Sur le terrain
En ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous étions plus de 200 à marcher entre St Ferreol Trente Pas et Condorcet.
Merci à toutes et à tous pour votre mobilisation, ici dans les Baronnies, ailleurs en Drôme, et partout en France !
Cette marche conclut une belle semaine de mobilisation en Drôme :
- marche contre les violences à St Restitut le 18 novembre
- portes ouvertes du CIDFF 26 de la Drôme le 20 novembre, pour revenir sur les actions de terrain si précieuses et leurs besoins de financement
- signature de la charte sur le marché de Mairie de Taulignan avec les élu·es locales et locaux le 24 novembre
- et, également ce 25 novembre, la marche contre les violences faites aux femmes à Anneyron, au lac de l'Argentelle, pour une marche et la pièce de théâtre sur les violences sexuelles, suivie d'un temps d'échanges, au centre social Martin Luther King à Livron-sur-Drôme.
Avec mes collègues sénateurs Lucien Stanzione (84) et Jean-Yves Roux (04), nous avons une nouvelle fois conviée la filière lavandicole à Aurel, dans le Vaucluse afin de faire un point sur leur situation face à l'accumulation des difficultés subie par les productrices et les producteurs.
Cette réunion a permis de faire le point sur l'utilisation de l'aide à la filière de 10 millions d'euros que bous avions obtenue et en particulier sur la nécessité de s'assurer que le reliquat de 4 millions qui n'a pu être attribué, sera bien utilisé pour des actions collectives de la filière.
Des éléments ont aussi été apportés sur le calendrier de révision des réglementations européennes et sur l'avancée de la démarche de candidature des paysages culturels des lavandes au patrimoine mondial UNESCO.
Au-delà du soutien de court terme, la filière pourrait faire remonter ses besoins structurels et, à travers une implication importante des productrices et des producteurs, ainsi mettre en œuvre une démarche commune aux trois départements qui pourrait être élargie à l'ensemble des filières en difficulté des territoires de montagne sèche.
Retour sur la Sainte-Geneviève organisée en commun par les compagnies de Gendarmerie de Nyons et de Pierrelatte et à laquelle j’ai participé avec grand plaisir, la semaine dernière à Grignan.
Cérémonie traditionnelle de rassemblement de la communauté des gendarmes, j’apprécie particulièrement ces moments conviviaux d'échanges autour du travail de la gendarmerie et de valorisation des missions indispensables qu’elle remplit au service de la population, tout particulièrement dans nos territoires ruraux
Nous avons notamment eu l'occasion d'échanger sur les besoins de rénovation des bâtiments de gendarmerie, sujet important pour les conditions de travail des gendarmes et que je suis avec attention.
Plaisir de retrouver les maires de la Drôme au Congrès de l'AMF26 !
Chaque année, c'est l'occasion d'échanger sur tous les sujets de préoccupation des élu·es locales et locaux : difficultés autour des inondations dans le nord-Drôme, fonctionnement du FCTVA, compétence eau et assainissement, juste application du ZAN, désertification médicale, accès aux services publics...
Et nous en profitons aussi pour partager des moments conviviaux, et pour discuter de la meilleure de construire l'avenir pour nos communes drômoises !
Les maires ruraux de la Drôme ont tenu leur assemblée générale ce samedi, accueillis par Sébastien Bernard, Maire de Buis-les-Baronnies, qui a souligné le potentiel d'inventivité et d'adaptation dans une ruralité qui souhaite être mieux entendue.
Sous la direction d'Aurélien Ferlay, Président de l'association, et en présence de Monsieur le Préfet de la Drôme, le débat a permis aux nombreux maires et élu·es présent·es de poser des questions sur leurs principaux sujets de préoccupation actuels.
Une grande partie à concerné l'eau sous tous ses aspects : préservation de la ressource, sobriété, utilisation des eaux grises, possibilité de stockage, défense contre l'incendie mais aussi, bien sûr, le transfert de compétence aux intercommunalités. Parmi les autres questions débattues : l'urbanisme et l'objectif « zéro artificialisation nette » à l'horizon 2050, la perte d'autonomie financière des collectivités ou encore l'expansion de la présence du loup et les menaces sur le pastoralisme.
