Agriculture

/ / /  12 novembre 2024
Quel budget pour l'enseignement agricole en 2025 ?

La préparation de l'examen du budget 2025 au Sénat s'est poursuivie avec l'audition en commission culture de la nouvelle ministre de l'agriculture Annie Genevard sur les crédits alloués à l'enseignement agricole.


Je l'ai notamment interrogée sur les leviers à mettre en œuvre pour renforcer l'attractivité de l'enseignement agricole auprès des jeunes élèves et la nécessité d'y consacrer les moyens humains nécessaires, notamment en termes de professeurs, face au défi du renouvellement des générations, ainsi que sur l'organisation de l'inclusion scolaire au sein de cet enseignement, qui joue un rôle clé dans l'accueil de nombreux élèves en situation de handicap.

/ /  15 octobre 2024
Femmes en agriculture : lever les freins

J'ai eu le plaisir d'écouter ce 15 octobre la MSA présenter son livre blanc sur les femmes en agriculture à l'invitation de la Délégation aux Droits des Femmes à l'occasion de la Journée internationale des femmes rurales.

 

La concrétisation de cet échange me tenait particulièrement à cœur, au regard des initiatives concrètes menées par la MSA dans nos territoires pour accompagner les femmes en ruralité, à l'instar de la journée dédiée à la santé des femmes organisée le juin dernier à Nyons.


Parmi leurs préconisations pour lever les freins à l'exercice des métiers agricoles : la mise en place de module de formation "égalité femmes-hommes" dans les enseignements agricoles, le développement des services de remplacement, une meilleure prise en compte des différences liées au genre dans les commissions d'homologation du matériel, un renforcement du dépistage et de la prévention aux âges clés de la vie pour les femmes du monde agricole...

/  11 octobre 2024
Célébrer l'Olive de Nyons à la Fête des Vendanges de Montmartre

Avec la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier de Nyons, j'ai participé à la Fête des Vendanges de Montmartre.

 

Sous un beau soleil, au sein du clos des vignes de Montmartre, j'ai eu le plaisir d'introniser Eric Lejoindre, Maire du 18ème arrondissement de Paris, avec lequel je partage des engagements, notamment en faveur de l'école de la République et des services publics et dont je salue le volontarisme pour encourager la mixité sociale et scolaire.


Cet événement festif très prisé chaque année des parisiennes et des parisiens mais aussi de nombreux visiteurs, rassemble de nombreuses productions des terroirs français parmi lesquels les vins tiennent une bonne place. J'ai évidemment invité notre nouveau chevalier de l'olivier à venir déguster notre cru sur le stand du comité des vignerons de Vinsobres !

 

 

Crédit photo M-P Boucher Hollier

/  04 octobre 2024
Rencontre avec le MODEF

Très belle rencontre vendredi dernier avec des responsables du MODEF : Frédéric MAZER, Co-président national du MODEF et Président du MODEF Gard, Olivier CHATEAUNEUF, Co-président du MODEF Ardèche, Jean-Claude BLANCHARD , représentant le MODEF Drôme et Yasmine SEFRANI, animatrice.


Avec ces syndicalistes agricoles nous avons évoqué plusieurs sujets :

  • La faiblesse des revenus agricoles, que ce soit pour les actifs ou les retraités, dont l'augmentation reste la principale revendication des agriculteurs ;
  • Les graves situations de crise que rencontrent le secteur viticole en raison de l'effondrement des prix ou l'élevage confronté à la fièvre catarrhale et à la prédation du loup ;
  • La PAC dont certains mécanismes, comme le droit à paiement de base (DPB), doivent, selon eux, être complètement révisés afin d'être plus égalitaires (plafonnement) et non cessibles afin d'éviter des dérives spéculatives sur le foncier agricole.

 

Des échanges très enrichissants et inspirants notamment dans l'optique de l'examen au Sénat du projet de loi d'orientation agricole, envisagé pour janvier prochain.

