Droit des femmes
Le collectif « Femmes, des citoyennes à part entière », en partenariat avec la Mairie de Nyons, a le plaisir de vous convier à une soirée projection-débat autour de la place des femmes dans le sport :
Vendredi 12 mai
à 18h30
à Nyons, à la Maison de Pays
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous entendons souvent dire « le 8 mars, c’est tous les jours ». Et bien cette année, à Nyons, le 8 mars aura lieu le 12 mai !
La soirée débutera avec la projection du film « Comme des garçons », une comédie de Max Boublil sur la création de la première équipe de football féminin à Reims (durée : 1h30). Elle se poursuivra ensuite par un débat avec la salle autour de la place des femmes dans le sport, qui sera enrichi par le témoignage de femmes sportives du territoire, et se conclura autour du verre de l’amitié.
J'ai eu le plaisir d'animer une séquence consacrée aux jeunes des territoires ruraux dans le cadre de l'événement "Femmes et ruralités : la parole aux élues de nos territoires", organisée par la Délégation aux Droits des Femmes dans le sillage de notre rapport "Pour en finir avec les zones blanches de l'égalité".
Manque d'informations et d'opportunités en matière de poursuite d'études et de carrières professionnelles, autocensure, persistance de stéréotypes de genre : les enjeux, trop longtemps insuffisamment pris en compte dans nos politiques publiques, sont nombreux.
Cette séquence a été rythmée par les très beaux témoignages de Salomé Berlioux, présidente de l'association Chemins d'avenirs ainsi que de Laurence Perez, maire de la Commune de Saint Jean de Galaure, commune rurale de la Drôme, qui nous ont fait part de leurs initiatives précieuses sur le terrain !
A l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, j'ai interrogé le gouvernement sur la réalité de la tenue des trois séances d'éducation à la sexualité par an prévues par la loi, précieux outil pour dévoiler les stéréotypes sexistes et lutter contre les violences faites aux femmes.
La grande majorité des élèves ne bénéficient pas aujourd'hui de ces trois séances annuelles et depuis 2021, et l'adoption de mon amendement, finalement écarté, pour augmenter les moyens qui y sont consacrés, rien n'a changé. Le Planning familial, SOS Homophobie et Sidaction, ont d'ailleurs récemment attaqué l'État en justice pour le mettre face à ses responsabilités.
La recrudescence du sexisme chez les jeunes générations, attestée par la dernière étude du Haut Conseil à l'Égalité prouve qu'il y a urgence à agir pour améliorer l'éducation à l'égalité : commençons par appliquer la loi !
Je me réjouis de l'adoption définitive par le Sénat de la proposition de loi créant une aide universelle d'urgence pour les victimes de violences conjugales, dans sa version issue de l'assemblée nationale.
Toutes les femmes victimes de violences conjugales pourront désormais avoir accès à un prêt ou à une aide sans contrepartie, adaptée à leur situation et besoins.
Une avancée salutaire, à l'heure où la crainte de se retrouver sans ressources est l'un des principaux freins au départ d'un foyer violent.
L'espace parlementaire réservé des sénateurs et sénatrices socialistes au Sénat a été l'occasion d'obtenir deux victoires.
- D'une part, l'inscription de l'intervention volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution : une avancée majeure, dans un contexte où l'accès à l'avortement reste difficile et où l'on observe partout dans le monde, y compris en France, l'essor de velléités réactionnaires pour revenir sur ce droit fondamental. Pour devenir effectif, ce texte doit maintenant aboutir dans la suite de la navette parlementaire : c'est désormais au gouvernement, favorable à cette initiative, à prendre ses pleines responsabilités en la matière !
- D'autre part, l'adoption d'une proposition de loi instaurant un nombre minimum de personnels soignants par patient. Portée par mon collègue Bernard Jomier, cette initiative décisive en faveur de l'hôpital public permet de répondre à deux préoccupations majeures des personnels soignants : de meilleures conditions de travail et une meilleure prise en charge des patients. C'est maintenant à l'Assemblée nationale de se saisir de ce texte pour faire aboutir une mesure de nature à redonner du sens au travail des soignants, aujourd'hui exsangues.
La marche en Baronnies contre les violences faites aux femmes organisée ce samedi a été une nouvelle fois un succès !
