Agriculture

/  05 septembre 2024
Quelles réponses à la crise de la fièvre catarrhale ovine (FCO) ?

Face à l’expansion rapide et virulente de la fièvre catarrhale ovine (FCO) dans les élevages drômois, il est urgent d’apporter un soutien à nos éleveurs, par ailleurs déjà impactés par la prédation du loup. 


Avec mes collègues parlementaires socialistes de la Drôme Paul Christophle , député, et Pierre Jouvet , député européen, nous avons alerté dès le 30 août le Président de la République afin que, comme pour d’autres secteurs agricoles en crise, un plan d’urgence soit mis en œuvre en faveur des élevages touchés par la FCO.


Nous demandons notamment une aide immédiate aux exploitations en difficulté ; la prise en charge totale, par la commande publique, des doses de vaccin pour tous les sérotypes ; la mise en place d’une organisation de crise pour soutenir les structures locales de soins vétérinaires et les tests sanguins ; ou encore un soutien spécifique aux éleveurs en agriculture biologique.

Dans cette crise sanitaire qui n’a pas été anticipée, je suis engagée aux côtés des éleveurs drômois et, à l’invitation de la Maire de Combovin, je me suis rendue à une réunion organisée sur cette commune avec plusieurs éleveurs touchés par la FCO. Ils ont pu faire part aux élu·es présent·es, ainsi qu’au Préfet de la Drôme de passage pour une visite de l’école communale, de leurs fortes inquiétudes et de leurs incompréhensions dans la gestion de l’épizootie par les services concernés .

A la suite de la rencontre avec des éleveurs et éleveuses de la Drôme le 5 septembre à Vaunaveys la Rochette et des échanges que nous avons eu avec les éleveurs et éleveuse, dans différent cadres, ces dernières semaines, révélateurs de la gravité de cette épizootie, nous avons également écrit au nouveau Premier ministre pour lui demander de prendre des mesures à la hauteur de la situation.



 

Accueillant le Préfet référent loup, les services de l’Etat dans la Drôme et des élus du territoire pour une visite de son exploitation à St Nazaire-le-Désert, Alexis Beynet a présenté sa vie d’éleveur de 25 ans, rendue difficile par les attaques récurrentes du loup qui lui enlèvent 50 brebis par an, en moyenne depuis plus de 10 ans, en dépit de la présence de 9 chiens de protection.
Point par point il a détaillé comment la seule présence du loup est source de coûts de travail supplémentaires, de détérioration de ses conditions de travail mais aussi de problèmes pour la bonne gestion de son élevage.
Jugeant que les dispositifs prévus par le Plan Loup 2024-2029 sont encore insuffisants, les éleveurs présents demandent que des mesures plus efficaces soient prises pour réduire la pression de prédation (meilleur comptage de la population de loups, simplification du recours aux tirs de défense pour tous les types d’élevage) ainsi que pour mieux compenser les pertes indirectes et les surcoûts engendrés par les chiens de protection.
Ce moment était important pour que chacune et chacun prenne bien conscience de la situation critique de l’économie pastorale mais aussi des évolutions lentes mais réelles du Plan Loup, que je continuerai à pousser auprès du gouvernement et lors des réunions du Comité Départemental Loup.

/  15 août 2024
Belle édition de la traditionnelle fête des vins et de l'olive de Nyons

Ce 15 août j'étais à la traditionnelle fête des vins et de l'olive de Nyons organisée par le Syndicat des vignerons du Nyonsais Mirabel Piégon Venterol.

 

Au cœur de la saison touristique, cet événement festif et convivial met en valeur les productions du territoire et permet notamment de déguster nos Côtes du Rhône appellation Village « Nyons » ainsi que nos olives et notre huile d'olive AOP Nyons.

 

Occasion aussi, pour moi, d'échanger sur la situation agricole avec Pierre-Michel More Président du Syndicat des vignerons du Nyonsais Mirabel Piégon Venterol, Mickaël Jaume, nouveau Président de la Cave Coopérative "La Vinsobraise", ainsi qu'avec le Président du Syndicat de l'Olive de Nyons et des Baronnies, Patrick Floret.

