Santé
Les dernières semaines ont été marquées en Drôme par une forte mobilisation citoyenne contre la décision du département de fermer ses 7 centres de santé sexuelle et de réduire de 20% les moyens de ceux portés par les hôpitaux et le Planning familial.
Les centres de santé sexuelle jouent pourtant un rôle indispensable en matière de prévention, d'accompagnement et d'écoute sur la santé, les pratiques sexuelles à risque et les violences ainsi qu’un point d’accès pour le droit à l’avortement et à d’autres soins : ils forment un maillage particulièrement précieux dans nos territoires ruraux où bien souvent, aucun équivalent n'existe.
J’étais pour ma part sur le terrain pour témoigner de mon soutien contre ses coupes budgétaires :
- lors de la manifestation du 7 avril dernier, qui a réunie salarié·es, élu·es, habitant·es et membres du collectif citoyen devant le centre médico-social de Pierrelatte
- en visite au Centre de santé sexuelle de Nyons le 11 avril pour rencontrer et échanger avec ses équipes du Planning aux côtés de Marie Pochon, Pascale Rochas, Muriel Paret, Yves Guerin, et Marie-Christine Laurent
Le conseil départemental du 14 avril a acté ce choix : je regrette ce choix, qui ne représentera finalement qu'une économie de 0,025% du budget total. Je comprends parfaitement l'argument qui rappelle l’État à ses responsabilités sur ce sujet, et je m'efforce d'ailleurs de déposer des amendements à chaque projet de loi de finances à ce sujet, mais en attendant, ces fermetures vont avoir des conséquences durables sur le quotidien et la santé des drômois·es.
Retrouvez ici mon interview sur France Bleu Drôme Ardèche à ce sujet
Notre commission culture et éducation était en visite ce mercredi au Paris centre de recherche cardiovasculaire de l'Inserm : l'occasion d'échanger avec les équipes de recherche qui se mobilisent au quotidien pour découvrir les solutions de demain pour prévenir et soigner les maladies cardiovasculaires, deuxième cause de mortalité en France.
Si leur travail, qui s'inscrit dans une approche multidisciplinaire et articule recherche fondamentale et appliquée, est reconnu pour son excellence au niveau national et international, il n'échappe pas, à l'instar de l'écosystème de l'enseignement supérieur et de la recherche dans son ensemble, à la problématique du manque de moyens : notre pays doit renforcer ses efforts d'investissement dans ce domaine !
J'étais ce mardi aux côtés de mon collègue sénateur Gilbert Bouchet pour la remise d'un chèque à l'Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique ARSLA.
Avec un courage et une force immense, Gilbert a choisi de porter la voix de tous les autres à travers son mandat de sénateur, qui lui permet d'être écouté.
A travers lui, tous les patients atteints par la SLA, qui sont chaque année 1600 de plus, ont trouvé une voix qui porte, qui fait avancer les choses et nous t'en remercions. La proposition de loi adoptée récemment en est un bel exemple.
Nous avons besoin d'être secoués collectivement, pour faire progresser la prise en charge des malades comme des aidants, et le financement de la recherche.
Première étape du marathon budgétaire franchie au Sénat avec le vote du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Je me suis prononcée, tout comme l'ensemble de mon groupe, contre l'adoption de ce texte qui fait peser les efforts sur les plus modestes et ne propose aucune mesure d'ampleur pour améliorer l'accès aux soins de nos concitoyennes et concitoyens.
Le texte issu de notre haute assemblée comporte de nombreuses régressions : moindre remboursement des consultations médicales et médicaments, 7 heures supplémentaires par an non rémunérés pour l'ensemble des salariés, retard dans la revalorisation des retraites...Nous proposions pour notre part des mesures alternatives, destinées à protéger les malades et les plus vulnérables et ce sans augmenter leur reste à charge, renforcer les moyens de l'hôpital public ou encore permettre un financement pérenne et équitable de notre protection sociale.
Un budget à suivre de près, dont l'issue définitive dépend du verdict de l'Assemblée nationale.
Je suis intervenue cet après-midi lors de l'examen de la proposition de loi sur la prise en charge de la sclérose latérale amyotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Charcot.
Je remercie mon collègue sénateur drômois Gilbert Bouchet, à qui j'ai fait part de tout mon soutien et mon amitié, de s'être emparé de ce sujet difficile, qui concerne chaque année plus de 1 000 nouvelles personnes et leurs proches aidants.
