Sur le terrain
J'étais présente à Montoison, aux côtes de Jean-Marc Bouvier et de son équipe, pour inaugurer la Maison de Santé Pluriprofessionnelle. Un projet exemplaire, né d'une magnifique coopération entre élu·es et professionel·les de santé du territoire : toutes les conditions ont été réunies pour que la mayonnaise prenne et que tout le monde adhère au projet, et ce n'est jamais une mince affaire !
Socrate disait « Existe-t-il pour l'homme un bien plus précieux que la santé ? ». A chaque fois qu'elle nous fait défaut, à nous ou aux gens que nous aimons, nous savons que la réponse est non : rien n'est plus précieux que la santé, et elle est si fragile. La pandémie que nous avons traversée nous l'a rappelé collectivement avec violence, mais nous en faisons toutes et tous l'expérience, et nous sommes bien peu de choses lorsque notre corps nous abandonne.
Et si notre santé est ce que nous avons de plus précieux, il en va de même pour notre système de soin, qui lui-même n'est pas au mieux. Nos hôpitaux et celles et ceux qui y œuvrent avec dévouement sont en souffrance, partout nous manquons de généralistes mais aussi de spécialistes...
Dans un mois et demi, le projet de loi de finances de la sécurité sociale arrivera au Sénat, et il nous faudra être à la hauteur de l'enjeu, car les signaux d'alertes sont nombreux. Mais au milieu de ce constat glaçant et inquiétant, il y a des lueurs d'espoir : ce sont les solutions qui s'inventent dans nos territoires. Et en voici une magnifique. Pour moi, en tant que parlementaire, prendre part à une inauguration comme celle-ci, c'est bien sûr saluer votre travail, mais c'est surtout glisser dans mes bagages un nouvel exemple de terrain pour remonter avec à Paris et enrichir les débats dans l'hémicycle. Je pourrais leur dire que à Montoison, au cœur de la CCVD, nous avons une nouvelle maison de santé qui réunit généralistes, spécialistes, infirmière, mettant les soins à portée de toutes et tous, et que cela fonctionne car le fragile équilibre qui permet à l'ensemble des acteurs de la santé d'œuvrer ensemble a été trouvé.
Alors, merci et bravo à tous, à ton équipe Jean-Marc, et à toi, qui a porté ce dossier autant comme vice-président que comme Maire, de bout en bout.
Ce samedi, nous inaugurions la rénovation du centre-bourg de Aouste-sur-Sye. Une véritable réussite, qui allie l'histoire et le patrimoine naturel de la commune tout en la tournant vers l'avenir. C'était une très belle fête, qui a su rassembler les aoustoises et les aoustois en nombre !
Je vous souhaite à toutes et à tous de profiter pleinement de ce lieu rénové, d'y passer de beaux moments à palabrer et à continuer à inventer collectivement les solutions pour vivre mieux demain dans nos territoires ruraux comme vous savez si bien le faire dans la Vallée de la Drôme, ou simplement à profiter de ce cadre pour partager des instants heureux, à contempler nos paysages ou le ciel étoilé.
Cette année c’est le Vaucluse qui a accueilli l’Assemblée Générale de la Fédération Française des Trufficulteurs à Pernes-les-Fontaines. En tant que Sénatrice de la Drôme, premier département producteur, mais aussi en tant que Présidente de la section d’études des cultures traditionnelles et spécialisées du Sénat, j’ai participé avec plaisir aux riches échanges de la filière.
Outre les efforts des trufficultrices et trufficulteurs pour mieux structurer leur filière, de nombreux sujets ont été abordés et notamment le développement de la qualité des plants truffiers, l’adaptation au réchauffement climatique et en particulier la question de l’arrosage des truffières, ou la taxe de défrichement.
Le Président Alain Ambialet et son équipe peuvent compter sur mon soutien sur le plan législatif comme auprès des services ministériels pour faire avancer la trufficulture française.
Journée dense et très enrichissante en tournée dans plusieurs communes du Tricastin en compagnie de mon suppléant, Aurélien Ferlay !
A Commune d'Allan ,Ville de Donzère , Mairie Les Granges-Gontardes , Mairie de La Garde-Adhémar et Ville de Pierrelatte nous avons été reçus par des équipes d'élus énergiques et irradiant la bonne humeur !! Blague à part, elles et ils nous ont fait part de projets souvent inventifs et toujours pensés dans la perspective de la transition écologique (gestion maitrisée de l'eau, des énergies et utilisation de matériaux renouvelables, etc.)
Au-delà, les élus ont souhaité aborder avec nous de nombreux sujets parmi lesquels la réduction des moyens financiers des collectivités (dotations, recettes fiscales, soutien à l'investissement) ; les interrogations concernant le futur de transfert des compétences eau et assainissement aux communautés de communes ; l'accès à la santé ou encore les questions liées à l'urbanisme.
J'ai fait aussi moisson de plusieurs interrogations spécifiques que je vais relayer dans les jours prochains auprès des ministères concernés.