/  16 juillet 2024
Rencontre à Sault sur l'avenir des exploitations lavandicoles

Ce mardi à Sault (84), dans la continuité du travail que nous coordonnons depuis 3 ans avec le Sénateur de Vaucluse, Lucien Stanzione, nous avons convié les collectivités régionales et départementales des territoires historiques de production lavandicole, afin d'envisager une réponse collective face à l'urgence de la situation de certains producteurs en extrême difficulté qui pourraient être contraints d'arrêter leur activité.


Les collectivités présentes ont pris l'engagement d'apporter leur aide aux exploitations lavandicoles les plus en difficultés mais sont contraintes par l'interdiction d'attribuer des aides directes. A la suite de leur demande, France-AgriMer devrait lancer une étude de marché sur la lavande, en lien avec les structures de la filière organisée, afin d'apporter des éléments concrets, nécessaires au calibrage des aides publiques pour le devenir de la production lavandicole provençale.


Il a néanmoins été décidé de solliciter au plus vite les Préfets afin qu'ils mobilisent les services de l'Etat dans les régions et départements, mais aussi d'envisager avec les départements les modalités de mise en place d'un RSA agricole d'urgence.
Par ailleurs, dès qu'un ministre de l'Agriculture sera nommé, nous poursuivrons  notre action d'alerte auprès du gouvernement, et veilleront à la finalisation du transfert vers la filière des 4 millions d'euros de reliquat, issus des 10 millions d'euros d'aides que nous avions obtenus au Sénat.

/ /  13 juin 2024
Retour sur l'AG de la « Maison du Patrimoine Culturel Lavandicole de Provence »

Retour sur l’Assemblée Générale de la « Maison du Patrimoine Culturel Lavandicole de Provence », association porteuse de la candidature des « Paysages Culturels des lavandes » au patrimoine mondial de l’UNESCO.


J’ai été très heureuse d’accueillir près de 70 personnes le 13 juin dernier à Grignan pour une formidable journée de mobilisation des forces et d’affirmation de notre volonté partagée d’inscription au patrimoine de l’humanité de nos paysages de lavande, ancrés dansnotre identité territoriale.


Une belle dynamique est à l’oeuvre depuis la création de cette association en décembre dernier et un impressionnant éventail de 17 chantiers de travaux a été lancé sur tous les aspects qui permettront de caractériser les paysages de lavande. 


La Région Auvergne Rhône Alpes et le Département de la Drôme sont venus confirmer leur accompagnement de la démarche et je suis convaincue que c’est toutes et tous ensemble, filière, collectivités, habitantes et habitants, unis, que nous arriverons à inscrire, nos magnifiques paysages culturels des lavandes, au patrimoine mondial de l’UNESCO.

/ /  08 juin 2024
Valoriser le patrimoine naturel de notre territoire

Ma journée de samedi dernier a été consacrée au patrimoine naturel de notre territoire.


D'abord au Col de Perty pour l'inauguration des aménagements réalisés par le Parc Naturel Régional des Baronnies provençales qui favoriseront l'accès à ce lieu fréquenté, en plein cœur du patrimoine naturel exceptionnel de nos Baronnies, ainsi que la découverte de nos paysages, de leur faune et de leur flore.


En cela, le Parc Naturel Régional des Baronnies provençales est un outil très précieux pour préserver et améliorer l'équilibre qui fait de notre territoire un endroit où l'on vit bien au quotidien et où le tourisme crée du dynamisme économique, tout en préservant notre environnement naturel.


Ensuite, j'ai participé à l'assemblée générale de la Confrérie du Diamant noir qui valorise toute au long de l'année la production de truffes noires dont notre territoire est le premier producteur en France.  Occasion de faire le point avec les producteurs locaux sur plusieurs dossiers nationaux en cours parmi lesquels la certification des plants truffiers ou la taxe de défrichement.


Un grand bravo à toutes celles et tous ceux qui participent ainsi à la mise en valeur de notre Drôme provençale et de ses produits.

/  03 juin 2024
Nouveau point sur la filière lavande/lavandin

Avec mon collègue du Vaucluse, Lucien Stanzione, nous avons convié à Revest-du-Bion (04), la filière lavande/lavandin et les élus locaux pour faire une nouvelle fois le point sur la situation économique et sur les perspectives de sauvegarde de cette filière emblématique de nos territoires.


