Droit des femmes
J'étais en déplacement une semaine à New York pour assister à la 69e session annuelle de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW).
Une expérience inédite pour ma part, rythmée par des conférences organisées par l'ONU et de nombreux événement annexes portés par des pays et acteurs de la société civile mobilisés en faveur des droits des femmes.
La France s'est pour la part distinguée par l'organisation de plusieurs conférences autour d de la lutte contre le cyberharcèlement et les violences pornographiques, mettant à l'honneur pour cette deuxième thématique le rapport produit par le Sénat sur le sujet.
Conséquences de l'arrivée de Trump au pouvoir, montée en puissance des mouvements masculinistes et réactionnaires, situation des femmes dans les zones de conflits, à l'instar des Ukrainiennes avec lesquelles notre délégation a échangé, récits édifiants des femmes afghanes, qui se voient dénier tout droit à vivre. : le tableau dressé est sombre mais doit nous inviter à ne pas relâcher la mobilisation pour parvenir enfin à l'égalité des droits partout dans le monde !
Nouvelle audition hier dans le cadre du rapport "Femmes et sciences" en présence de six femmes scientifiques : Dr Kumiko Kotera, astrophysicienne et directrice de l'Institut d'astrophysique de Paris, Dr Marina Kvaskoff, épidémiologiste et chercheuse à l'Inserm, Pr Carole Mathelin, PU-PH de gynécologie-obstétrique et présidente de l'Académie nationale de chirurgie ; Dr Heïdi Sevestre, glaciologue, membre du programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique, et Dr Aleksandra Walczak, biophysicienne et membre de l'Académie des sciences.
Deux jours avant le 8 mars, leurs carrières scientifiques inspirantes nous rappellent que tous les horizons sont ouverts pour les femmes mais que les obstacles demeurent nombreux pour parvenir à leur juste représentation dans le milieu scientifique : nous allons continuer ensemble le chemin pour les lever !
Passionnant colloque organisé cette semaine à l'initiative de la Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale autour de l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle.
Au programme de nos échanges réunissant acteurs associatifs et politiques mobilisés autour de ces enjeux : les vagues réactionnaires contre l'enseignement de l'égalité et la lutte contre les stéréotypes de genre, la nécessité de sensibiliser dès le plus jeune âge les enfants au consentement pour mieux les protéger face aux violences sexuelles, ou encore l'impact délétère de la pornographie.
Autant de raisons de garantir dès la prochaine rentrée l'effectivité de cet enseignement et de renforcer la formation des personnels éducatifs autour de ces thématiques !
Lancement officiel cette semaine du rapport "Femmes et sciences", auquel j'aurais le plaisir de participer au cours des prochaines semaines comme co-rapporteure au sein de la Délégation aux Droits des Femmes du Sénat !
Au programme :
- visite de l'exposition photographique « Femmes au cœur de l'urgence » qui met à l'honneur les femmes dans le domaine des soins d'urgence.
- table ronde avec des membres de l'Académie des sciences pour évoquer les leviers à mobiliser pour lever les stéréotypes de genre et encourager l'accès des femmes aux carrières scientifiques tout au long de leur cursus scolaire et professionnel
J'ai eu le plaisir de répondre ce jeudi à l'invitation de la MSA (Mutualité sociale agricole) Languedoc pour une matinée consacrée aux femmes dans le milieu agricole et en ruralité, qui a débuté par la présentation d'un dispositif de ligne téléphonique d'écoute, initiative précieuse de cette caisse pour recueillir les difficultés exprimées au plus près du terrain.
Je suis revenue à cette occasion sur le rapport sénatorial "Femmes et ruralités", dont les constats et recommandations sont toujours d'actualité depuis sa parution en 2021 : merci à la MSA de s'être pleinement saisie de ce sujet avec son livre blanc "15 propositions pour les femmes en agriculture", qui vise à apporter des solutions concrètes pour améliorer leur statut, favoriser la conciliation de leur vie professionnelle et personnelle ou encore répondre à leurs besoins spécifiques en matière de santé.
Quel bonheur de participer cette semaine à mon premier déplacement en tant que co-rapporteure du rapport "Femmes et sciences" sur lequel nous plancherons au sein de la Délégation au Droits des Femmes à la rentrée 2025 !
Au programme : une visite de la Fondation "La main à la pâte" qui œuvre depuis bientôt 30 ans en faveur de l'éducation des jeunes aux sciences, notamment des filles, en mettant à disposition des équipes éducatives des ressources pour mener des projets de science et de technologie à l’école et au collège avec une attention particulière pour établissements en situés dans les territoires ruraux et dans les quartiers politiques de la ville.
A l'heure où la récente enquête Timss a pointé que la France est le pays où l’écart de performance entre filles et garçons en mathématiques en classe de CM1 est le plus important, il est précieux de disposer de retours de terrain sur les meilleurs leviers pour mettre fin aux stéréotypes et encourager les filles à prendre plaisir aux matières scientifiques, et ce dès le plus jeune âge !
L'introduction de la notion de consentement dans la définition pénale du viol fait aujourd'hui l'objet de nombreux débats, dans un contexte où le procès Mazan nous rappelle collectivement l'ampleur de ce phénomène et la prégnance des stéréotypes encore à l'œuvre pour minimiser de tels actes.
La Délégation aux Droits des Femmes du Sénat organisait à l'occasion du 25 novembre un colloque consacré à ce sujet pour faire le point sur l'impact de cette évolution du droit dans les pays qui l'ont mise en œuvre et sur les conséquences potentielles qu'elle aurait sur notre droit français.
Si les analyses divergent sur la pertinence et la forme que devrait prendre une telle réécriture, un impératif fait consensus : au-delà du droit, la lutte contre les violences sexuelles commises contre les femmes nécessite avant tout des moyens renforcés sur l'ensemble de la chaîne de prise en charge pour mieux accompagner les femmes victimes et garantir aux forces de l'ordre et à la justice les ressources nécessaires pour investiguer et juger dans de bonnes conditions des faits encore trop souvent tus.
Quelle force lors de notre marche contre les violences faites aux femmes ce 23 novembre au Poët Sigillat !
Un peu plus de 130 personnes (plus que le nombre d'habitants !), dont beaucoup d'élu·es et d'association (merci Cidff de la Drome , Réseau Femmes à l'Abri 26 , Les Chouettes, Le Planning familial Nyons, la LDH)
Un beau moment de mobilisation collective qui donne de l'énergie pour retourner porter notre combat contre les violences sexistes et sexuelles, et pour l'égalité entre les femmes et les hommes !
Merci à la Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale , aux mairies du Poët Sigillat et de Sainte Jalle, à la Gendarmerie de la Drôme et aux bénévoles pour leur aide dans cette organisation !