Agriculture
Retour sur la réunion de vendredi dernier avec les représentants de la filière lavande et lavandin et des élus locaux, à Montguers, dans les locaux de la Coopérative France Lavande. Avec mon collègue sénateur de Vaucluse, Lucien Stanzione, nous souhaitions faire un point actualisé de la situation de la filière, mais aussi élargir la réflexion à l'ensemble des filières (arboriculture, élevage, viticulture, ...) de nos territoires de montagne sèche.
Avant la réunion, une trentaine d'agriculteurs et d'agricultrices qui n'avaient jamais participé à nos travaux, nous ont interpellés sur les difficultés qu'ils rencontrent au sujet de leurs revenus, de la non-attribution des 4 millions d'euros sur les 10 que nous avions obtenus et du renouvellement des générations. Nous les avons écoutés, avons échangé avec eux et nous sommes engagés à faire remonter leurs fortes inquiétudes et notamment celle d'obtenir un prix de vente qui ne soit jamais inférieur au coût de revient et permette de vivre du revenu de son travail.
La réunion a confirmé l'aggravation de la situation des lavandiculteurs, renforcée par les grandes difficultés que connaissent aussi les autres cultures du territoire, favorisant la spéculation et l'acceptation de prix de plus en plus bas.
Toutefois, le tableau n'est pas tout noir : un travail en commun des chambres d'agriculture a commencé sur la situation de l'agriculture de montagne sèche prenant en compte l'ensemble des filières. Avec mon collègue sénateur, nous allons sensibiliser le ministère et les collectivités territoriales sur la nécessité : de considérer la situation d'ensemble de ces territoires et de leurs filières en difficulté, de prendre véritablement en considération la polyculture de diversification et d'engager des moyens sur la recherche qui est indispensable pour que la filière puisse sortir de la crise.
Ce lundi matin à Vinsobres, avec le Maire, Claude Somaglino, nous avons rencontré Jérémy Tur et Alice Bayet qui avaient déposé devant la mairie leur brebis récemment tuée par le loup.
Nous leur avons apporté tout notre soutien face à leur légitime inquiétude que le loup revienne près de leur habitation.
Jusqu’à présent, les attaques attribuées au loup sur la commune (dont les deux dernières en 1 mois) ne concernent pas des éleveurs, mais des agriculteurs qui possèdent quelques brebis. Comme je m’y suis engagée, je vais alerter les services de l’État dans le département pour la protection des éleveurs de Vinsobres et relayer au niveau du gouvernement les fortes inquiétudes de toutes celles et ceux qui craignent pour la vie de leurs animaux domestiques comme d'élevage.
Ce week-end à Nyons se déroulait le traditionnel alicoque, fête de l’huile nouvelle alors que s’achève la récolte d’olives qui, cette année, est exceptionnelle en quantité comme en qualité.
Profitons de ces moments car ces temps-ci, nous avons assez peu l’occasion de nous réjouir de la bonne santé de nos productions agricoles.
J’ai participé avec beaucoup de plaisir au chapitre de la Confrérie des Chevaliers de l’Olivier organisé à cette occasion et au cours duquel la députée de la 3ème circonscription de la Drôme, Marie Pochon, a été intronisée.
Dans un contexte où la profession agricole exprime vivement son malaise en France et en Europe, j'ai reçu à ma permanence parlementaire, Yvan JARNIAS, Président des Jeunes Agriculteurs de la Drôme, afin de faire un point sur la situation agricole dans notre département.
Nous avons échangé sur le cumul de difficultés que rencontrent les filières locales : viticulture, lavande et lavandin, abricot, élevage, à l'exception notable de l'olive cette année. Il aussi insisté sur la crise à laquelle est confrontée la production en bio, expliquée par la baisse du pouvoir d'achat en raison de l'inflation mais aussi par un détournement des consommateurs qui doit interroger.
Plus largement, nous sommes revenus sur les problématiques générales qui plombent l'agriculture : multiplication des aléas sanitaires et climatiques, prix de vente non rémunérateurs pour les producteurs, et concurrence déloyale de produits d'importation qui ne respectent pas les mêmes normes sociales et environnementales.
