Patrimoine
J’ai eu le plaisir d’assister au colloque « le patrimoine des Arméniens », organisé par le ministère de la Culture en présence de l'ambassadrice de la République d'Arménie Hasmik Tolmajian.
Transmission de la mémoire de la diaspora arménienne sur notre territoire français, patrimoine arménien au Proche et au Moyen-Orient, place des nouvelles technologies dans sa sauvegarde…autant de tables rondes passionnantes qui ont rythmé cette journée.
Je garde à l’esprit la conclusion vibrante de Bruno Favel, chef de la mission du patrimoine mondial au ministère, sur la nécessité de ne pas laisser sombrer le peuple arménien dans l’indifférence : une alerte salutaire, quelques mois après la reconquête brutale par l’Azerbaïdjan du territoire du Haut-Karabakh, qui cessera officiellement d’exister le 1ᵉʳ janvier 2024.
Hier à Forcalquier s’est tenue l’assemblée générale constitutive de la Maison du Patrimoine Culturel des Lavandes de Provence.
J’ai participé avec un grand bonheur à ce moment fort du projet de candidature des« paysages culturels des lavandes » au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cette « maison », association essentielle pour porter la candidature, sera à la fois un lieu d’échanges, de partage et de mise en commun du travail et des énergies, mais aussi un lieu d’accueil de toutes celles et tous ceux qui souhaitent accompagner cette candidature.
La démarche prend forme, cela me réjouit comme je pense de nombreuses et nombreux habitants de nos territoires où la lavande est un symbole de nos paysages, ancré dans notre culture locale.
J'ai été très heureuse de participer à l'inauguration de l'extension du local des chars du corso de Nyons, ce corso centenaire qui est l'un des fleurons des corso de Provence.
Cette extension de 170 m² était nécessaire à la fois pour sécuriser les lieux en séparant mieux les activités de soudure de celles de confection des décorations, et pour offrir plus d'espace aux bénévoles qui prépare cet événement tout au long de l'année. Bravo à la municipalité de Nyons pour cet investissement qui soutient l'activité associative.
C'était aussi pour moi l'occasion de féliciter publiquement les responsables et les membres du Comité des Fêtes et des Loisirs et de les remercier publiquement pour tous les bons moments que nous passons chaque année grâce au travail extraordinaire qu'ils accomplissent.
Le corso fait partie de notre patrimoine culturel immatériel à la protection duquel je suis particulièrement attachée. Il reste encore à faire pour améliorer sa reconnaissance et mieux accompagner ceux qui le valorisent et le protègent comme le souligne le rapport de la mission du Sénat à laquelle j'ai participé en 2021.
Nous avons examiné hier dans la soirée les crédits alloués à la culture dans le cadre du budget 2024.
Je suis intervenue au nom de mon groupe socialiste pour évoquer les moyens dédiés au patrimoine : si j'ai salué dans mon intervention la hausse budgétaire programmée pour l'année prochaine, j'ai aussi tenu à faire part de quelques points d'alertes, liés notamment aux problématiques rencontrées par les petites collectivités dans la préservation de leur patrimoine.
Je regrette ainsi le rejet de mes deux amendements visant respectivement à renforcer les effectifs des Unités Départementales de l'Architecture et du Patrimoine et créer un fonds d'expérimentation permettant aux Directions régionales des Affaires culturelles de proposer une assistance à maîtrise d'ouvrage à titre gracieux pour les collectivités, afin de répondre aux problématiques concrètes constatées sur le terrain.
Au regard de l'évolution globalement positive du budget, je me suis toutefois exprimée, ainsi que mes collègues socialistes, en faveur de son adoption.
Les travaux budgétaires ont été marqués cette semaine au Sénat par l'examen en commission culture des crédits alloués au Patrimoine.
Si j'ai salué dans mon intervention la hausse budgétaire programmée pour l'année prochaine, j'ai aussi tenu à faire part de quelques points d'alertes qui impactent nos territoires : manque d'effectifs des Unités Départementales de l’Architecture et du Patrimoine, moyens insuffisants pour l'archéologie préventive, prise en compte toujours lacunaire du bâti ancien dans les politiques de rénovation énergétique...
Autant d'éléments sur lesquels nous aurons l'occasion de revenir en séance !
Plaisir d'intervenir ce matin lors de la table ronde organisée par la commission culture pour les 20 ans de la Convention UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, en tant que co-rapporteure du rapport "Le patrimoine culturel immatériel, un patrimoine vivant."
Depuis la publication il y a deux ans de ce rapport, que le ministère de la culture s'est approprié comme feuille de route, plusieurs de nos recommandations se sont concrétisées: valorisation du patrimoine culturel immatériel dans le cadre des journées européennes du patrimoine cette année, éveil des jeunes générations par l'éducation artistique et culturelle, sensibilisation des élu.es avec l'organisation de formations dédiées, nomination de référent.es au sein des DRAC...
