Sur le terrain
Samedi 30, j'étais aux côtés de Véronique Alliez et son équipe à Malataverne pour fêter l'inauguration de leur nouveau pôle jeunesse !
Un bel équipement d'avenir, qui concerne tous les aspects liés à la jeunesse de votre commune : restauration scolaire, temps scolaire, périscolaire, et même les temps de vie sans lien avec l'école, et tout cela avec l'objectif de simplifier les démarches des administrés pour tout ce qui concerne les jeunes de la commune.
Merci à l'ensemble des partenaires, et bravo !
Vendredi dernier, nous inaugurions les travaux de réfection des lignes électriques sur La Chaudière et Chastel-Arnaud : une partie importante des lignes enfouîtes (2,3km), le reste des lignes rénovées, les éventuelles réparations futures facilitées pour plus d’efficacité, une nouvelle armoire et un nouveau transformateur…
Ce genre d'évènements est toujours un vrai remède aux petits moments de doute et de morosité qui peuvent ponctuer une vie d'élu·e : nous célébrons le fait que nous avons collectivement fait avancer un dossier concret, qui a une réelle incidence sur la vie des gens, puisqu’il s’agit de prémunir les deux communes et celles et ceux qui y vivent des coupures d’électricités !
Merci aux élu·es des deux communes, à Enedis, au SDED, il est enthousiasmant de voir le travail collectif et l’intérêt général primer, et conduire à des réalisations cohérentes, qui répondent à la fois aux besoins des habitantes et des habitants de nos territoires ruraux, qui s’inscrivent dans un temps long. Je suis heureuse d'avoir pu apporter ma petite pierre dans ce dossier. Car ici, on ne se contente pas de pallier le plus pressé : on pense à long terme à l’efficacité de nos réseaux d’énergie, on pense à la désormais indispensable sobriété, on pense à la transition écologique, on pense à l’argent public que les dépenses d’aujourd’hui feront économiser demain !
J’ai été très heureuse ce jeudi à Bésignan, de participer à l’Assemblée Générale du Syndicat de Abricot des Baronnies.
Je tenais particulièrement à être présente en 2023 pour soutenir les productrices et les producteurs qui ont une nouvelle fois vécu une année difficile, en raison d’épisodes de grêle cette fois, après 6 années consécutives de gel.
En raison de cet historique et de la réforme de l’assurance récolte, ils et elles n’ont été que très faiblement indemnisés, je suis d’ailleurs intervenue à plusieurs reprises à ce sujet auprès du ministère de l’agriculture durant l’année écoulée.
L’obtention de la reconnaissance de l’IGP Abricot des Baronnies est une grande joie pour toutes et tous qui confirme que la filière reste dynamique. Porté par les plus anciens comme les jeunes installés, ce signe de qualité rassemble aujourd’hui tout un territoire avec le soutien fort de la Chambre d'agriculture de la Drôme et du Parc naturel régional des Baronnies provençales.
Comme une odeur de printemps qui vient et voilà les Journées agricoles de Vinsobres que nous retrouvons chaque année avec grand plaisir !
Pendant deux jours, le week-end dernier, les activités agricoles, cœur battant de la commune, ont été mises en valeur et cette année elles en ont bien besoin ! La grande mobilisation agricole de ce début d'année aura sensibilisé, je l'espère, chacune et chacun à soutenir notre agriculture, notamment par notre consommation quotidienne.
Cette année encore, à côté des traditionnels stands de matériel agricole, de jardin et de loisirs, la Foire de Vinsobres fait aussi la part belle aux productions de notre territoire, sans oublier les manèges qui font la joie des petits et des grands.
Un grand bravo au Président Claude Jaume et à toute l'équipe de bénévoles pour la belle organisation de ces 67èmes Journées agricoles de Vinsobres qui aura permis de passer de bons moments en attendant le retour de jours meilleurs.
Le colloque PPAM en Biovallée, organisé tous les deux ans sur l'Ecosite d'Eurre par l'association Biovallée, est toujours un moment formidablement positif où se retrouvent les acteurs des PPAM qu'ils soient formateurs, paysans-herboristes, transformateurs, pharmaciens ou consommateurs.
La troisième édition à laquelle j'ai participé ce vendredi n'a pas failli à la règle, montrant un approfondissement des synergies entre les différents acteurs que ce soit :le modèle de relations entre la coopérative de producteurs SICA -BioPlantes et l'entreprise Elixens, qui permet une production bio et équitable, relativement protégée des soubresauts des marchés ; le travail autour du projet CIRCOUPAM qui vise à développer un approvisionnement des pharmacies en circuit court ou l'enregistrement au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) d'un titre de paysan-herboriste, accessible en VAE ou en centre de formation (dès septembre 2024 aux CFPPA de Nyons et de Montmorot).
C'est avec un grand plaisir et une certaine fierté que j'ai rappelé que la mission d'information sur « le développement de l'herboristerie et des plantes médicinales, une filière et des métiers d'avenir » menée en 2018 au Sénat est de l'aveu même des professionnels, une référence pour la dynamique au sein la filière.
