Sur le terrain
Les maires ruraux de la Drôme ont tenu leur assemblée générale ce samedi, accueillis par Sébastien Bernard, Maire de Buis-les-Baronnies, qui a souligné le potentiel d'inventivité et d'adaptation dans une ruralité qui souhaite être mieux entendue.
Sous la direction d'Aurélien Ferlay, Président de l'association, et en présence de Monsieur le Préfet de la Drôme, le débat a permis aux nombreux maires et élu·es présent·es de poser des questions sur leurs principaux sujets de préoccupation actuels.
Une grande partie à concerné l'eau sous tous ses aspects : préservation de la ressource, sobriété, utilisation des eaux grises, possibilité de stockage, défense contre l'incendie mais aussi, bien sûr, le transfert de compétence aux intercommunalités. Parmi les autres questions débattues : l'urbanisme et l'objectif « zéro artificialisation nette » à l'horizon 2050, la perte d'autonomie financière des collectivités ou encore l'expansion de la présence du loup et les menaces sur le pastoralisme.
Ces moments d'échanges, où je retrouve des élu·es venus de toute la Drôme, me tiennent toujours à cœur, et j'y reviens chaque année avec plaisir.
En ce 16 octobre, nous avions prévu d'honorer la mémoire de Samuel Paty, trois ans après son assassinat. Le nom de Dominique Bernard, professeur de lettres victime, à son tour, du terrorisme islamiste vendredi à Arras, est venu s'ajouter au sien. Dans tout le pays, aujourd'hui, nous rendions hommage à tous deux.
Pour ma part, je suis revenue dans les murs de mon ancien établissement à Nyons, le lycée Roumanille, où j'ai enseigné tant d'années, pour participer aux côtés des équipes éducatives et élèves à la minute de silence, suivie d'un temps d'échanges. Merci à la proviseur Madame Vincent, à toute l'équipe de l'établissement et en particulier à Monsieur Vaz pour leur accueil. Ma collaboratrice était quant à elle présente au rassemblement organisé à Valence.
L'obscurantisme religieux a choisi de les frapper parce qu'ils étaient de celles et ceux qui enseignent la laïcité à nos enfants, et qui œuvrent au quotidien pour leur permettre de devenir des citoyennes et des citoyens éclairés, en leur transmettant le savoir indispensable à l'émancipation.
Au-delà de la sidération engendrée par la violence d'un tel acte, il nous faut réaffirmer la nécessité de faire bloc, ensemble, aux côtés de celles et ceux qui assurent notre avenir en instruisant notre jeunesse. Ce soir, nous pleurons. Demain, nous relevons la tête pour reconstruire : la seule réponse, c'est la République vivante, partout, tout le temps, pour tout le monde, d'où que l'on vienne.
J'ai eu le plaisir de prendre part à la Journée nationale de Solidarité Femmes consacrée aux violences faites aux femmes en milieu rural pour présenter aux associations membres de ce réseau le rapport sénatorial "Femmes et ruralités : en finir avec les zones blanches de l'égalité", toujours d'actualité depuis sa publication il y a deux ans.
Merci pour l'invitation et félicitations pour l'organisation de cette passionnante journée de travail, qui met en lumière les initiatives qui essaiment dans les territoires ruraux et l'importance d'amplifier le soutien qui leur est apporté !
J’ai passé une très belle journée à la Foire Bio de Montfroc, où se retrouvent, comme tous les premiers week-ends d’octobre producteurs, artisans et créateurs autour des produits et matériaux naturels.
Le grand marché automnal de cette petite commune des Hautes Baronnies a aussi été l’occasion de rencontres et d’échanges tant avec des élus qu’avec des éleveurs du territoire.
Tous ces moments alimentent mon activité de sénatrice et me sont indispensables pour toujours faire le lien entre la loi que je vote et le vécu des citoyennes et des citoyens.
A l'appel de l'association Sauv'Eaux, près d'une centaine de maires et d'élu·es drômois·es étaient rassemblés samedi à Saoû pour dire non à l'obligation de transfert aux communautés de communes des compétences eau et assainissement.
J'ai tenu à être aux côtés de Roland Peyron, président de l'association, et de Raphaël Paillot, Maire de Saoû, pour soutenir leur démarche qui n'est pas un refus de la possibilité d'un tel transfert, mais la volonté de permettre aux communes qui le souhaitent de conserver cette compétence essentielle.
