Sur le terrain

/  04 octobre 2021
Les « oublié.e.s » du Ségur- IME Fontlaure

Le 24 septembre 2021 à l’Institut Médico-Educatif (IME) de Fontlaure à Aouste-sur-Sye, la présidente de l’association, le directeur et des personnels de cet établissement avaient appelé mon attention sur l’absence de prise en compte de certains personnels et de certains établissements dans les dispositions de revalorisations salariales annoncées dans le cadre du Ségur de la Santé.

 

Courant 2021, mes collègues sénateurs du groupe socialiste ont posé plusieurs Questions au Gouvernement sur les « oublié.e.s » du Ségur. De mon côté, j’ai sollicité le Ministre des Solidarités et de la Santé par une question écrite, mais aussi l’ARS Auvergne Rhône Alpes sur la situation de plusieurs établissements drômois dont l’IME de Fontlaure.

 

Dans le cadre de ce PLFSS 2022, j’ai déposé un amendement demandant au Gouvernement la remise d’un rapport au parlement concernant l’évaluation des mesures de revalorisation salariale du Ségur et la généralisation de leur application.

 

Si le Gouvernement a finalement élargi l’application du Ségur de la Santé à des statuts et des types d’établissement qui n’étaient pas concernés jusqu’alors, je reste déterminée à maintenir la pression pour qu’il n’y ait aucun.e oublié.e du Ségur.

/ /  08 juin 2021
Droits des femmes et visite présidentielle

Avec mes collègues parlementaires, j'ai participé ce matin à la rencontre avec le Président de la République, qui a consisté en un entretien d'une grosse demi-heure à l'aérodrome de Chabeuil pour parler des sujets drômois. 


Plusieurs sujets ont été évoqués et, pour ma part, je suis intervenue sur des questions agricoles et sur l'égalité femmes-hommes, considérée comme grande cause du quinquennat. 


Concernant l'agriculture, le soutien apporté par l'Etat, notamment aux filières arboricoles et viticoles à la suite du gel noir d'avril dernier, a été justement salué. Néanmoins, j'ai souligné que les modalités d'accès à ces aides devaient maintenant être clairement précisées et que les entreprises de l'amont et de l'aval des productions devaient aussi être soutenues. J'ai informé le Président de la République du courrier en ce sens que j'ai adressé au Premier Ministre.


Au sujet des droits des femmes et en particulier à la suite du Grenelle sur les violences intrafamiliales, j'ai interpellé le Président sur la situation drômoise et plus particulièrement sur le besoin d'intervenant.e social.e en Gendarmerie supplémentaire, mais aussi sur le besoin de soutien et d'aides plus importantes aux associations qui font un travail remarquable d'accompagnement des femmes victimes de violences. Je lui ai aussi demandé si les bracelets électroniques promis étaient arrivés, un de ses conseillers m'a répondu que 3 sont en stock. 


Il était important pour moi, même si le temps d'échanges était très court, de pouvoir faire part au Président de la République des préoccupations des drômoises et des drômois. Faire remonter les difficultés et inquiétudes locales fait partie de mon rôle de parlementaire. 


La suite de la visite , à laquelle je n'étais pas conviée, a malheureusement été marquée par un geste de violence que je réprouve totalement et j'espère que le Président de la République gardera une autre image de la Drôme que cette brutalité inacceptable envers tout élu de la République quel qu'il soit.

/  25 mai 2021
Etat du réseau téléphonique : le Premier Ministre sur le terrain

Le Premier ministre, Jean CASTEX, accompagné par le PDG d’Orange, Stéphane RICHARD, et par Cédric O, Ministre délégué au numérique était à Aouste-sur-Sye le 21 mai au sujet des
dysfonctionnements récurrents du réseau de téléphonie fixe.


Comme mes collègues parlementaires drômois·es, je ne compte plus mes interventions chaque année auprès des responsables d’Orange, des services de l’Etat en Drôme ou du gouvernement pour alerter sur le caractère inacceptable de la situation rencontrée dans telle ou telle commune privée de téléphone, et donc d’internet, de manière répétée ou continue, parfois pendant plusieurs mois, et sur l’état déplorable du réseau lui-même : poteaux cassés, fils tombés au sol, boîtiers éventrés.


C’est peu dire que les attentes fortes du territoire étaient fortes. Pourtant, si le Premier Ministre a reconnu la nécessité absolue de l’accès au téléphone et à internet pour tous les habitants, ainsi que le maintien du réseau cuivre pendant encore 5 à 10 ans, il a aussi fortement minimisé les problèmes rencontrés par les françaises et les français concernant la qualité du réseau dans les territoires ruraux.


Des mesures ont été annoncées, des moyens ont été promis et une amélioration est perceptible. Je reste vigilante et les comités départementaux mis en place seront aussi le lieu de contrôle et d’évaluation de l’efficacité réelle de l’ensemble de ces dispositions.

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