Agriculture

/  26 septembre 2024
Echanges avec La Vinsobraise sur la situation viticole

Ce jeudi à Vinsobres, avec Marie Pochon, députée de la Drôme, nous avons échangé avec le Président et la Directrice de la Cave coopérative La Vinsobraise au sujet de la situation viticole.


La moitié de la récolte était alors rentrée, avec une réduction des rendements observée en raison des aléas climatiques ayant notamment entrainé une recrudescence de mildiou.
Les effets de la crise viticole sont sensibles avec des prix beaucoup plus bas et des difficultés à vendre de gros volumes, ainsi qu’un écart de prix qui se réduit entre les productions en bio et en conventionnel. Les viticulteurs et viticultrices cherchent aussi à réduire leurs coûts de production en ayant moins recours aux prestataires et aux saisonniers. En outre, la reprise d’exploitation par des jeunes est très difficile, avec parfois des renoncements au bout de quelques mois.


Quels que soient les vins, les marges et les exigences commerciales des entreprises de la grande distribution apparaissent clairement comme les points bloquant pour parvenir à instaurer des prix plus rémunérateurs pour les viticultrices et les viticulteurs.

/  26 septembre 2024
Rencontre avec la cave coopérative La Suzienne

Jeudi dernier, avec la Députée Marie Pochon nous sommes allés à Suze-la-Rousse rencontrer les viticulteurs et viticultrices de la Cave coopérative La Suzienne.


La crise viticole est profonde et les témoignages des coopérateurs ont illustrés de façon poignante leur désarroi face à situation dans la quelle les prix d’achats ont chuté alors que dans le même temps les coûts de production (énergie, produits phytos, matériels) ont connu une très forte inflation. Face aux baisses de revenus, certain·es sont contraint·es de recourir à un autre travail indépendant ou salarié.


Avec un niveau de retraites toujours trop faible et des revenus insuffisamment rémunérateurs les inquiétudes pour l’avenir sont fortes car les transmissions comme les nouvelles installations sont rendues très difficiles. Un éventuel plan d’arrachage pourrait aider à passer cette crise, même si cela fait aussi craindre des conséquences négatives sur le tourisme et sur la pérennité des structures viticoles, notamment des coopératives.


Nous allons relayer leur détresse auprès du nouveau gouvernement, auquel nous allons demander non seulement un dispositif de soutien, mais surtout la mise en œuvre de moyens pour aboutir à des prix rémunérateurs et des revenus décents pour les agriculteurs et agricultrices.

/  16 septembre 2024
Faire face à la prédation du loup

Accueillant le Préfet référent loup, les services de l’Etat dans la Drôme et des élus du territoire pour une visite de son exploitation à St Nazaire-le-Désert, Alexis Beynet a présenté sa vie d’éleveur de 25 ans, rendue difficile par les attaques récurrentes du loup qui lui enlèvent 50 brebis par an, en moyenne depuis plus de 10 ans, en dépit de la présence de 9 chiens de protection.


Point par point il a détaillé comment la seule présence du loup est source de coûts de travail supplémentaires, de détérioration de ses conditions de travail mais aussi de problèmes pour la bonne gestion de son élevage.


Jugeant que les dispositifs prévus par le Plan Loup 2024-2029 sont encore insuffisants, les éleveurs présents demandent que des mesures plus efficaces soient prises pour réduire la pression de prédation (meilleur comptage de la population de loups, simplification du recours aux tirs de défense pour tous les types d’élevage) ainsi que pour mieux compenser les pertes indirectes et les surcoûts engendrés par les chiens de protection.


Ce moment était important pour que chacune et chacun prenne bien conscience de la situation critique de l’économie pastorale mais aussi des évolutions lentes mais réelles du Plan Loup, que je continuerai à pousser auprès du gouvernement et lors des réunions du Comité Départemental Loup.

/  05 septembre 2024
Quelles réponses à la crise de la fièvre catarrhale ovine (FCO) ?

Face à l’expansion rapide et virulente de la fièvre catarrhale ovine (FCO) dans les élevages drômois, il est urgent d’apporter un soutien à nos éleveurs, par ailleurs déjà impactés par la prédation du loup. 


Avec mes collègues parlementaires socialistes de la Drôme Paul Christophle , député, et Pierre Jouvet , député européen, nous avons alerté dès le 30 août le Président de la République afin que, comme pour d’autres secteurs agricoles en crise, un plan d’urgence soit mis en œuvre en faveur des élevages touchés par la FCO.