/  26 septembre 2024
Echanges avec La Vinsobraise sur la situation viticole

Ce jeudi à Vinsobres, avec Marie Pochon, députée de la Drôme, nous avons échangé avec le Président et la Directrice de la Cave coopérative La Vinsobraise au sujet de la situation viticole.


La moitié de la récolte était alors rentrée, avec une réduction des rendements observée en raison des aléas climatiques ayant notamment entrainé une recrudescence de mildiou.
Les effets de la crise viticole sont sensibles avec des prix beaucoup plus bas et des difficultés à vendre de gros volumes, ainsi qu’un écart de prix qui se réduit entre les productions en bio et en conventionnel. Les viticulteurs et viticultrices cherchent aussi à réduire leurs coûts de production en ayant moins recours aux prestataires et aux saisonniers. En outre, la reprise d’exploitation par des jeunes est très difficile, avec parfois des renoncements au bout de quelques mois.


Quels que soient les vins, les marges et les exigences commerciales des entreprises de la grande distribution apparaissent clairement comme les points bloquant pour parvenir à instaurer des prix plus rémunérateurs pour les viticultrices et les viticulteurs.

/  26 septembre 2024
Rencontre avec la cave coopérative La Suzienne

Jeudi dernier, avec la Députée Marie Pochon nous sommes allés à Suze-la-Rousse rencontrer les viticulteurs et viticultrices de la Cave coopérative La Suzienne.


La crise viticole est profonde et les témoignages des coopérateurs ont illustrés de façon poignante leur désarroi face à situation dans la quelle les prix d’achats ont chuté alors que dans le même temps les coûts de production (énergie, produits phytos, matériels) ont connu une très forte inflation. Face aux baisses de revenus, certain·es sont contraint·es de recourir à un autre travail indépendant ou salarié.


Avec un niveau de retraites toujours trop faible et des revenus insuffisamment rémunérateurs les inquiétudes pour l’avenir sont fortes car les transmissions comme les nouvelles installations sont rendues très difficiles. Un éventuel plan d’arrachage pourrait aider à passer cette crise, même si cela fait aussi craindre des conséquences négatives sur le tourisme et sur la pérennité des structures viticoles, notamment des coopératives.


Nous allons relayer leur détresse auprès du nouveau gouvernement, auquel nous allons demander non seulement un dispositif de soutien, mais surtout la mise en œuvre de moyens pour aboutir à des prix rémunérateurs et des revenus décents pour les agriculteurs et agricultrices.

/  16 septembre 2024
Faire face à la prédation du loup

Accueillant le Préfet référent loup, les services de l’Etat dans la Drôme et des élus du territoire pour une visite de son exploitation à St Nazaire-le-Désert, Alexis Beynet a présenté sa vie d’éleveur de 25 ans, rendue difficile par les attaques récurrentes du loup qui lui enlèvent 50 brebis par an, en moyenne depuis plus de 10 ans, en dépit de la présence de 9 chiens de protection.


Point par point il a détaillé comment la seule présence du loup est source de coûts de travail supplémentaires, de détérioration de ses conditions de travail mais aussi de problèmes pour la bonne gestion de son élevage.


Jugeant que les dispositifs prévus par le Plan Loup 2024-2029 sont encore insuffisants, les éleveurs présents demandent que des mesures plus efficaces soient prises pour réduire la pression de prédation (meilleur comptage de la population de loups, simplification du recours aux tirs de défense pour tous les types d’élevage) ainsi que pour mieux compenser les pertes indirectes et les surcoûts engendrés par les chiens de protection.


Ce moment était important pour que chacune et chacun prenne bien conscience de la situation critique de l’économie pastorale mais aussi des évolutions lentes mais réelles du Plan Loup, que je continuerai à pousser auprès du gouvernement et lors des réunions du Comité Départemental Loup.

/  05 septembre 2024
Quelles réponses à la crise de la fièvre catarrhale ovine (FCO) ?

