Sur le terrain
ll y a quelques jours, afin de célébrer l'officialisation définitive de la reconnaissance en Indication Géographique Protégée (IGP) de notre Abricot des Baronnies, j'ai tenu à revêtir au Sénat la chemise siglée au logo du syndicat de l'Abricot des Baronnies !
Ce qui caractérise cet abricot de montagne des Préalpes drômoises qui pousse entre 200 et 600 m d'altitude, c'est la légère coloration rouge (le blush) qu'il prend en raison de la fraîcheur des nuits.
Pour l'IGP, ce sont 13 variétés adaptées au terroir des Baronnies qui ont été sélectionnées pour leur valeur gustative. Ces abricots si goûteux et sucrés mûrissent entre début juin et mi-aout et leur fraîcheur est garantie par un délai de mise en marché de 14 jours maximum, fixé par le cahier des charges.
Vivement la saison pour que nous puissions enfin déguster nos Abricots des Baronnies -IGP !
Retour sur le 60ème anniversaire du Service public Des Energies dans la Drôme (SDED), moment fort de l’histoire de la coopération intercommunale dans nos territoires drômois.
De la distribution de l’électricité et du gaz à la mobilité électrique en passant par la maitrise des consommations énergétiques, les énergies renouvelables et l’éclairage public, le SDED a évolué en restant un partenaire incontournable des communes drômoises et de leurs projets.
Maires et élu·es étaient venu·es nombreux à Châteauneuf sur Isère pour ce rendez-vous festif mais aussi studieux avec des échanges sur les enjeux majeurs pour l’avenir du syndicat.
Bon anniversaire et longue vie à notre syndicat d’énergies et félicitation à ses équipes pour leur implication ainsi qu’à la présidente Nathalie NIESON et à son prédécesseur, Jean BESSON, qui a conduit la modernisation du SDED pendant près de 30 ans.
Samedi 30, j'étais aux côtés de Véronique Alliez et son équipe à Malataverne pour fêter l'inauguration de leur nouveau pôle jeunesse !
Un bel équipement d'avenir, qui concerne tous les aspects liés à la jeunesse de votre commune : restauration scolaire, temps scolaire, périscolaire, et même les temps de vie sans lien avec l'école, et tout cela avec l'objectif de simplifier les démarches des administrés pour tout ce qui concerne les jeunes de la commune.
Merci à l'ensemble des partenaires, et bravo !
Vendredi dernier, nous inaugurions les travaux de réfection des lignes électriques sur La Chaudière et Chastel-Arnaud : une partie importante des lignes enfouîtes (2,3km), le reste des lignes rénovées, les éventuelles réparations futures facilitées pour plus d’efficacité, une nouvelle armoire et un nouveau transformateur…
Ce genre d'évènements est toujours un vrai remède aux petits moments de doute et de morosité qui peuvent ponctuer une vie d'élu·e : nous célébrons le fait que nous avons collectivement fait avancer un dossier concret, qui a une réelle incidence sur la vie des gens, puisqu’il s’agit de prémunir les deux communes et celles et ceux qui y vivent des coupures d’électricités !
Merci aux élu·es des deux communes, à Enedis, au SDED, il est enthousiasmant de voir le travail collectif et l’intérêt général primer, et conduire à des réalisations cohérentes, qui répondent à la fois aux besoins des habitantes et des habitants de nos territoires ruraux, qui s’inscrivent dans un temps long. Je suis heureuse d'avoir pu apporter ma petite pierre dans ce dossier. Car ici, on ne se contente pas de pallier le plus pressé : on pense à long terme à l’efficacité de nos réseaux d’énergie, on pense à la désormais indispensable sobriété, on pense à la transition écologique, on pense à l’argent public que les dépenses d’aujourd’hui feront économiser demain !
J’ai été très heureuse ce jeudi à Bésignan, de participer à l’Assemblée Générale du Syndicat de Abricot des Baronnies.
Je tenais particulièrement à être présente en 2023 pour soutenir les productrices et les producteurs qui ont une nouvelle fois vécu une année difficile, en raison d’épisodes de grêle cette fois, après 6 années consécutives de gel.
En raison de cet historique et de la réforme de l’assurance récolte, ils et elles n’ont été que très faiblement indemnisés, je suis d’ailleurs intervenue à plusieurs reprises à ce sujet auprès du ministère de l’agriculture durant l’année écoulée.
L’obtention de la reconnaissance de l’IGP Abricot des Baronnies est une grande joie pour toutes et tous qui confirme que la filière reste dynamique. Porté par les plus anciens comme les jeunes installés, ce signe de qualité rassemble aujourd’hui tout un territoire avec le soutien fort de la Chambre d'agriculture de la Drôme et du Parc naturel régional des Baronnies provençales.