Nous demandons notamment une aide immédiate aux exploitations en difficulté ; la prise en charge totale, par la commande publique, des doses de vaccin pour tous les sérotypes ; la mise en place d’une organisation de crise pour soutenir les structures locales de soins vétérinaires et les tests sanguins ; ou encore un soutien spécifique aux éleveurs en agriculture biologique.

Dans cette crise sanitaire qui n’a pas été anticipée, je suis engagée aux côtés des éleveurs drômois et, à l’invitation de la Maire de Combovin, je me suis rendue à une réunion organisée sur cette commune avec plusieurs éleveurs touchés par la FCO. Ils ont pu faire part aux élu·es présent·es, ainsi qu’au Préfet de la Drôme de passage pour une visite de l’école communale, de leurs fortes inquiétudes et de leurs incompréhensions dans la gestion de l’épizootie par les services concernés .

A la suite de la rencontre avec des éleveurs et éleveuses de la Drôme le 5 septembre à Vaunaveys la Rochette et des échanges que nous avons eu avec les éleveurs et éleveuse, dans différent cadres, ces dernières semaines, révélateurs de la gravité de cette épizootie, nous avons également écrit au nouveau Premier ministre pour lui demander de prendre des mesures à la hauteur de la situation.



 

Accueillant le Préfet référent loup, les services de l’Etat dans la Drôme et des élus du territoire pour une visite de son exploitation à St Nazaire-le-Désert, Alexis Beynet a présenté sa vie d’éleveur de 25 ans, rendue difficile par les attaques récurrentes du loup qui lui enlèvent 50 brebis par an, en moyenne depuis plus de 10 ans, en dépit de la présence de 9 chiens de protection.
Point par point il a détaillé comment la seule présence du loup est source de coûts de travail supplémentaires, de détérioration de ses conditions de travail mais aussi de problèmes pour la bonne gestion de son élevage.
Jugeant que les dispositifs prévus par le Plan Loup 2024-2029 sont encore insuffisants, les éleveurs présents demandent que des mesures plus efficaces soient prises pour réduire la pression de prédation (meilleur comptage de la population de loups, simplification du recours aux tirs de défense pour tous les types d’élevage) ainsi que pour mieux compenser les pertes indirectes et les surcoûts engendrés par les chiens de protection.
Ce moment était important pour que chacune et chacun prenne bien conscience de la situation critique de l’économie pastorale mais aussi des évolutions lentes mais réelles du Plan Loup, que je continuerai à pousser auprès du gouvernement et lors des réunions du Comité Départemental Loup.

/  15 août 2024
Belle édition de la traditionnelle fête des vins et de l'olive de Nyons

Ce 15 août j'étais à la traditionnelle fête des vins et de l'olive de Nyons organisée par le Syndicat des vignerons du Nyonsais Mirabel Piégon Venterol.

 

Au cœur de la saison touristique, cet événement festif et convivial met en valeur les productions du territoire et permet notamment de déguster nos Côtes du Rhône appellation Village « Nyons » ainsi que nos olives et notre huile d'olive AOP Nyons.

 

Occasion aussi, pour moi, d'échanger sur la situation agricole avec Pierre-Michel More Président du Syndicat des vignerons du Nyonsais Mirabel Piégon Venterol, Mickaël Jaume, nouveau Président de la Cave Coopérative "La Vinsobraise", ainsi qu'avec le Président du Syndicat de l'Olive de Nyons et des Baronnies, Patrick Floret.

/  16 juillet 2024
Rencontre à Sault sur l'avenir des exploitations lavandicoles

Ce mardi à Sault (84), dans la continuité du travail que nous coordonnons depuis 3 ans avec le Sénateur de Vaucluse, Lucien Stanzione, nous avons convié les collectivités régionales et départementales des territoires historiques de production lavandicole, afin d'envisager une réponse collective face à l'urgence de la situation de certains producteurs en extrême difficulté qui pourraient être contraints d'arrêter leur activité.


Les collectivités présentes ont pris l'engagement d'apporter leur aide aux exploitations lavandicoles les plus en difficultés mais sont contraintes par l'interdiction d'attribuer des aides directes. A la suite de leur demande, France-AgriMer devrait lancer une étude de marché sur la lavande, en lien avec les structures de la filière organisée, afin d'apporter des éléments concrets, nécessaires au calibrage des aides publiques pour le devenir de la production lavandicole provençale.


