Sur le terrain
Jeudi dernier, avec la Députée Marie Pochon nous sommes allés à Suze-la-Rousse rencontrer les viticulteurs et viticultrices de la Cave coopérative La Suzienne.
La crise viticole est profonde et les témoignages des coopérateurs ont illustrés de façon poignante leur désarroi face à situation dans la quelle les prix d’achats ont chuté alors que dans le même temps les coûts de production (énergie, produits phytos, matériels) ont connu une très forte inflation. Face aux baisses de revenus, certain·es sont contraint·es de recourir à un autre travail indépendant ou salarié.
Avec un niveau de retraites toujours trop faible et des revenus insuffisamment rémunérateurs les inquiétudes pour l’avenir sont fortes car les transmissions comme les nouvelles installations sont rendues très difficiles. Un éventuel plan d’arrachage pourrait aider à passer cette crise, même si cela fait aussi craindre des conséquences négatives sur le tourisme et sur la pérennité des structures viticoles, notamment des coopératives.
Nous allons relayer leur détresse auprès du nouveau gouvernement, auquel nous allons demander non seulement un dispositif de soutien, mais surtout la mise en œuvre de moyens pour aboutir à des prix rémunérateurs et des revenus décents pour les agriculteurs et agricultrices.
Vice-présidente de la Commission Culture du Sénat et en charge des questions relatives au patrimoine dans le cadre de mon groupe politique, j'ai participé avec plaisir aux Journées Européennes du Patrimoine qui se déroulaient ce week-end.
Samedi, je me suis donc rendue à Bouchet où j’ai été accueillie par le Maire, Jean-Michel Avias. Au cœur de la commune, j'ai visité en sa compagnie la magnifique abbaye cistercienne du XIIème siècle, inscrite aux monuments historiques. Dans nos échanges sur la vie des communes rurales, il a notamment été question de l'importance de la protection et de la valorisation du patrimoine pour l'attractivité touristique.
A la suite j'ai visité le Château de Suze-la-Rousse et son musée sur l'histoire des activités vitivinicoles dans la Drôme. Cette superbe forteresse médiévale, classée monument historique, domine une vaste plaine viticole et accueille donc, logiquement, les locaux de l'Université du Vin, organisme de formation de renommée internationale.
Accueillant le Préfet référent loup, les services de l’Etat dans la Drôme et des élus du territoire pour une visite de son exploitation à St Nazaire-le-Désert, Alexis Beynet a présenté sa vie d’éleveur de 25 ans, rendue difficile par les attaques récurrentes du loup qui lui enlèvent 50 brebis par an, en moyenne depuis plus de 10 ans, en dépit de la présence de 9 chiens de protection.
Point par point il a détaillé comment la seule présence du loup est source de coûts de travail supplémentaires, de détérioration de ses conditions de travail mais aussi de problèmes pour la bonne gestion de son élevage.
Jugeant que les dispositifs prévus par le Plan Loup 2024-2029 sont encore insuffisants, les éleveurs présents demandent que des mesures plus efficaces soient prises pour réduire la pression de prédation (meilleur comptage de la population de loups, simplification du recours aux tirs de défense pour tous les types d’élevage) ainsi que pour mieux compenser les pertes indirectes et les surcoûts engendrés par les chiens de protection.
Ce moment était important pour que chacune et chacun prenne bien conscience de la situation critique de l’économie pastorale mais aussi des évolutions lentes mais réelles du Plan Loup, que je continuerai à pousser auprès du gouvernement et lors des réunions du Comité Départemental Loup.
Face à l’expansion rapide et virulente de la fièvre catarrhale ovine (FCO) dans les élevages drômois, il est urgent d’apporter un soutien à nos éleveurs, par ailleurs déjà impactés par la prédation du loup.
Avec mes collègues parlementaires socialistes de la Drôme Paul Christophle , député, et Pierre Jouvet , député européen, nous avons alerté dès le 30 août le Président de la République afin que, comme pour d’autres secteurs agricoles en crise, un plan d’urgence soit mis en œuvre en faveur des élevages touchés par la FCO.
Nous demandons notamment une aide immédiate aux exploitations en difficulté ; la prise en charge totale, par la commande publique, des doses de vaccin pour tous les sérotypes ; la mise en place d’une organisation de crise pour soutenir les structures locales de soins vétérinaires et les tests sanguins ; ou encore un soutien spécifique aux éleveurs en agriculture biologique.
Dans cette crise sanitaire qui n’a pas été anticipée, je suis engagée aux côtés des éleveurs drômois et, à l’invitation de la Maire de Combovin, je me suis rendue à une réunion organisée sur cette commune avec plusieurs éleveurs touchés par la FCO. Ils ont pu faire part aux élu·es présent·es, ainsi qu’au Préfet de la Drôme de passage pour une visite de l’école communale, de leurs fortes inquiétudes et de leurs incompréhensions dans la gestion de l’épizootie par les services concernés .
A la suite de la rencontre avec des éleveurs et éleveuses de la Drôme le 5 septembre à Vaunaveys la Rochette et des échanges que nous avons eu avec les éleveurs et éleveuse, dans différent cadres, ces dernières semaines, révélateurs de la gravité de cette épizootie, nous avons également écrit au nouveau Premier ministre pour lui demander de prendre des mesures à la hauteur de la situation.
Accueillant le Préfet référent loup, les services de l’Etat dans la Drôme et des élus du territoire pour une visite de son exploitation à St Nazaire-le-Désert, Alexis Beynet a présenté sa vie d’éleveur de 25 ans, rendue difficile par les attaques récurrentes du loup qui lui enlèvent 50 brebis par an, en moyenne depuis plus de 10 ans, en dépit de la présence de 9 chiens de protection.
