Sur le terrain
Avec la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier de Nyons, j'ai participé à la Fête des Vendanges de Montmartre.
Sous un beau soleil, au sein du clos des vignes de Montmartre, j'ai eu le plaisir d'introniser Eric Lejoindre, Maire du 18ème arrondissement de Paris, avec lequel je partage des engagements, notamment en faveur de l'école de la République et des services publics et dont je salue le volontarisme pour encourager la mixité sociale et scolaire.
Cet événement festif très prisé chaque année des parisiennes et des parisiens mais aussi de nombreux visiteurs, rassemble de nombreuses productions des terroirs français parmi lesquels les vins tiennent une bonne place. J'ai évidemment invité notre nouveau chevalier de l'olivier à venir déguster notre cru sur le stand du comité des vignerons de Vinsobres !
Crédit photo M-P Boucher Hollier
Ce samedi 5 octobre, j'ai tenu à aller à l'inauguration des travaux de sécurisation et des aménagements sur les routes qui traversent la commune de Taulignan.
C'est le clap de fin d'un immense chantier pour le maire Jean-Louis Martin et son équipe.
Mener des travaux de cette ampleur, ce n'est jamais de tout repos : il faut parvenir à s'adapter pour que la vie quotidienne puisse poursuivre son cours malgré les contraintes supplémentaires, assurer le suivi du chantier, faire le lien entre tous les partenaires qui rendent possible ce projet...
Bravo à toutes et tous !
À Marsaz, en Drôme des Collines, l'Assemblée Générale des Maires Ruraux de la Drôme a été ouverte par Aurelien Ferlay, Président de l'association, en présence de Cédric Szabo, Directeur de l'Association des Maires Ruraux de France.
Si 69% expriment une situation où le bien être lié à leur fonction prédomine, les maires ruraux font aussi part d'un sentiment de manque de considération malgré leur proximité, leur polyvalence et leur grande disponibilité au service des habitant·es.
De nombreux maires et élu·es étaient venu·es de toute la Drôme pour échanger sur les sujets qui les préoccupent avec le Secrétaire Général de la Préfecture, représentant le Préfet, et plusieurs parlementaires.
Il a été question des inquiétudes concernant le prochain budget de l'État et les conséquences sur les financements pour les collectivités (dotations de fonctionnement, soutiens à l'investissement (DETR-DSIL, CRTE, Fonds Vert), aide au financement des Agences Postales Communales), des moyens d'améliorer les couvertures médicales et vétérinaires dans les territoires, de la détresse dans laquelle se trouvent les éleveurs en raison de la Fièvre Catarrhale Ovine, ou encore des incertitudes persistantes au sujet du transfert des compétences eau et assainissement aux intercommunalités.
Très belle rencontre vendredi dernier avec des responsables du MODEF : Frédéric MAZER, Co-président national du MODEF et Président du MODEF Gard, Olivier CHATEAUNEUF, Co-président du MODEF Ardèche, Jean-Claude BLANCHARD , représentant le MODEF Drôme et Yasmine SEFRANI, animatrice.
Avec ces syndicalistes agricoles nous avons évoqué plusieurs sujets :
- La faiblesse des revenus agricoles, que ce soit pour les actifs ou les retraités, dont l'augmentation reste la principale revendication des agriculteurs ;
- Les graves situations de crise que rencontrent le secteur viticole en raison de l'effondrement des prix ou l'élevage confronté à la fièvre catarrhale et à la prédation du loup ;
- La PAC dont certains mécanismes, comme le droit à paiement de base (DPB), doivent, selon eux, être complètement révisés afin d'être plus égalitaires (plafonnement) et non cessibles afin d'éviter des dérives spéculatives sur le foncier agricole.
Des échanges très enrichissants et inspirants notamment dans l'optique de l'examen au Sénat du projet de loi d'orientation agricole, envisagé pour janvier prochain.
Ce jeudi à Vinsobres, avec Marie Pochon, députée de la Drôme, nous avons échangé avec le Président et la Directrice de la Cave coopérative La Vinsobraise au sujet de la situation viticole.
La moitié de la récolte était alors rentrée, avec une réduction des rendements observée en raison des aléas climatiques ayant notamment entrainé une recrudescence de mildiou.
Les effets de la crise viticole sont sensibles avec des prix beaucoup plus bas et des difficultés à vendre de gros volumes, ainsi qu’un écart de prix qui se réduit entre les productions en bio et en conventionnel. Les viticulteurs et viticultrices cherchent aussi à réduire leurs coûts de production en ayant moins recours aux prestataires et aux saisonniers. En outre, la reprise d’exploitation par des jeunes est très difficile, avec parfois des renoncements au bout de quelques mois.
Quels que soient les vins, les marges et les exigences commerciales des entreprises de la grande distribution apparaissent clairement comme les points bloquant pour parvenir à instaurer des prix plus rémunérateurs pour les viticultrices et les viticulteurs.
Jeudi dernier, avec la Députée Marie Pochon nous sommes allés à Suze-la-Rousse rencontrer les viticulteurs et viticultrices de la Cave coopérative La Suzienne.
La crise viticole est profonde et les témoignages des coopérateurs ont illustrés de façon poignante leur désarroi face à situation dans la quelle les prix d’achats ont chuté alors que dans le même temps les coûts de production (énergie, produits phytos, matériels) ont connu une très forte inflation. Face aux baisses de revenus, certain·es sont contraint·es de recourir à un autre travail indépendant ou salarié.
Avec un niveau de retraites toujours trop faible et des revenus insuffisamment rémunérateurs les inquiétudes pour l’avenir sont fortes car les transmissions comme les nouvelles installations sont rendues très difficiles. Un éventuel plan d’arrachage pourrait aider à passer cette crise, même si cela fait aussi craindre des conséquences négatives sur le tourisme et sur la pérennité des structures viticoles, notamment des coopératives.