Cette année, pour le 8 mars, journée internationale des Droits des femmes, j'ai choisi d'être présente à Buis les Baronnies et Nyons.
D'abord à Buis, pour une table ronde sur les femmes en agriculture, avec les témoignages de deux agricultrices drômoises, l'une de Cobonne et l'autre de Sainte Jalle, où j'ai aussi eu plaisir à retrouver l'ensemble vocal Mona Lisa qui nous a donné du souffle pour continuer à avancer sur le chemin long et sinueux qui mène à l'égalité !
Puis à Nyons, où la Ville proposait d'assister au spectacle Ana K, un seule-en-scène de Isabelle Monvoisin sur les violences conjugales d'une grande subtilité et d'une grande justesse, que j'avais déjà eu l'occasion de voir, et que je trouve un peu plus puissant à chaque nouvelle représentation. Une opportunité supplémentaire d'aborder la réalité des violences faites aux femmes dans nos territoires ruraux, dont les jeunes nyonsaises et nyonsais se sont saisis, grâce à l'espace jeune, en réalisant un court métrage sur le sujet également présenté ce soir là, avant de terminer par un temps d'échange.
Merci à toutes et tous pour votre mobilisation : pas à pas, nous avançons !
Ce week-end, nous étions réunis au mémorial d'Eygalayes pour commémorer les 80 ans du massacre d'Izon la Bruisse. Le lendemain de l'exécution du groupe Manouchian au mont Valérien, le 22 février 1944, 34 maquisards meurent sous les balles de la barbarie nazi, dont 15 étrangers : italien, espagnol, polonais, tchèque, allemand, roumain...
Cette cérémonie avait un sens tout particulier, 3 jours après l'entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian : à travers eux, la République est reconnaissante à tous les étrangers qui ont donné leur vie pour que vive la Résistance.
Ces vers de Louis Aragon s'adressaient aux vingt-trois du groupe Manouchian, et non aux 34 d'Izon-la-Bruisser. Mais ils vibraient pour un même espoir et un même idéal, et ils ont donné leurs vies pour un même combat. Nous pouvons donc, je crois, leur offrir également ces mots. Ces mots qui disent, mieux qu'aucun autre, la foi en l'Être humain qui a porté ces hommes jusque dans leur ultime sacrifice face à la barbarie, leur amour profond de la vie qui les a poussés à la donner pour que d'autres puissent continuer à rêver et à aspirer au bonheur.
"Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
(...)
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant."
"Nul ne semblait vous voir Français de préférence" chantait Léo Ferré dans l'Affiche rouge : l'entrée aujourd'hui au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, figures historiques de la Résistance, montre le chemin parcouru et fait honneur à notre République qui leur doit tant. Je suis fière que cette démarche ait notamment pris sa source en Drôme, à l'initiative de l'association Unité laïque.
J'étais présente pour leur rendre hommage à la cérémonie organisée ce matin à Valence, 80 ans après l'exécution du groupe Manouchian, où nous nous sommes émus collectivement de ce symbole fort. A l'heure où l'on constate partout une résurgence de la bête immonde, gardons vif à l'esprit le sens de leur combat et les idéaux de la Résistance qu'ils et elles ont incarné jusqu'à la mort.
Retour sur la réunion de vendredi dernier avec les représentants de la filière lavande et lavandin et des élus locaux, à Montguers, dans les locaux de la Coopérative France Lavande. Avec mon collègue sénateur de Vaucluse, Lucien Stanzione, nous souhaitions faire un point actualisé de la situation de la filière, mais aussi élargir la réflexion à l'ensemble des filières (arboriculture, élevage, viticulture, ...) de nos territoires de montagne sèche.
Avant la réunion, une trentaine d'agriculteurs et d'agricultrices qui n'avaient jamais participé à nos travaux, nous ont interpellés sur les difficultés qu'ils rencontrent au sujet de leurs revenus, de la non-attribution des 4 millions d'euros sur les 10 que nous avions obtenus et du renouvellement des générations. Nous les avons écoutés, avons échangé avec eux et nous sommes engagés à faire remonter leurs fortes inquiétudes et notamment celle d'obtenir un prix de vente qui ne soit jamais inférieur au coût de revient et permette de vivre du revenu de son travail.
La réunion a confirmé l'aggravation de la situation des lavandiculteurs, renforcée par les grandes difficultés que connaissent aussi les autres cultures du territoire, favorisant la spéculation et l'acceptation de prix de plus en plus bas.
Toutefois, le tableau n'est pas tout noir : un travail en commun des chambres d'agriculture a commencé sur la situation de l'agriculture de montagne sèche prenant en compte l'ensemble des filières. Avec mon collègue sénateur, nous allons sensibiliser le ministère et les collectivités territoriales sur la nécessité : de considérer la situation d'ensemble de ces territoires et de leurs filières en difficulté, de prendre véritablement en considération la polyculture de diversification et d'engager des moyens sur la recherche qui est indispensable pour que la filière puisse sortir de la crise.