Il a néanmoins été décidé de solliciter au plus vite les Préfets afin qu'ils mobilisent les services de l'Etat dans les régions et départements, mais aussi d'envisager avec les départements les modalités de mise en place d'un RSA agricole d'urgence.
Par ailleurs, dès qu'un ministre de l'Agriculture sera nommé, nous poursuivrons  notre action d'alerte auprès du gouvernement, et veilleront à la finalisation du transfert vers la filière des 4 millions d'euros de reliquat, issus des 10 millions d'euros d'aides que nous avions obtenus au Sénat.

/ /  13 juin 2024
Retour sur l'AG de la « Maison du Patrimoine Culturel Lavandicole de Provence »

Retour sur l’Assemblée Générale de la « Maison du Patrimoine Culturel Lavandicole de Provence », association porteuse de la candidature des « Paysages Culturels des lavandes » au patrimoine mondial de l’UNESCO.


J’ai été très heureuse d’accueillir près de 70 personnes le 13 juin dernier à Grignan pour une formidable journée de mobilisation des forces et d’affirmation de notre volonté partagée d’inscription au patrimoine de l’humanité de nos paysages de lavande, ancrés dansnotre identité territoriale.


Une belle dynamique est à l’oeuvre depuis la création de cette association en décembre dernier et un impressionnant éventail de 17 chantiers de travaux a été lancé sur tous les aspects qui permettront de caractériser les paysages de lavande. 


La Région Auvergne Rhône Alpes et le Département de la Drôme sont venus confirmer leur accompagnement de la démarche et je suis convaincue que c’est toutes et tous ensemble, filière, collectivités, habitantes et habitants, unis, que nous arriverons à inscrire, nos magnifiques paysages culturels des lavandes, au patrimoine mondial de l’UNESCO.

/ /  08 juin 2024
Valoriser le patrimoine naturel de notre territoire

Ma journée de samedi dernier a été consacrée au patrimoine naturel de notre territoire.


D'abord au Col de Perty pour l'inauguration des aménagements réalisés par le Parc Naturel Régional des Baronnies provençales qui favoriseront l'accès à ce lieu fréquenté, en plein cœur du patrimoine naturel exceptionnel de nos Baronnies, ainsi que la découverte de nos paysages, de leur faune et de leur flore.


En cela, le Parc Naturel Régional des Baronnies provençales est un outil très précieux pour préserver et améliorer l'équilibre qui fait de notre territoire un endroit où l'on vit bien au quotidien et où le tourisme crée du dynamisme économique, tout en préservant notre environnement naturel.


Ensuite, j'ai participé à l'assemblée générale de la Confrérie du Diamant noir qui valorise toute au long de l'année la production de truffes noires dont notre territoire est le premier producteur en France.  Occasion de faire le point avec les producteurs locaux sur plusieurs dossiers nationaux en cours parmi lesquels la certification des plants truffiers ou la taxe de défrichement.


Un grand bravo à toutes celles et tous ceux qui participent ainsi à la mise en valeur de notre Drôme provençale et de ses produits.

/  03 juin 2024
Nouveau point sur la filière lavande/lavandin

Avec mon collègue du Vaucluse, Lucien Stanzione, nous avons convié à Revest-du-Bion (04), la filière lavande/lavandin et les élus locaux pour faire une nouvelle fois le point sur la situation économique et sur les perspectives de sauvegarde de cette filière emblématique de nos territoires.


Lors de cette rencontre, la huitième en 2 ans, le constat a été fait d’un marché du lavandin qui ne parvient pas à se redresser et d’une réduction insuffisante des surfaces de production. Quant à la lavande, si le marché est moins en crise, le principal souci concerne la cécidomyie, contre laquelle il est indispensable de trouver rapidement des moyens efficaces de lutte.


La filière s’attend à une récolte 2024 réduite de moitié et, avec le contexte général de crise dans de nombreuses productions de nos territoires (viticulture, arboriculture, autres PPAM, élevage), beaucoup d’agricultrices et d’agriculteurs seront en grandes difficultés. Il est urgent de travailler à développer une réponse collective dans laquelle les efforts de la filière seraient accompagnés par les régions et les départements pour permettre de sauvegarder nos producteurs et productrices de lavande et lavandin et nos paysages pour lesquels une démarche de reconnaissance au patrimoine de l’UNESCO est en cours.

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