Les chantiers restent pourtant nombreux pour continuer à valoriser ce patrimoine, véritable ADN de nos territoires ! Je tiens à ce titre à remercier l'ensemble des intervenant.es de cette table ronde - Fumiko Ohinata, cheffe de l'Unité du PCI à l'UNESCO, Pierre Sanner, président de l'association France PCI, Lily Martinet et Thomas Mouzard, chargés de mission au Ministère de la Culture, Cédric Taurisson, directeur de la Maison des cultures du monde et Jean-Pierre Leleux, ancien collègue sénateur et ancien maire de Grasse - qui œuvrent au quotidien pour le faire rayonner dans sa diversité et assurer sa sauvegarde.
A l'initiative des responsables de la filière des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, les salons de la Présidence du Sénat ont accueilli ce lundi dernier, un colloque dont l'objectif était de proposer aux parlementaires et acteurs de la filière présents un panorama complet de la situation des huiles essentielles.
Les différents orateurs ont ainsi fait le point de la situation de la filière, des avancées scientifiques concernant l'analyse des huiles essentielles, des défis posés par la révision des règlements européens CLP et REACH ainsi que du travail en cours pour la candidature des paysages culturels de lavande à l'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. J'ai pour ma part introduit avec grand plaisir l'intervention de Nadia BEDAR, Directrice de la candidature.
Aux côtés de plusieurs autres élus et acteurs drômois de la filière, je me suis réjouie du tout récent vote par le Parlement européen, d'une dérogation dans le cadre du règlement CLP, permettant de continuer à évaluer les huiles essentielles de manière globale.
Très satisfaite d'avoir pu mettre en lumière au sein de la chambre des territoires, cette filière d'excellence qui fait partie de l'ADN de la Drôme, je suis convaincue qu'en cas de besoin, il sera plus aisé à l'avenir de mobiliser le soutien collectif des sénateurs pour accompagner les démarches de la filière.
Je me suis dépêchée de rentrer du Sénat pour me rendre au Pègue, afin d'assister à la sortie du livre "Le Pègue : une aventure archéologique en Drôme provençale".
C'est un exemple formidable des belles aventures qui naissent grâce à l'archéologie préventive, l'un des premiers sujets que j'ai eu en charge à mon arrivée au Sénat et que je continue à porter avec enthousiasme.
La nouvelle réserve de fouilles a permis de continuer à développer le musée archéologique et d’améliorer nos connaissances de l’histoire gallo-romaine du Pègue, notamment en confirmant que le site gallo-romain s’étend au sud, et en mettant au jour des traces d’occupations datant de l’âge de bronze. Autant de nouveaux éléments qui fournissent plus d’outils pédagogiques afin de transmettre cet héritage aux nouvelles générations.
Ce nouvel ouvrage est une pierre de plus, et une pierre conséquente, apportée pour rendre accessible à toutes et à tous les connaissances rassemblées grâce aux fouilles du Pègue : j’ai hâte de le lire, et je suis certaine que c'est un condensé d’émerveillement. On a parfois tendance à oublier de prendre le temps de s’émerveiller : pourtant, en contemplant notre histoire, nous prenons toute la dimension du sens du mot humanité, et c’est à la fois bouleversement et follement réjouissant.
Journée chargée au Sénat, avec l'adoption de deux rapports d'information portant sur la transition écologique du bâti.
Le premier, mené au sein de la commission culture du Sénat, vise à mieux concilier préservation du patrimoine et accélération de la transition écologique.
Adaptation du diagnostic de performance énergétique aux spécificités du bâti ancien, meilleure formation des professionnels de la rénovation aux spécificités du bâti ancien, soutien de la recherche dans ce domaine : autant de solutions concrètes à des préoccupations exprimées de longues dates sur le sujet.
Il en est également ressorti un impératif, celui de sensibiliser les collectivités aux enjeux et aux modalités d'une rénovation respectueuse du bâti ancien et de réorienter en ce sens les aides financières apportées, d'autant que ce patrimoine du quotidien est un vrai marqueur d'identité de nos territoires.
Le second porte "Le bâti scolaire à l'épreuve de la transition écologique" : il conclut près six mois d'auditions et de déplacements menés dans le cadre de la mission d'information éponyme dont je suis membre.
Impératif climatique, coût de l'énergie, évolution des pratiques pédagogiques, bien-être des élèves : autant de thèmes abordés au détour de nos travaux, qui nous ont permis d'aborder l'avenir des 51 000 écoles, collèges et lycées que compte notre pays.
Complexité de l'écosystème de la rénovation énergétique et des projets à mener, coût très élevé des projets : les collectivités locales, en première ligne sur le sujet, doivent bénéficier d'un appui suffisant en matière d'ingénierie et de financement pour relever ce défi de taille !