Ce texte, dont il est co-auteur avec Philippe Mouiller, leur apportera un soutien concret avec la mise en œuvre d'une procédure dérogatoire pour répondre de façon accélérée aux demandes d'adaptations du plan de compensation du handicap en cas de maladie évolutive grave de ce type : je me réjouis de son adoption unanime par le Sénat et espère qu'il se concrétisera rapidement dans la suite de la navette parlementaire.
J'ai eu le plaisir de faire la rencontre d'Anne Breton, une jeune femme sourde qui m'a impressionné par son parcours et sa grande curiosité pendant la journée DuoDay, organisée au Sénat avec l'implication de l'association Arpejeh, qui œuvre pour l'insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap, et la Fondation pour l'audition.
Nos échanges, très enrichissants, témoignent de l'intérêt d'organiser de tels moments d'immersion, qui permettent d'aller à la rencontre de l'autre dans sa diversité et d'offrir aux personnes en situation de handicap des outils supplémentaires afin de construire leur parcours professionnel.
Retour en vidéo sur ce temps précieux de rencontre
Comme mes collègues socialistes, je me suis opposée à l'adoption d'un budget de la sécurité sociale qui ne répond pas aux grands enjeux de santé publique.
A l'heure où l'hôpital public est en situation de grande fragilité financière et où l'accès en soin est de plus en plus compliqué pour nos compatriotes, le gouvernement et la droite sénatoriale préfèrent pénaliser les ménages en augmentant les franchises médicales et baissant les remboursement plutôt que de mettre à contribution les entreprises et actionnaires.
Je regrette également la fin de non recevoir opposée aux amendements visant à mettre en place une régulation de l'installation des médecins sur le territoire afin de répondre à la problématique de plus en plus prégnante des déserts médicaux.
J’étais présente ce 11 octobre à la cérémonie des lauréats organisée par l'ARSLA, l’association nationale pour la recherche sur la SLA, plus connue sous le nom de maladie de Charcot. Cette maladie neurodégénérative, qui entraîne une paralysie progressive des muscles, touche 1 600 nouvelles personnes chaque année : elle ne connaît pas à ce jour de traitement efficace.
Cette soirée, émouvante, a été ponctuée de témoignages de malades et d'aidants ainsi que de présentations de projets de recherche soutenus par l’association, qui manque aujourd’hui malheureusement de fond pour financer sa politique de recherche qu’elle souhaite intensifier. Dans ce combat, notre mobilisation doit être la plus large possible !
J'étais présente à Montoison, aux côtes de Jean-Marc Bouvier et de son équipe, pour inaugurer la Maison de Santé Pluriprofessionnelle. Un projet exemplaire, né d'une magnifique coopération entre élu·es et professionel·les de santé du territoire : toutes les conditions ont été réunies pour que la mayonnaise prenne et que tout le monde adhère au projet, et ce n'est jamais une mince affaire !
Socrate disait « Existe-t-il pour l'homme un bien plus précieux que la santé ? ». A chaque fois qu'elle nous fait défaut, à nous ou aux gens que nous aimons, nous savons que la réponse est non : rien n'est plus précieux que la santé, et elle est si fragile. La pandémie que nous avons traversée nous l'a rappelé collectivement avec violence, mais nous en faisons toutes et tous l'expérience, et nous sommes bien peu de choses lorsque notre corps nous abandonne.
Et si notre santé est ce que nous avons de plus précieux, il en va de même pour notre système de soin, qui lui-même n'est pas au mieux. Nos hôpitaux et celles et ceux qui y œuvrent avec dévouement sont en souffrance, partout nous manquons de généralistes mais aussi de spécialistes...
Dans un mois et demi, le projet de loi de finances de la sécurité sociale arrivera au Sénat, et il nous faudra être à la hauteur de l'enjeu, car les signaux d'alertes sont nombreux. Mais au milieu de ce constat glaçant et inquiétant, il y a des lueurs d'espoir : ce sont les solutions qui s'inventent dans nos territoires. Et en voici une magnifique. Pour moi, en tant que parlementaire, prendre part à une inauguration comme celle-ci, c'est bien sûr saluer votre travail, mais c'est surtout glisser dans mes bagages un nouvel exemple de terrain pour remonter avec à Paris et enrichir les débats dans l'hémicycle. Je pourrais leur dire que à Montoison, au cœur de la CCVD, nous avons une nouvelle maison de santé qui réunit généralistes, spécialistes, infirmière, mettant les soins à portée de toutes et tous, et que cela fonctionne car le fragile équilibre qui permet à l'ensemble des acteurs de la santé d'œuvrer ensemble a été trouvé.
Alors, merci et bravo à tous, à ton équipe Jean-Marc, et à toi, qui a porté ce dossier autant comme vice-président que comme Maire, de bout en bout.