Sur le terrain
Si heureuse de célébrer la Sainte Barbe avec les sapeurs pompiers de Séderon, dans ce village si important pour moi, car j'y ai passé tant de moments heureux dans mon enfance.
Il n'y a pas de meilleur endroit pour saluer et soutenir l'action et l'engagement de nos sapeurs pompiers au service de toutes et tous, en particulier dans nos territoires : vous représentez historiquement un service public qui repose sur la complémentarité entre les volontaires et les professionnels, mais qui s'appuie aussi sur un maillage territorial dense, ce qui en fait l'un des derniers services publics réellement de proximité.
Votre présence humaine, partout sur le terrain, est indispensable pour nos territoires ruraux : vous répondez présents sur les incendies, mais aussi sur les accidents de la vie, qui peuvent prendre de multiples formes. Vous êtes mobilisés sur bien des évènements pour garantir la sécurité de toutes et tous, et venir en aide aux personnes : c'est une véritable mission de service public, inestimable. Merci !
C'est avec beaucoup de plaisir et de fierté que j'ai représenté mon ami Pierre Combes, Maire de Nyons, au Ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.
Madame Olivia Grégoire, Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme m’a officiellement remis le document certifiant le classement de la commune de Mairie de Nyons comme « station de tourisme » par arrêté préfectoral.
Ce classement, qui permettra à la commune de bénéficier de certains avantages en matière de dotations de l’Etat et de fiscalité, souligne surtout l’offre touristique d’excellence proposée par Nyons qui est un moteur formidable pour le tourisme de notre territoire du Nyonsais et des Baronnies.
La marche en Baronnies contre les violences faites aux femmes organisée ce samedi a été une nouvelle fois un succès !
Cette année, nous étions rassemblés à Sahune, pour apporter notre pierre à la libération de la parole des victimes, aux côtés d'élu·es, venu·es en nombre des Baronnies, mais aussi du Diois, du pays de Dieulefit, de la Vallée de la Drôme et de la Vallée du Rhône, de citoyennes et de citoyens, et d'associations (CIDFF 26, Collectif Ruban Blanc Drôme, Ligue des Droits de l'Homme Nyons, PlanningFamilial Nyons).
Avec mes collègues du Collectif "Femmes, des citoyennes à part entière" Pascale Rochas, Laurence Chaudet, Marie Chanet et Catherine Nesterovitch, nous tenons à remercier tout particulièrement Marc Bompard, le maire de Sahune, et son équipe, pour toute leur implication dans l'organisation de cette marche, ainsi que le Parc Naturel Régional des Baronnies provençales et sa présidente Nicole Peloux, et la brigade de Gendarmerie de Rémuzat.
Un grand merci à toutes et à tous pour votre mobilisation : quel espoir, et quel souffle !
Dans nos territoires ruraux, la réalité de ces violences est particulièrement dure : la moitié des féminicides y ont lieu, alors que seulement un tiers des femmes y vivent. Face à ce constat glaçant, des solutions concrètes existent.
Vous pouvez en retrouver quelques unes ici :
- Dans l'essentiel du rapport "Femmes et ruralité, pour en finir avec les zones blanches de l'égalité" dont je suis corapporteure :
- Dans cette tribune que je cosigne avec Marie Pochon, également présente samedi
Quelle émotion, samedi, d'être accueillie au sein de la Confrérie Du Diamant Noir et de la gastronomie !
Joyau de notre patrimoine gastronomique, la truffe noire tuber melanosporum est aussi une ressource économique et touristique de nos territoires. N'oublions pas que la Drôme est le premier département producteur en France !
Outre le produit de fête que j'apprécie beaucoup, je soutien et défends avec conviction le travail de la filière et la qualité de notre production nationale, en particulier comme membre, depuis 2014, puis présidente, depuis 2021, de la section d'études du Sénat sur les cultures traditionnelles et spécialisées qui s'occupe notamment de la trufficulture.
Un grand merci à Hervé Jardin qui a souhaité me parrainer pour cette intronisation et félicitations Virginie Vincent-Jardin et à Laurent Chareyre qui ont aussi été intronisés à l'occasion de ce chapitre de la Confrérie.
- l'eau : la pérennité des ressources et la gestion des réseaux dans l'optique du transfert de la compétence à l'intercommunalité à partir de 2026;
- l’urbanisme : la limitation des zones constructibles en territoire rural et l’impossibilité de mettre en œuvre les préconisations de défense contre l’incendie (DECI) ;
- les difficultés pour maintenir l’agriculture dans des conditions climatiques difficiles; ou encore
- l’accès et la qualité des services publics (finances publiques, éducation, santé).
Avec mes collègues sénateurs de Vaucluse (Lucien Stanzione) et des Alpes de Haute Provence (Jean-Yves Roux), nous avons réuni à plusieurs reprises les responsables de la filière lavande/lavandin ainsi que des élus locaux de nos trois départements afin d’apporter une réponse conjointe à l’accumulation de difficultés que les lavandiculteurs rencontrent cette année.
Le 29 avril à Saint-Christol (84), une première réunion centrée sur les modifications, annoncées pour la fin 2022, de la réglementation européenne REACH. Considérer les huiles essentielles comme un ensemble de molécules au même titre que les produits chimiques de synthèse fait en effet peser des risques importants sur les coûts de production comme sur les débouchés industriels. Parlementaires et élus locaux ont adressé des courriers à la nouvelle Première ministre ainsi qu’à chacun des 6 ministres participant au comité interministériel, afin qu’ils agissent pour qu’au moins, les huiles essentielles soient exclues de l’application des modifications de REACH.