Enfin, j'ai donné une réponse de principe favorable à la demande qu'il m'a faite, de proposer à de jeunes agricultrices et agriculteurs de la Drôme, de venir au Sénat pour mieux connaître le fonctionnement institutionnel et le processus législatif.
Rencontre et échanges avec les acteurs de la filière lavandicole française ce mardi à l'Assemblée nationale, à l'initiative de ma collègue députée Marie Pochon.
L'occasion de faire le point sur les défis économiques, environnementaux et règlementaires à surmonter pour cette filière emblématique de nos territoires, aujourd'hui à la croisée des chemins, et les actions en cours pour la soutenir : au Parlement et sur le terrain, notre mobilisation reste pleine et entière !
Le Comité Départemental Loup s'est tenu hier dans les locaux de la DDT de la Drôme à Valence, sous la présidence du Préfet de la Drôme et en présence du Préfet référent national sur la politique du loup, Jean-Paul Célet.
Les services de l'Etat ont présenté le bilan de l'année écoulée avec un nombre d'attaques stable et une réduction du nombre de victimes. Il se confirme que la présence du loup s'étend vers l'ouest du département et que les zones de présence permanente du loup et le nombre de meutes continuent de s'accroître.
Les grands axes du Plan National d'actions sur le Loup et les activités d'élevage qui entrera en vigueur au 1er janvier prochain ont été présentés. Je reste vigilante sur les évolutions à venir mais il est à noter que plusieurs orientations de ce Plan Loup 2024-2029 vont dans le sens de propositions que j'avais faites s'agissant du dénombrement des loups, de la prise en compte de la prédation sur la santé des éleveuses et des éleveurs ou du statut juridique des chiens de protection.
La Fête de l'olive piquée et des vins du terroir se tenait samedi à Nyons, célébrant traditionnellement le début de la récolte, le piquage permet de déguster les premières olives de table sans attendre.
Nous pouvons nous réjouir de l'excellente année qui se profile pour les oléicultrices et les oléiculteurs tant en quantité qu'en qualité, qui mettra un peu de baume au cœur de notre agriculture qui connait de fortes difficultés dans ses autres filières.
C'était un très grand plaisir aussi d'accueillir notre nouveau Préfet de la Drôme, Thierry Devimeux, qui, pour l'occasion, a été intronisé au sein de la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier de Nyons.
Une journée idéale pour préparer les fêtes de fin d'année autour des olives, des vins et des nombreux autres produits du terroir proposés par nos producteurs du Nyonsais et des Baronnies.
Hier à Forcalquier s’est tenue l’assemblée générale constitutive de la Maison du Patrimoine Culturel des Lavandes de Provence.
J’ai participé avec un grand bonheur à ce moment fort du projet de candidature des« paysages culturels des lavandes » au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cette « maison », association essentielle pour porter la candidature, sera à la fois un lieu d’échanges, de partage et de mise en commun du travail et des énergies, mais aussi un lieu d’accueil de toutes celles et tous ceux qui souhaitent accompagner cette candidature.
La démarche prend forme, cela me réjouit comme je pense de nombreuses et nombreux habitants de nos territoires où la lavande est un symbole de nos paysages, ancré dans notre culture locale.
Une fois n’est pas coutume, c’est en Vaucluse que je suis allée ce samedi, car le marché aux truffes de Richerenches fêtait ses 100 ans !
Pour l’occasion, le plus célèbre marché aux truffes de France, qui est aussi aujourd’hui le premier marché en Europe, accueillait de nombreuses personnalités locales et du monde de la truffe.
Pendant toute la saison, c’est là que chaque semaine, les professionnels, producteurs et courtiers, se retrouvent pour des transactions discrètes dans les coffres de voitures.
Au cœur de la première région française de production de truffes noires qui s’étend sur la Drôme Provençale et l’Enclave des Papes, le marché de Richerenches, créé par décision municipale, est, depuis un siècle, essentiel à l’activité de la filière trufficole et à son développement.