Depuis 2017, le Sénat a adopté plusieurs propositions de loi visant à revenir à un transfert facultatif qui n'ont jamais passé l'écueil de l'Assemblée Nationale, mais ont eu le mérite de faire bouger les lignes, avec un décalage du transfert obligatoire à 2026 et l'instauration de divers assouplissements.
Alors que le gouvernement et le Président de la République entretiennent le flou sur de nouvelles possibilités d'assouplissement, je réaffirme qu'il faut faire confiance aux maires et aux élu·es locales et locaux pour décider du niveau de gouvernance le plus pertinent pour un service de l'eau de qualité, pour toutes et tous, au meilleur prix et respectueux de l'environnement.
J'étais présente à Montoison, aux côtes de Jean-Marc Bouvier et de son équipe, pour inaugurer la Maison de Santé Pluriprofessionnelle. Un projet exemplaire, né d'une magnifique coopération entre élu·es et professionel·les de santé du territoire : toutes les conditions ont été réunies pour que la mayonnaise prenne et que tout le monde adhère au projet, et ce n'est jamais une mince affaire !
Socrate disait « Existe-t-il pour l'homme un bien plus précieux que la santé ? ». A chaque fois qu'elle nous fait défaut, à nous ou aux gens que nous aimons, nous savons que la réponse est non : rien n'est plus précieux que la santé, et elle est si fragile. La pandémie que nous avons traversée nous l'a rappelé collectivement avec violence, mais nous en faisons toutes et tous l'expérience, et nous sommes bien peu de choses lorsque notre corps nous abandonne.
Et si notre santé est ce que nous avons de plus précieux, il en va de même pour notre système de soin, qui lui-même n'est pas au mieux. Nos hôpitaux et celles et ceux qui y œuvrent avec dévouement sont en souffrance, partout nous manquons de généralistes mais aussi de spécialistes...
Dans un mois et demi, le projet de loi de finances de la sécurité sociale arrivera au Sénat, et il nous faudra être à la hauteur de l'enjeu, car les signaux d'alertes sont nombreux. Mais au milieu de ce constat glaçant et inquiétant, il y a des lueurs d'espoir : ce sont les solutions qui s'inventent dans nos territoires. Et en voici une magnifique. Pour moi, en tant que parlementaire, prendre part à une inauguration comme celle-ci, c'est bien sûr saluer votre travail, mais c'est surtout glisser dans mes bagages un nouvel exemple de terrain pour remonter avec à Paris et enrichir les débats dans l'hémicycle. Je pourrais leur dire que à Montoison, au cœur de la CCVD, nous avons une nouvelle maison de santé qui réunit généralistes, spécialistes, infirmière, mettant les soins à portée de toutes et tous, et que cela fonctionne car le fragile équilibre qui permet à l'ensemble des acteurs de la santé d'œuvrer ensemble a été trouvé.
Alors, merci et bravo à tous, à ton équipe Jean-Marc, et à toi, qui a porté ce dossier autant comme vice-président que comme Maire, de bout en bout.
Ce samedi, nous inaugurions la rénovation du centre-bourg de Aouste-sur-Sye. Une véritable réussite, qui allie l'histoire et le patrimoine naturel de la commune tout en la tournant vers l'avenir. C'était une très belle fête, qui a su rassembler les aoustoises et les aoustois en nombre !
Je vous souhaite à toutes et à tous de profiter pleinement de ce lieu rénové, d'y passer de beaux moments à palabrer et à continuer à inventer collectivement les solutions pour vivre mieux demain dans nos territoires ruraux comme vous savez si bien le faire dans la Vallée de la Drôme, ou simplement à profiter de ce cadre pour partager des instants heureux, à contempler nos paysages ou le ciel étoilé.
Cette année c’est le Vaucluse qui a accueilli l’Assemblée Générale de la Fédération Française des Trufficulteurs à Pernes-les-Fontaines. En tant que Sénatrice de la Drôme, premier département producteur, mais aussi en tant que Présidente de la section d’études des cultures traditionnelles et spécialisées du Sénat, j’ai participé avec plaisir aux riches échanges de la filière.
Outre les efforts des trufficultrices et trufficulteurs pour mieux structurer leur filière, de nombreux sujets ont été abordés et notamment le développement de la qualité des plants truffiers, l’adaptation au réchauffement climatique et en particulier la question de l’arrosage des truffières, ou la taxe de défrichement.
Le Président Alain Ambialet et son équipe peuvent compter sur mon soutien sur le plan législatif comme auprès des services ministériels pour faire avancer la trufficulture française.