Comme une odeur de printemps qui vient et voilà les Journées agricoles de Vinsobres que nous retrouvons chaque année avec grand plaisir !
Pendant deux jours, le week-end dernier, les activités agricoles, cœur battant de la commune, ont été mises en valeur et cette année elles en ont bien besoin ! La grande mobilisation agricole de ce début d'année aura sensibilisé, je l'espère, chacune et chacun à soutenir notre agriculture, notamment par notre consommation quotidienne.
Cette année encore, à côté des traditionnels stands de matériel agricole, de jardin et de loisirs, la Foire de Vinsobres fait aussi la part belle aux productions de notre territoire, sans oublier les manèges qui font la joie des petits et des grands.
Un grand bravo au Président Claude Jaume et à toute l'équipe de bénévoles pour la belle organisation de ces 67èmes Journées agricoles de Vinsobres qui aura permis de passer de bons moments en attendant le retour de jours meilleurs.
Le colloque PPAM en Biovallée, organisé tous les deux ans sur l'Ecosite d'Eurre par l'association Biovallée, est toujours un moment formidablement positif où se retrouvent les acteurs des PPAM qu'ils soient formateurs, paysans-herboristes, transformateurs, pharmaciens ou consommateurs.
La troisième édition à laquelle j'ai participé ce vendredi n'a pas failli à la règle, montrant un approfondissement des synergies entre les différents acteurs que ce soit :le modèle de relations entre la coopérative de producteurs SICA -BioPlantes et l'entreprise Elixens, qui permet une production bio et équitable, relativement protégée des soubresauts des marchés ; le travail autour du projet CIRCOUPAM qui vise à développer un approvisionnement des pharmacies en circuit court ou l'enregistrement au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) d'un titre de paysan-herboriste, accessible en VAE ou en centre de formation (dès septembre 2024 aux CFPPA de Nyons et de Montmorot).
C'est avec un grand plaisir et une certaine fierté que j'ai rappelé que la mission d'information sur « le développement de l'herboristerie et des plantes médicinales, une filière et des métiers d'avenir » menée en 2018 au Sénat est de l'aveu même des professionnels, une référence pour la dynamique au sein la filière.
Cette année, pour le 8 mars, journée internationale des Droits des femmes, j'ai choisi d'être présente à Buis les Baronnies et Nyons.
D'abord à Buis, pour une table ronde sur les femmes en agriculture, avec les témoignages de deux agricultrices drômoises, l'une de Cobonne et l'autre de Sainte Jalle, où j'ai aussi eu plaisir à retrouver l'ensemble vocal Mona Lisa qui nous a donné du souffle pour continuer à avancer sur le chemin long et sinueux qui mène à l'égalité !
Puis à Nyons, où la Ville proposait d'assister au spectacle Ana K, un seule-en-scène de Isabelle Monvoisin sur les violences conjugales d'une grande subtilité et d'une grande justesse, que j'avais déjà eu l'occasion de voir, et que je trouve un peu plus puissant à chaque nouvelle représentation. Une opportunité supplémentaire d'aborder la réalité des violences faites aux femmes dans nos territoires ruraux, dont les jeunes nyonsaises et nyonsais se sont saisis, grâce à l'espace jeune, en réalisant un court métrage sur le sujet également présenté ce soir là, avant de terminer par un temps d'échange.
Merci à toutes et tous pour votre mobilisation : pas à pas, nous avançons !
Ce week-end, nous étions réunis au mémorial d'Eygalayes pour commémorer les 80 ans du massacre d'Izon la Bruisse. Le lendemain de l'exécution du groupe Manouchian au mont Valérien, le 22 février 1944, 34 maquisards meurent sous les balles de la barbarie nazi, dont 15 étrangers : italien, espagnol, polonais, tchèque, allemand, roumain...
Cette cérémonie avait un sens tout particulier, 3 jours après l'entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian : à travers eux, la République est reconnaissante à tous les étrangers qui ont donné leur vie pour que vive la Résistance.
Ces vers de Louis Aragon s'adressaient aux vingt-trois du groupe Manouchian, et non aux 34 d'Izon-la-Bruisser. Mais ils vibraient pour un même espoir et un même idéal, et ils ont donné leurs vies pour un même combat. Nous pouvons donc, je crois, leur offrir également ces mots. Ces mots qui disent, mieux qu'aucun autre, la foi en l'Être humain qui a porté ces hommes jusque dans leur ultime sacrifice face à la barbarie, leur amour profond de la vie qui les a poussés à la donner pour que d'autres puissent continuer à rêver et à aspirer au bonheur.
"Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
(...)
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant."