Agriculture
La sénatrice Marie-Pierre Monier (Drôme) et le sénateur Lucien Stanzione (Vaucluse) ont convié les représentants de la filière lavande et lavandin et les élus locaux à une nouvelle rencontre, la sixième depuis avril 2022, concernant la situation de la filière.
L’accumulation des difficultés de l’effondrement du marché des huiles essentielles aux ravages par la noctuelle en passant par la cécidomyie et les aléas climatiques, a mis certains producteurs de lavande et de lavandin en très grandes difficultés.
Sur les 10 millions d’euros d’aide obtenue par les sénateurs, seuls 5 millions d’euros ont pu être distribués en dépit d’une seconde campagne de dépôts de dossiers en septembre.
Comme prévu 1 million d’euros sera fléché pour la recherche sur la lutte contre la cécidomyie et le reliquat de 4 millions d’euros devrait revenir à la filière sous la forme d’actions collectives (recherches sur la noctuelle, développement de la filière).
La sénatrice et le sénateur continueront à s’assurer que ces moyens financiers reviennent bien à la filière.
Au-delà du soutien de court-terme, la filière fera remonter ses besoins structurels, afin que les Chambres d’Agriculture puissent ensuite mobiliser les moyens nécessaires en regard. Ce travail qui nécessitera une implication importante des productrices et des producteurs pourrait aussi être réalisé en commun sur les trois départements, comme l’a proposé le sénateur Lucien Stanzione.
Un point a aussi été fait sur la révision des réglementations européennes CLP et REACH. Si le vote du parlement en octobre dernier a été une bonne nouvelle pour la filière, tout n’est pas acquis et il faudra encore faire preuve de conviction en vue du conseil européen prévu début décembre. Sur ce point les sénateurs vont demander expressément au gouvernement d’œuvrer dans ce sens auprès des autres pays européens.
La sénatrice Marie-Pierre Monier a fait part des avancées concernant l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO des « paysages culturels des lavandes » en soulignant que la visite des représentants du ministère de la Culture, début juillet, a été réussie et a montré le large soutien dont la candidature bénéficie de la part de la filière, des élus et de la population des territoires. Elle a aussi annoncé l’assemblée générale constitutive de la
« Maison du patrimoine culturel lavandicole de Provence », association qui portera la candidature, le 15 décembre prochain à Forcalquier. Le Sénateur Stanzione a précisé qu’il souhaitait que soit mis en place des antennes dans les trois départements.
Au cours de cette réunion, il a été évoqué de mettre en œuvre une démarche commune dans les trois départements, qui pourrait être élargie à l’ensemble des filières des territoires de montagne sèche qui connaissent d’importantes difficultés.
La sénatrice et le sénateur ont donné rendez-vous début février 2024 aux professionnels de la filière et à tous les acteurs concernés (Régions, Départements, Communes, Communautés de Communes, Parcs Naturels Régionaux, Chambres d’Agriculture…) pour faire le point sur l’avancée de cette démarche, et définir un projet d’avenir structurant et pérenne pour la filière, dans la perspective d’une rencontre avec le Ministre Fesneau, lors du salon de l’agriculture 2024 à Paris
Présente aux côtés de l'intersyndicale de l'enseignement agricole public, rassemblée aujourd'hui devant la direction générale de l'enseignement et de la recherche du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation pour dénoncer une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail.
J'ai tenu à leur réaffirmer à cette occasion mon soutien : l'enseignement agricole est une pépite, qu'il est plus que jamais indispensable de soutenir pour relever le défi du renouvellement des générations d’agriculteurs et agricultrices.
Rendez-vous le 1er décembre au Sénat pour débattre des moyens et des effectifs humains qui lui seront attribués dans le cadre du budget 2024 !
A l'initiative des responsables de la filière des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, les salons de la Présidence du Sénat ont accueilli ce lundi dernier, un colloque dont l'objectif était de proposer aux parlementaires et acteurs de la filière présents un panorama complet de la situation des huiles essentielles.
Les différents orateurs ont ainsi fait le point de la situation de la filière, des avancées scientifiques concernant l'analyse des huiles essentielles, des défis posés par la révision des règlements européens CLP et REACH ainsi que du travail en cours pour la candidature des paysages culturels de lavande à l'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. J'ai pour ma part introduit avec grand plaisir l'intervention de Nadia BEDAR, Directrice de la candidature.
Aux côtés de plusieurs autres élus et acteurs drômois de la filière, je me suis réjouie du tout récent vote par le Parlement européen, d'une dérogation dans le cadre du règlement CLP, permettant de continuer à évaluer les huiles essentielles de manière globale.
Très satisfaite d'avoir pu mettre en lumière au sein de la chambre des territoires, cette filière d'excellence qui fait partie de l'ADN de la Drôme, je suis convaincue qu'en cas de besoin, il sera plus aisé à l'avenir de mobiliser le soutien collectif des sénateurs pour accompagner les démarches de la filière.