Le 9 juin à Revest-du-Bion (04) lors de la deuxième réunion, un plan de sauvegarde de la filière a été établi. Pour répondre aux difficultés économiques, nous avons mêlé des dispositions de court terme destinées à aider ceux qui sont le plus en difficulté à passer le cap, ainsi que de moyen-long terme pour éviter la reproduction, à l’avenir, d’une crise d’une telle ampleur.
A court terme, au-delà des aides attribuées lors des crises, des mesures spécifiques de soutien sur le coût de l’énergie, le stockage et les pertes suites aux épisodes climatiques (gel, sécheresse) sont nécessaires. A moyen-long terme, il est indispensable de réduire les surfaces plantées pour stopper la surproduction et la baisse des prix de vente du lavandin. Mais la filière doit aussi s’engager plus fortement vers une reconnaissance de l’origine et de la qualité.
Le 2 août au Sénat, nous avons obtenu 10 millions d’euros pour des dispositifs incitatifs et ciblés permettant de réduire les surfaces plantées. L’adoption de nos deux amendements identiques au projet de loi de finances rectificative, l’un déposé par Jean-Yves Roux, l’autre par Lucien Stanzione et moi-même pour le groupe socialiste, constitue une première victoire pour le travail réalisé avec la filière lavande/lavandin par l’ensemble des participants et qui se poursuivra avec une réunion prévue fin septembre à Séderon.
Dans le secondaire, les conséquences de la suppression de 7 500 postes lors du précédent quinquennat se font sentir sur le terrain en cette rentrée 2022-2023, avec de nombreuses fermetures de classe problématiques, comme à Dieulefit, Montélimar, Loriol ou Chabeuil, ou encore des fermetures de postes qui vont affecter le dynamisme de certains établissements, comme c’est le cas à Nyons avec la disparition d’un poste de professeur d’EPS.
J’ai adressé fin juillet une question écrite au nouveau ministre de l’Éducation nationale pour l’alerter.
Par ailleurs, les conditions de plus en plus difficiles vécues par les enseignant·es et la perte d’attractivité du métier sur laquelle nous alertons depuis des années se manifestent durement en cette rentrée. Les difficultés de recrutement sont la conséquence de choix politiques, qui contraignent aujourd’hui à avoir un recours massif, et en urgence, à des contractuel·le·s très peu formé·es.
Il est urgent d’agir concrètement pour redonner envie aux jeunes, et aux moins jeunes, d’enseigner. Dans ce but, j’avais proposé lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative un amendement pour revaloriser de 10 % l’ensemble des salaires des enseignants, mais il a malheureusement été retoqué. Ce sera l’un de mes gros chantiers pour cette nouvelle session parlementaire.
LA BONNE NOUVELLE DE LA RENTRÉE !
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Cet été, l’exposition « Voix de femmes rurales » a voyagé dans le sud de la Drôme, à Buis les Baronnies puis à Vinsobres, après une halte à Valence au printemps.
Cette belle exposition, qui a été portée par l’université Grenoble Alpes et sa vice-présidente à l’égalité Femmes-Hommes et à la lutte contre les discriminations Sophie Louargant, met en valeur le parcours de femmes vivant dans des territoires ruraux de différents pays membres de l’Union européenne.
Elle résonne particulièrement bien avec le travail que nous avons mené au sein de la Délégation aux droits des femmes du Sénat à travers notre rapport « Femmes et ruralité : pour en finir avec les zones blanches de l’égalité ».
C’est grâce à ce type d’initiatives que nous contribuons à offrir aux jeunes filles de nos territoires des exemples qui feront d’elles, demain, des femmes qui savent qu’aucune voie ne leur est interdite ou inaccessible.
Les données mises à jour à chaque Comité Départemental Loup conduisent à un constat très net : les nombres de meutes installées, d’attaques et de bêtes tuées ou blessées n’ont fait quasiment qu’augmenter ces dernières années dans la Drôme.
Malgré le renforcement des protections des élevages et l’augmentation des prélèvements de loups notamment depuis l’atteinte en 2019 du seuil de viabilité de l’espèce fixé à 500 individus, la pression de prédation sur les troupeaux reste très forte.
Les conditions de travail des éleveurs et des bergers sont devenues inacceptables avec un stress permanent quant à la sécurité de leur troupeau, accentué par la gestion complexe des chiens de protection.
Avec aujourd’hui la présence de 920 loups en France, la politique de gestion du loup doit évoluer. Le pastoralisme doit être reconnu comme préalable et non comme variable d’ajustement de la protection du loup. Je souhaite que le Plan National d’Action pour le loup 2024-2029, actuellement en préparation, intègre cette évolution et j’ai adressé au Préfet de Région Auvergne-Rhône Alpes, coordonnateur national pour le loup, un courrier lui faisant part des points essentiels :
- Parvenir à un consensus sur la méthode de dénombrement afin de lever les incertitudes ;
- Intégrer la nécessité de se doter de chiens de protection parmi les coûts de protection du troupeau ;
- Reconnaitre le préjudice de santé engendré par la pression de prédation ;
- Avancer vers une régulation territorialisée de la présence du loup combinant moyens de défense et connaissance fine des comportements.
Ce sujet est majeur pour nos territoires car le pastoralisme comme la biodiversité sauvage doivent être sauvegardés dans un écosystème qui a été déséquilibré par la présence du loup.