Sur mon initiative, le cabinet du Ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire a accepté de rencontrer des représentants du Syndicat de l’Abricot des Baronnies ainsi que des élus locaux au sujet du contexte exceptionnel dans lequel sont plongés les productrices et producteurs d’abricots des Baronnies.
Après 6 années consécutives de gel tardif, la belle récolte qui s’annonçait cette année a subi plusieurs orages de grêle, impactant en moyenne 47% de la récolte mais jusqu’à 100% pour certains. Toutefois la plupart ne seront pas ou peu indemnisés en raison de l’entrée en vigueur au 1er janvier 2023 du nouveau mode de gestion des aléas climatiques, visant à favoriser la souscription de l’assurance-récolte. Or, les indemnisations par les assurances comme par le Fonds de Solidarité Nationale étant maintenant basées sur les références historiques de chaque exploitation, celles-ci sont trop faibles.
Avec en plus des cultures de diversification en difficulté (lavandes, plantes à parfum, vigne, élevage, etc…) qui ne permettent pas de soutenir la trésorerie des exploitations, les producteurs comme les élus ont demandé que puisse être accordé aux exploitations concernées une aide exceptionnelle qui prenne en compte ce contexte vraiment exceptionnel.
Les conseillers ministériels ont pris le temps d’écouter l’ensemble de ces éléments. Nous leur avons demandé d’étudier la possibilité d’une telle aide et ils se sont engagés à apporter des réponses sur certains points de la réforme de l’assurance récolte qui sont bloquants pour les producteurs d’Abricots des Baronnies. Pour ma part, je veillerai à ce que des réponses à nos demandes soient données rapidement.
Avec les ravages provoqués par la chenille noctuelle, une partie importante des lavandicultrices et des lavandiculteurs sont aujourd’hui dans une situation économique très grave.
Organisée par Ppam de France, la Fdsea Drôme et la Chambre d'agriculture de la Drôme, la réunion « Crises et calamité plantes à parfum » qui s’est tenue au CFPPA de Nyons a permis aux productrices et aux producteurs de lavande, lavandin et plantes à parfum de venir exprimer leur désarroi, leur incompréhension et parfois leur colère devant l’accumulation d’événements désastreux qui les touche depuis plusieurs mois.
Face à eux, les services de la DDT, de la MSA et du Crédit Agricole ont exprimé leur soutien et leur engagement à mettre en œuvre tous les moyens dont ils disposent pour leur apporter de l’aide, tout en convenant que ce ne pourrait être qu’un accompagnement.
Avec les autres élus présents et les responsables de la filière nous avons exprimé notre volonté de relayer la détresse des productrices et producteurs afin que d’une part des aides exceptionnelles puissent leur être apportées et d’autre part que des études soient engagées pour éviter une nouvelle attaque de la cheville noctuelle l’an prochain.
Quelle belle initiative que ce premier Festival du Vinsobres !
Il faut dire qu'avec 2400 Ha plantés en vigne sur les 3500 que comptent la commune, la viticulture fait partie de l'ADN de Vinsobres. Ce terroir d'exception, nous offre le seul cru viticole, de la Drôme Provençale : un vin à la fois puissant et gouleyant, avec des arômes de fruits et d'épices, un vin généreux comme les vinsobraises et les vinsobrais.
Vinsobres méritait bien un festival ! Festival de goûts avec ses cuvées issues des différents terroirs de la commune, et élaborées par diverses mains vinificatrices. Mais aussi moment festif dans une ambiance décontractée et sympathique, émaillée d'animations musicales et artistiques comme ces artistes venus grapher sur des lettres géantes formant le mot VINSOBRES.
Une grande réussite pour cet événement, organisé de main de maître par le Comité des Vignerons de Vinsobres autour du Président Philippe CHAUME, en présence du Sous-Préfet de Nyons, Philippe NUCHO, de Claude SOMAGLINO, Maire de Vinsobres, de Claude CALOÏ, 1er Adjoint, et de Pierre BONNEFOI, Président de la Cave coopérative La Vinsobraise.
A l'invitation de Nadia Bedar, directrice de la candidature des « paysages culturels de lavandes » au patrimoine mondial de l'UNESCO, j'ai participé à la visite dans la Drôme d'Eric Meilhoc, Président, et de Véronique Dupont, Présidente d'honneur, de la Société Française des Parfumeurs.
Reçus par Alain et Cécile Aubanel sur leur exploitation et distillerie à Chamaloc, ils ont pu découvrir les magnifiques paysages de lavande et leur contexte culturel, dans nos territoires où la lavande fait, à un degré ou un autre, partie de la vie de chacune et de chacun.
Les représentants de la SFP ont confirmé leur volonté de s'engager dans la structure porteuse de la candidature comme ils l'avaient fait pour « Les savoir-faire liés au parfum en pays de Grasse » inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2018. En lien avec la candidature, ils ont souhaité dédier le Prix du jeune parfumeur international 2025 aux lavandes.
Leur visite s'est poursuivie vers le sud drômois avant une nouvelle journée dans les Alpes de Haute Provence et le Vaucluse, autres territoires majeurs des paysages culturels de lavandes.