien 26 : https://www.lelien26.fr/l-association
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous entendons souvent dire « le 8 mars, c’est tous les jours » : cette année à Nyons, le 8 mars a eu lieu le 12 mai !
La soirée projection-débat autour de la place des femmes dans le sport organisée par notre collectif « Femmes, des citoyennes à part entière », en partenariat avec la Mairie de Nyons, a ainsi réuni de nombreuses intervenantes de qualité, que je remercie pour leur présence et témoignages: Aurélia Truel, championne de Trail, l'équipe des Phénix de Grâne, Fabienne Barbanson, pour l'US Valréas RUGBY XV, et Estelle Garnier et Mathilde Constantini pour le HandBall Club Loriol (HBCL).
Un grand merci aussi à la Mairie de Nyons pour son accueil et son soutien, représentée ce soir là par Odile Piloz, et à notre députée Marie Pochon pour sa présence à nos côtés !
Et un dernier remerciement tout particulier à mes complices du Collectif "Femmes, des citoyennes à part entière" Pascale Rochas, Laurence Chaudet, Marie Chanet et Catherine Nesterovitch ! Ainsi qu'à vous toutes et tous pour votre participation.
Nos échanges lors de cette soirée l'ont souligné : les chantiers pour parvenir à l'égalité réelle dans le milieu sportif restent nombreux !
Mais si le chemin est encore long, que ce soit dans l'accès à la médiatisation, l'équité des moyens au sein des clubs et des fédérations, l'égalité des primes et des salaires, ou encore la persistance de stéréotypes autour des sports dit masculin ou féminin, de belles améliorations ont tout de même eu lieu ces dernières années : nous pouvons nous appuyer sur elles pour continuer à progresser.
Je voudrais terminer par une petite citation de Lilian Thuram, champion du monde 98, qui parle ici de football, mais cela est valable pour n'importe quel sport : « Le football, féminin ou masculin, c'est exactement la même chose. Lorsqu'on regarde un match, c'est avant tout les émotions qui nous traversent qui sont importantes. »
Le collectif « Femmes, des citoyennes à part entière », en partenariat avec la Mairie de Nyons, a le plaisir de vous convier à une soirée projection-débat autour de la place des femmes dans le sport :
Vendredi 12 mai
à 18h30
à Nyons, à la Maison de Pays
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous entendons souvent dire « le 8 mars, c’est tous les jours ». Et bien cette année, à Nyons, le 8 mars aura lieu le 12 mai !
La soirée débutera avec la projection du film « Comme des garçons », une comédie de Max Boublil sur la création de la première équipe de football féminin à Reims (durée : 1h30). Elle se poursuivra ensuite par un débat avec la salle autour de la place des femmes dans le sport, qui sera enrichi par le témoignage de femmes sportives du territoire, et se conclura autour du verre de l’amitié.
J'ai eu le plaisir d'animer une séquence consacrée aux jeunes des territoires ruraux dans le cadre de l'événement "Femmes et ruralités : la parole aux élues de nos territoires", organisée par la Délégation aux Droits des Femmes dans le sillage de notre rapport "Pour en finir avec les zones blanches de l'égalité".
Manque d'informations et d'opportunités en matière de poursuite d'études et de carrières professionnelles, autocensure, persistance de stéréotypes de genre : les enjeux, trop longtemps insuffisamment pris en compte dans nos politiques publiques, sont nombreux.
Cette séquence a été rythmée par les très beaux témoignages de Salomé Berlioux, présidente de l'association Chemins d'avenirs ainsi que de Laurence Perez, maire de la Commune de Saint Jean de Galaure, commune rurale de la Drôme, qui nous ont fait part de leurs initiatives précieuses sur le terrain !
A l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, j'ai interrogé le gouvernement sur la réalité de la tenue des trois séances d'éducation à la sexualité par an prévues par la loi, précieux outil pour dévoiler les stéréotypes sexistes et lutter contre les violences faites aux femmes.
La grande majorité des élèves ne bénéficient pas aujourd'hui de ces trois séances annuelles et depuis 2021, et l'adoption de mon amendement, finalement écarté, pour augmenter les moyens qui y sont consacrés, rien n'a changé. Le Planning familial, SOS Homophobie et Sidaction, ont d'ailleurs récemment attaqué l'État en justice pour le mettre face à ses responsabilités.
La recrudescence du sexisme chez les jeunes générations, attestée par la dernière étude du Haut Conseil à l'Égalité prouve qu'il y a urgence à agir pour améliorer l'éducation à l'égalité : commençons par appliquer la loi !
Je me réjouis de l'adoption définitive par le Sénat de la proposition de loi créant une aide universelle d'urgence pour les victimes de violences conjugales, dans sa version issue de l'assemblée nationale.
Toutes les femmes victimes de violences conjugales pourront désormais avoir accès à un prêt ou à une aide sans contrepartie, adaptée à leur situation et besoins.
Une avancée salutaire, à l'heure où la crainte de se retrouver sans ressources est l'un des principaux freins au départ d'un foyer violent.