Point par point il a détaillé comment la seule présence du loup est source de coûts de travail supplémentaires, de détérioration de ses conditions de travail mais aussi de problèmes pour la bonne gestion de son élevage.
Jugeant que les dispositifs prévus par le Plan Loup 2024-2029 sont encore insuffisants, les éleveurs présents demandent que des mesures plus efficaces soient prises pour réduire la pression de prédation (meilleur comptage de la population de loups, simplification du recours aux tirs de défense pour tous les types d’élevage) ainsi que pour mieux compenser les pertes indirectes et les surcoûts engendrés par les chiens de protection.
Ce moment était important pour que chacune et chacun prenne bien conscience de la situation critique de l’économie pastorale mais aussi des évolutions lentes mais réelles du Plan Loup, que je continuerai à pousser auprès du gouvernement et lors des réunions du Comité Départemental Loup.
A l'invitation du Festival des Imaginaires Libres, j'ai pris la parole ce vendredi à Taulignan dans le cadre du débat qui a suivi la projection du film "Odette et moi", relatant le passage de relai artistique du spectacle "Les chatouilles ou la danse de la colère", initialement porté par Andrea Bescond.
Après ce moment artistique viscéral, nous avons essayé de poser des mots et de réfléchir ensemble à des solutions pour mieux protéger les enfants victimes de violences sexuelles : j'ai souligné dans mes interventions les quelques avancées législatives obtenues dans la période récente mais aussi l'ampleur du chemin qui reste à parcourir, notamment en matière d'éducation et prévention.
Un grand merci à l'équipe du Festival pour son invitation et l'organisation de cet évènement, essentiel pour contribuer à l'éveil des consciences, et à l'ensemble des participantes de cette table ronde, associant la réalisatrice du documentaire Anne-Lucie Domange Viscardi, l'interprète du spectacle Déborah Moreau et la présidente de l'association Chrysallis Drôme Fabienne Chabot, pour la qualité de nos échanges !
Ce 15 août j'étais à la traditionnelle fête des vins et de l'olive de Nyons organisée par le Syndicat des vignerons du Nyonsais Mirabel Piégon Venterol.
Au cœur de la saison touristique, cet événement festif et convivial met en valeur les productions du territoire et permet notamment de déguster nos Côtes du Rhône appellation Village « Nyons » ainsi que nos olives et notre huile d'olive AOP Nyons.
Occasion aussi, pour moi, d'échanger sur la situation agricole avec Pierre-Michel More Président du Syndicat des vignerons du Nyonsais Mirabel Piégon Venterol, Mickaël Jaume, nouveau Président de la Cave Coopérative "La Vinsobraise", ainsi qu'avec le Président du Syndicat de l'Olive de Nyons et des Baronnies, Patrick Floret.
Dans le cadre de la mission d'information sur les architectes des bâtiments de France que je préside, c’est cette fois dans la Drôme, à Valence, que je suis allée rencontrer l’Architecte des Bâtiments de France, Philippe ARAMEL, ainsi que des personnels du service de l’Unité Départementale pour l’Architecture et le Patrimoine (UDAP).
Nos échanges ont permis de nourrir d’exemples concrets des sujets qui sont au centre de la mission comme les contraintes à la prise en compte des nécessités de l’isolation thermique dans les bâtiments anciens, patrimoniaux ou non ; l’évaluation du dispositif des Sites Patrimoniaux Remarquables (SPR) mis en place depuis 8 ans, ou les simplifications possibles et souhaitables des procédures de définition des périmètres délimités des abords (PDA) autour des monuments historiques.
Ce mardi à Sault (84), dans la continuité du travail que nous coordonnons depuis 3 ans avec le Sénateur de Vaucluse, Lucien Stanzione, nous avons convié les collectivités régionales et départementales des territoires historiques de production lavandicole, afin d'envisager une réponse collective face à l'urgence de la situation de certains producteurs en extrême difficulté qui pourraient être contraints d'arrêter leur activité.
Les collectivités présentes ont pris l'engagement d'apporter leur aide aux exploitations lavandicoles les plus en difficultés mais sont contraintes par l'interdiction d'attribuer des aides directes. A la suite de leur demande, France-AgriMer devrait lancer une étude de marché sur la lavande, en lien avec les structures de la filière organisée, afin d'apporter des éléments concrets, nécessaires au calibrage des aides publiques pour le devenir de la production lavandicole provençale.
Il a néanmoins été décidé de solliciter au plus vite les Préfets afin qu'ils mobilisent les services de l'Etat dans les régions et départements, mais aussi d'envisager avec les départements les modalités de mise en place d'un RSA agricole d'urgence.
Par ailleurs, dès qu'un ministre de l'Agriculture sera nommé, nous poursuivrons notre action d'alerte auprès du gouvernement, et veilleront à la finalisation du transfert vers la filière des 4 millions d'euros de reliquat, issus des 10 millions d'euros d'aides que nous avions obtenus au Sénat.
Ce samedi 13, nous nous retrouvions pour la traditionnelle soupe au Pistou organisée par l'Abeille vinsobraise, l'association culturelle et laïque de Vinsobres. Elle a toujours une place importante dans ma vie : faire vivre au quotidien l'accès à la culture, la laïcité et l'éducation populaire dans nos territoires, toutes ses missions résonnent avec mon engagement d'aujourd'hui comme avec celui d'hier !
Je suis heureuse d'avoir pu partager ce moment notamment avec notre députée Marie Pochon !