Cette année, nous étions rassemblés à Sahune, pour apporter notre pierre à la libération de la parole des victimes, aux côtés d'élu·es, venu·es en nombre des Baronnies, mais aussi du Diois, du pays de Dieulefit, de la Vallée de la Drôme et de la Vallée du Rhône, de citoyennes et de citoyens, et d'associations (CIDFF 26, Collectif Ruban Blanc Drôme, Ligue des Droits de l'Homme Nyons, PlanningFamilial Nyons).
Avec mes collègues du Collectif "Femmes, des citoyennes à part entière" Pascale Rochas, Laurence Chaudet, Marie Chanet et Catherine Nesterovitch, nous tenons à remercier tout particulièrement Marc Bompard, le maire de Sahune, et son équipe, pour toute leur implication dans l'organisation de cette marche, ainsi que le Parc Naturel Régional des Baronnies provençales et sa présidente Nicole Peloux, et la brigade de Gendarmerie de Rémuzat.
Un grand merci à toutes et à tous pour votre mobilisation : quel espoir, et quel souffle !
Dans nos territoires ruraux, la réalité de ces violences est particulièrement dure : la moitié des féminicides y ont lieu, alors que seulement un tiers des femmes y vivent. Face à ce constat glaçant, des solutions concrètes existent.
Vous pouvez en retrouver quelques unes ici :
- Dans l'essentiel du rapport "Femmes et ruralité, pour en finir avec les zones blanches de l'égalité" dont je suis corapporteure :
- Dans cette tribune que je cosigne avec Marie Pochon, également présente samedi
La cérémonie de remise du Prix 2022 de la Délégation aux Droits des femmes du Sénat a été l’occasion de mettre en lumière celles qui nourrissent par leur investissement quotidien les travaux que nous menons au sein de notre Délégation.
J’adresse toutes mes félicitations aux lauréates :
- La procureure Catherine Champrenault, procureure générale honoraire, présidente du groupe de travail sur la prostitution des mineurs, à qui j’ai eu l’honneur de remettre son prix
- Les trois associations Les Effronté.es, Le Mouvement du Nid et Osez le féminisme !, pour leur soutien apporté aux femmes victimes de violences commises dans un con texte de pornographie
- Marie-George Buffet, fondatrice du Comité de soutien à l'émancipation des femmes afghanes et Shoukria Haidar, présidente de l'association Negar-Soutien aux femmes d'Afghanistan
Cet été, l’exposition « Voix de femmes rurales » a voyagé dans le sud de la Drôme, à Buis les Baronnies puis à Vinsobres, après une halte à Valence au printemps.
Cette belle exposition, qui a été portée par l’université Grenoble Alpes et sa vice-présidente à l’égalité Femmes-Hommes et à la lutte contre les discriminations Sophie Louargant, met en valeur le parcours de femmes vivant dans des territoires ruraux de différents pays membres de l’Union européenne.
Elle résonne particulièrement bien avec le travail que nous avons mené au sein de la Délégation aux droits des femmes du Sénat à travers notre rapport « Femmes et ruralité : pour en finir avec les zones blanches de l’égalité ».
C’est grâce à ce type d’initiatives que nous contribuons à offrir aux jeunes filles de nos territoires des exemples qui feront d’elles, demain, des femmes qui savent qu’aucune voie ne leur est interdite ou inaccessible.
Début juin, j’ai eu le plaisir de participer à l'assemblée générale du Centre d’Information des Femmes et des Familles 26. Un moment fort dont je ressors avec deux sentiments.
Le premier, c'est l'espoir et l'entrain éprouvés devant toutes ces actions mises en place pour lutter contre les violences et faire progresser l'égalité entre les femmes et les hommes,
grâce au dévouement de l'ensemble des salarié·es et des bénévoles. À vous toutes et tous, un immense merci !
Le second est moins positif : c'est l'inquiétude, après la prise de conscience qu'une fois encore, le CIDFF 26 a failli manquer de financement car le montant des subventions qui leur est accordé n'est pas à la hauteur de leurs besoins. Nous ne pouvons plus nous permettre de laisser les associations qui font un tel travail indispensable face à une constante incertitude sur les moyens que nous leur fournirons demain.
Faisons, enfin, un choix politique fort pour lutter contre les violences faites aux femmes : débloquons ce milliard d'euros que demandent les associations !