Nous allons relayer leur détresse auprès du nouveau gouvernement, auquel nous allons demander non seulement un dispositif de soutien, mais surtout la mise en œuvre de moyens pour aboutir à des prix rémunérateurs et des revenus décents pour les agriculteurs et agricultrices.
Vice-présidente de la Commission Culture du Sénat et en charge des questions relatives au patrimoine dans le cadre de mon groupe politique, j'ai participé avec plaisir aux Journées Européennes du Patrimoine qui se déroulaient ce week-end.
Samedi, je me suis donc rendue à Bouchet où j’ai été accueillie par le Maire, Jean-Michel Avias. Au cœur de la commune, j'ai visité en sa compagnie la magnifique abbaye cistercienne du XIIème siècle, inscrite aux monuments historiques. Dans nos échanges sur la vie des communes rurales, il a notamment été question de l'importance de la protection et de la valorisation du patrimoine pour l'attractivité touristique.
A la suite j'ai visité le Château de Suze-la-Rousse et son musée sur l'histoire des activités vitivinicoles dans la Drôme. Cette superbe forteresse médiévale, classée monument historique, domine une vaste plaine viticole et accueille donc, logiquement, les locaux de l'Université du Vin, organisme de formation de renommée internationale.
Accueillant le Préfet référent loup, les services de l’Etat dans la Drôme et des élus du territoire pour une visite de son exploitation à St Nazaire-le-Désert, Alexis Beynet a présenté sa vie d’éleveur de 25 ans, rendue difficile par les attaques récurrentes du loup qui lui enlèvent 50 brebis par an, en moyenne depuis plus de 10 ans, en dépit de la présence de 9 chiens de protection.
Point par point il a détaillé comment la seule présence du loup est source de coûts de travail supplémentaires, de détérioration de ses conditions de travail mais aussi de problèmes pour la bonne gestion de son élevage.
Jugeant que les dispositifs prévus par le Plan Loup 2024-2029 sont encore insuffisants, les éleveurs présents demandent que des mesures plus efficaces soient prises pour réduire la pression de prédation (meilleur comptage de la population de loups, simplification du recours aux tirs de défense pour tous les types d’élevage) ainsi que pour mieux compenser les pertes indirectes et les surcoûts engendrés par les chiens de protection.
Ce moment était important pour que chacune et chacun prenne bien conscience de la situation critique de l’économie pastorale mais aussi des évolutions lentes mais réelles du Plan Loup, que je continuerai à pousser auprès du gouvernement et lors des réunions du Comité Départemental Loup.
Face à l’expansion rapide et virulente de la fièvre catarrhale ovine (FCO) dans les élevages drômois, il est urgent d’apporter un soutien à nos éleveurs, par ailleurs déjà impactés par la prédation du loup.
Avec mes collègues parlementaires socialistes de la Drôme Paul Christophle , député, et Pierre Jouvet , député européen, nous avons alerté dès le 30 août le Président de la République afin que, comme pour d’autres secteurs agricoles en crise, un plan d’urgence soit mis en œuvre en faveur des élevages touchés par la FCO.
Nous demandons notamment une aide immédiate aux exploitations en difficulté ; la prise en charge totale, par la commande publique, des doses de vaccin pour tous les sérotypes ; la mise en place d’une organisation de crise pour soutenir les structures locales de soins vétérinaires et les tests sanguins ; ou encore un soutien spécifique aux éleveurs en agriculture biologique.
Dans cette crise sanitaire qui n’a pas été anticipée, je suis engagée aux côtés des éleveurs drômois et, à l’invitation de la Maire de Combovin, je me suis rendue à une réunion organisée sur cette commune avec plusieurs éleveurs touchés par la FCO. Ils ont pu faire part aux élu·es présent·es, ainsi qu’au Préfet de la Drôme de passage pour une visite de l’école communale, de leurs fortes inquiétudes et de leurs incompréhensions dans la gestion de l’épizootie par les services concernés .
A la suite de la rencontre avec des éleveurs et éleveuses de la Drôme le 5 septembre à Vaunaveys la Rochette et des échanges que nous avons eu avec les éleveurs et éleveuse, dans différent cadres, ces dernières semaines, révélateurs de la gravité de cette épizootie, nous avons également écrit au nouveau Premier ministre pour lui demander de prendre des mesures à la hauteur de la situation.
Accueillant le Préfet référent loup, les services de l’Etat dans la Drôme et des élus du territoire pour une visite de son exploitation à St Nazaire-le-Désert, Alexis Beynet a présenté sa vie d’éleveur de 25 ans, rendue difficile par les attaques récurrentes du loup qui lui enlèvent 50 brebis par an, en moyenne depuis plus de 10 ans, en dépit de la présence de 9 chiens de protection.
Point par point il a détaillé comment la seule présence du loup est source de coûts de travail supplémentaires, de détérioration de ses conditions de travail mais aussi de problèmes pour la bonne gestion de son élevage.
Jugeant que les dispositifs prévus par le Plan Loup 2024-2029 sont encore insuffisants, les éleveurs présents demandent que des mesures plus efficaces soient prises pour réduire la pression de prédation (meilleur comptage de la population de loups, simplification du recours aux tirs de défense pour tous les types d’élevage) ainsi que pour mieux compenser les pertes indirectes et les surcoûts engendrés par les chiens de protection.
Ce moment était important pour que chacune et chacun prenne bien conscience de la situation critique de l’économie pastorale mais aussi des évolutions lentes mais réelles du Plan Loup, que je continuerai à pousser auprès du gouvernement et lors des réunions du Comité Départemental Loup.