Lors de cette rencontre, la huitième en 2 ans, le constat a été fait d’un marché du lavandin qui ne parvient pas à se redresser et d’une réduction insuffisante des surfaces de production. Quant à la lavande, si le marché est moins en crise, le principal souci concerne la cécidomyie, contre laquelle il est indispensable de trouver rapidement des moyens efficaces de lutte.


La filière s’attend à une récolte 2024 réduite de moitié et, avec le contexte général de crise dans de nombreuses productions de nos territoires (viticulture, arboriculture, autres PPAM, élevage), beaucoup d’agricultrices et d’agriculteurs seront en grandes difficultés. Il est urgent de travailler à développer une réponse collective dans laquelle les efforts de la filière seraient accompagnés par les régions et les départements pour permettre de sauvegarder nos producteurs et productrices de lavande et lavandin et nos paysages pour lesquels une démarche de reconnaissance au patrimoine de l’UNESCO est en cours.

/ /  22 mai 2024
L'enseignement agricole au coeur du projet de loi orientation agricole

Première audition cette semaine en commission culture dans le cadre de l'examen du projet de loi orientation agricole dont plusieurs articles ont trait à l'enseignement agricole, véritable pépite de nos territoires, d'autant plus essentiel dans un contexte de renouvellement des générations et d'impératif de souveraineté agricole.


J'ai interrogé à cette occasion le directeur général d'AgroParisTech, le président du Conseil National de l'Enseignement Agricole Privé et le directeur de l'Union Nationale des Maisons Familiales et Rurales sur plusieurs dispositions de ce texte, à l'instar de la mise en place d'un équivalent du DASEN pour chaque département dans l'enseignement agricole et de la création d'un "bachelor agro" qui interpelle plusieurs acteurs du secteur, ainsi que sur la cohérence entre la trajectoire des moyens financiers alloués à cet enseignemen

/  19 mai 2024
Nouvelle édition de la Foire Eco-biologique de Nyons

Je me suis rendue à Nyons pour la Foire Eco-biologique « Naturellement ! », organisée par le CEDER avec l'appui du Carrefour des habitants du Nyonsais et de nombreux partenaires (Mairie de Nyons, PNR des Baronnies Provençales, SDED, Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale).


Respecter le vivant, se libérer des énergies fossiles par plus de sobriété et plus d'énergies renouvelables, mieux protéger notre santé et notre environnement, choisir des consommations de proximité :  nous avons individuellement et collectivement de nombreux moyens d'y parvenir.


Ce sont des expériences, des méthodes et des idées pour modifier nos modes de vie que cette foire propose à travers des animations et des ateliers. Si nous sommes convaincus de l'urgence à agir pour la biodiversité, pour le climat, pour la préservation de notre planète et pour les générations futures, nous devons aussi nous convaincre de la dynamique que des changements même modestes peuvent produire, s'ils sont accompagnés de choix politiques forts.


Bravo une nouvelle fois au CEDER pour l'organisation de cette foire écobiologique qui agit chaque année comme une piqûre de rappel de nos responsabilités dans la sauvegarde de notre planète.

/  18 avril 2024
Célébrer l'officialisation de l'IGP de l'Abricot des Baronnies

ll y a quelques jours, afin de célébrer l'officialisation définitive de la reconnaissance en Indication Géographique Protégée (IGP) de notre Abricot des Baronnies, j'ai tenu à revêtir au Sénat la chemise siglée au logo du syndicat de l'Abricot des Baronnies !


Ce qui caractérise cet abricot de montagne des Préalpes drômoises qui pousse entre 200 et 600 m d'altitude, c'est la légère coloration rouge (le blush) qu'il prend en raison de la fraîcheur des nuits.


Pour l'IGP, ce sont 13 variétés adaptées au terroir des Baronnies qui ont été sélectionnées pour leur valeur gustative. Ces abricots si goûteux et sucrés mûrissent entre début juin et mi-aout et leur fraîcheur est garantie par un délai de mise en marché de 14 jours maximum, fixé par le cahier des charges.

 

Vivement la saison pour que nous puissions enfin déguster nos Abricots des Baronnies -IGP  !

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