Ces moments d'échanges, où je retrouve des élu·es venus de toute la Drôme, me tiennent toujours à cœur, et j'y reviens chaque année avec plaisir.
En ce 16 octobre, nous avions prévu d'honorer la mémoire de Samuel Paty, trois ans après son assassinat. Le nom de Dominique Bernard, professeur de lettres victime, à son tour, du terrorisme islamiste vendredi à Arras, est venu s'ajouter au sien. Dans tout le pays, aujourd'hui, nous rendions hommage à tous deux.
Pour ma part, je suis revenue dans les murs de mon ancien établissement à Nyons, le lycée Roumanille, où j'ai enseigné tant d'années, pour participer aux côtés des équipes éducatives et élèves à la minute de silence, suivie d'un temps d'échanges. Merci à la proviseur Madame Vincent, à toute l'équipe de l'établissement et en particulier à Monsieur Vaz pour leur accueil. Ma collaboratrice était quant à elle présente au rassemblement organisé à Valence.
L'obscurantisme religieux a choisi de les frapper parce qu'ils étaient de celles et ceux qui enseignent la laïcité à nos enfants, et qui œuvrent au quotidien pour leur permettre de devenir des citoyennes et des citoyens éclairés, en leur transmettant le savoir indispensable à l'émancipation.
Au-delà de la sidération engendrée par la violence d'un tel acte, il nous faut réaffirmer la nécessité de faire bloc, ensemble, aux côtés de celles et ceux qui assurent notre avenir en instruisant notre jeunesse. Ce soir, nous pleurons. Demain, nous relevons la tête pour reconstruire : la seule réponse, c'est la République vivante, partout, tout le temps, pour tout le monde, d'où que l'on vienne.
J'ai eu le plaisir de prendre part à la Journée nationale de Solidarité Femmes consacrée aux violences faites aux femmes en milieu rural pour présenter aux associations membres de ce réseau le rapport sénatorial "Femmes et ruralités : en finir avec les zones blanches de l'égalité", toujours d'actualité depuis sa publication il y a deux ans.
Merci pour l'invitation et félicitations pour l'organisation de cette passionnante journée de travail, qui met en lumière les initiatives qui essaiment dans les territoires ruraux et l'importance d'amplifier le soutien qui leur est apporté !
J’ai passé une très belle journée à la Foire Bio de Montfroc, où se retrouvent, comme tous les premiers week-ends d’octobre producteurs, artisans et créateurs autour des produits et matériaux naturels.
Le grand marché automnal de cette petite commune des Hautes Baronnies a aussi été l’occasion de rencontres et d’échanges tant avec des élus qu’avec des éleveurs du territoire.
Tous ces moments alimentent mon activité de sénatrice et me sont indispensables pour toujours faire le lien entre la loi que je vote et le vécu des citoyennes et des citoyens.
A l'appel de l'association Sauv'Eaux, près d'une centaine de maires et d'élu·es drômois·es étaient rassemblés samedi à Saoû pour dire non à l'obligation de transfert aux communautés de communes des compétences eau et assainissement.
J'ai tenu à être aux côtés de Roland Peyron, président de l'association, et de Raphaël Paillot, Maire de Saoû, pour soutenir leur démarche qui n'est pas un refus de la possibilité d'un tel transfert, mais la volonté de permettre aux communes qui le souhaitent de conserver cette compétence essentielle.
Depuis 2017, le Sénat a adopté plusieurs propositions de loi visant à revenir à un transfert facultatif qui n'ont jamais passé l'écueil de l'Assemblée Nationale, mais ont eu le mérite de faire bouger les lignes, avec un décalage du transfert obligatoire à 2026 et l'instauration de divers assouplissements.
Alors que le gouvernement et le Président de la République entretiennent le flou sur de nouvelles possibilités d'assouplissement, je réaffirme qu'il faut faire confiance aux maires et aux élu·es locales et locaux pour décider du niveau de gouvernance le plus pertinent pour un service de l'eau de qualité, pour toutes et tous, au meilleur prix et respectueux de l'environnement.