Face à l’expansion rapide et virulente de la fièvre catarrhale ovine (FCO) dans les élevages drômois, il est urgent d’apporter un soutien à nos éleveurs, par ailleurs déjà impactés par la prédation du loup. 


Avec mes collègues parlementaires socialistes de la Drôme Paul Christophle , député, et Pierre Jouvet , député européen, nous avons alerté dès le 30 août le Président de la République afin que, comme pour d’autres secteurs agricoles en crise, un plan d’urgence soit mis en œuvre en faveur des élevages touchés par la FCO.


Nous demandons notamment une aide immédiate aux exploitations en difficulté ; la prise en charge totale, par la commande publique, des doses de vaccin pour tous les sérotypes ; la mise en place d’une organisation de crise pour soutenir les structures locales de soins vétérinaires et les tests sanguins ; ou encore un soutien spécifique aux éleveurs en agriculture biologique.

Dans cette crise sanitaire qui n’a pas été anticipée, je suis engagée aux côtés des éleveurs drômois et, à l’invitation de la Maire de Combovin, je me suis rendue à une réunion organisée sur cette commune avec plusieurs éleveurs touchés par la FCO. Ils ont pu faire part aux élu·es présent·es, ainsi qu’au Préfet de la Drôme de passage pour une visite de l’école communale, de leurs fortes inquiétudes et de leurs incompréhensions dans la gestion de l’épizootie par les services concernés .

A la suite de la rencontre avec des éleveurs et éleveuses de la Drôme le 5 septembre à Vaunaveys la Rochette et des échanges que nous avons eu avec les éleveurs et éleveuse, dans différent cadres, ces dernières semaines, révélateurs de la gravité de cette épizootie, nous avons également écrit au nouveau Premier ministre pour lui demander de prendre des mesures à la hauteur de la situation.



 

Accueillant le Préfet référent loup, les services de l’Etat dans la Drôme et des élus du territoire pour une visite de son exploitation à St Nazaire-le-Désert, Alexis Beynet a présenté sa vie d’éleveur de 25 ans, rendue difficile par les attaques récurrentes du loup qui lui enlèvent 50 brebis par an, en moyenne depuis plus de 10 ans, en dépit de la présence de 9 chiens de protection.
Point par point il a détaillé comment la seule présence du loup est source de coûts de travail supplémentaires, de détérioration de ses conditions de travail mais aussi de problèmes pour la bonne gestion de son élevage.
Jugeant que les dispositifs prévus par le Plan Loup 2024-2029 sont encore insuffisants, les éleveurs présents demandent que des mesures plus efficaces soient prises pour réduire la pression de prédation (meilleur comptage de la population de loups, simplification du recours aux tirs de défense pour tous les types d’élevage) ainsi que pour mieux compenser les pertes indirectes et les surcoûts engendrés par les chiens de protection.
Ce moment était important pour que chacune et chacun prenne bien conscience de la situation critique de l’économie pastorale mais aussi des évolutions lentes mais réelles du Plan Loup, que je continuerai à pousser auprès du gouvernement et lors des réunions du Comité Départemental Loup.

/  15 août 2024
Belle édition de la traditionnelle fête des vins et de l'olive de Nyons

Ce 15 août j'étais à la traditionnelle fête des vins et de l'olive de Nyons organisée par le Syndicat des vignerons du Nyonsais Mirabel Piégon Venterol.

 

Au cœur de la saison touristique, cet événement festif et convivial met en valeur les productions du territoire et permet notamment de déguster nos Côtes du Rhône appellation Village « Nyons » ainsi que nos olives et notre huile d'olive AOP Nyons.

 

Occasion aussi, pour moi, d'échanger sur la situation agricole avec Pierre-Michel More Président du Syndicat des vignerons du Nyonsais Mirabel Piégon Venterol, Mickaël Jaume, nouveau Président de la Cave Coopérative "La Vinsobraise", ainsi qu'avec le Président du Syndicat de l'Olive de Nyons et des Baronnies, Patrick Floret.

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