A l’initiative des responsables de la filière des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, les salons de la Présidence du Sénat ont accueilli lundi 9 octobre, un colloque dont l’objectif était de proposer aux parlementaires et acteurs de la filière présents un panorama complet de la situation des huiles essentielles.
Les différents orateurs ont ainsi fait le point de la situation de la filière, des avancées scientifiques concernant l’analyse des huiles essentielles, des défis posés par la révision des règlements européens ainsi que du travail en cours pour la candidature des paysages culturels de lavande à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
La sénatrice Marie-Pierre MONIER et le sénateur Bernard BUIS, présents aux côtés de plusieurs autres acteurs drômois de la filière, se sont réjouis du tout récent vote par le Parlement européen, d’une dérogation dans le cadre du règlement CLP, permettant de continuer à évaluer les huiles essentielles de manière globale.
La sénatrice et le sénateur de la Drôme ont aussi exprimé leur grande satisfaction d’avoir pu mettre en lumière au sein de la chambre des territoires, cette filière d’excellence qui fait partie de l’ADN de la Drôme. Tous deux estiment qu’il sera plus aisé à l’avenir de mobiliser le soutien collectif des sénateurs, en cas de besoin, pour accompagner les démarches de la filière.
J’ai passé une très belle journée à la Foire Bio de Montfroc, où se retrouvent, comme tous les premiers week-ends d’octobre producteurs, artisans et créateurs autour des produits et matériaux naturels.
Le grand marché automnal de cette petite commune des Hautes Baronnies a aussi été l’occasion de rencontres et d’échanges tant avec des élus qu’avec des éleveurs du territoire.
Tous ces moments alimentent mon activité de sénatrice et me sont indispensables pour toujours faire le lien entre la loi que je vote et le vécu des citoyennes et des citoyens.
Cette année c’est le Vaucluse qui a accueilli l’Assemblée Générale de la Fédération Française des Trufficulteurs à Pernes-les-Fontaines. En tant que Sénatrice de la Drôme, premier département producteur, mais aussi en tant que Présidente de la section d’études des cultures traditionnelles et spécialisées du Sénat, j’ai participé avec plaisir aux riches échanges de la filière.
Outre les efforts des trufficultrices et trufficulteurs pour mieux structurer leur filière, de nombreux sujets ont été abordés et notamment le développement de la qualité des plants truffiers, l’adaptation au réchauffement climatique et en particulier la question de l’arrosage des truffières, ou la taxe de défrichement.
Le Président Alain Ambialet et son équipe peuvent compter sur mon soutien sur le plan législatif comme auprès des services ministériels pour faire avancer la trufficulture française.
Sur mon initiative, le cabinet du Ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire a accepté de rencontrer des représentants du Syndicat de l’Abricot des Baronnies ainsi que des élus locaux au sujet du contexte exceptionnel dans lequel sont plongés les productrices et producteurs d’abricots des Baronnies.
Après 6 années consécutives de gel tardif, la belle récolte qui s’annonçait cette année a subi plusieurs orages de grêle, impactant en moyenne 47% de la récolte mais jusqu’à 100% pour certains. Toutefois la plupart ne seront pas ou peu indemnisés en raison de l’entrée en vigueur au 1er janvier 2023 du nouveau mode de gestion des aléas climatiques, visant à favoriser la souscription de l’assurance-récolte. Or, les indemnisations par les assurances comme par le Fonds de Solidarité Nationale étant maintenant basées sur les références historiques de chaque exploitation, celles-ci sont trop faibles.
Avec en plus des cultures de diversification en difficulté (lavandes, plantes à parfum, vigne, élevage, etc…) qui ne permettent pas de soutenir la trésorerie des exploitations, les producteurs comme les élus ont demandé que puisse être accordé aux exploitations concernées une aide exceptionnelle qui prenne en compte ce contexte vraiment exceptionnel.
Les conseillers ministériels ont pris le temps d’écouter l’ensemble de ces éléments. Nous leur avons demandé d’étudier la possibilité d’une telle aide et ils se sont engagés à apporter des réponses sur certains points de la réforme de l’assurance récolte qui sont bloquants pour les producteurs d’Abricots des Baronnies. Pour ma part, je veillerai à ce que des réponses à nos demandes soient données rapidement.
Avec les ravages provoqués par la chenille noctuelle, une partie importante des lavandicultrices et des lavandiculteurs sont aujourd’hui dans une situation économique très grave.
Organisée par Ppam de France, la Fdsea Drôme et la Chambre d'agriculture de la Drôme, la réunion « Crises et calamité plantes à parfum » qui s’est tenue au CFPPA de Nyons a permis aux productrices et aux producteurs de lavande, lavandin et plantes à parfum de venir exprimer leur désarroi, leur incompréhension et parfois leur colère devant l’accumulation d’événements désastreux qui les touche depuis plusieurs mois.
Face à eux, les services de la DDT, de la MSA et du Crédit Agricole ont exprimé leur soutien et leur engagement à mettre en œuvre tous les moyens dont ils disposent pour leur apporter de l’aide, tout en convenant que ce ne pourrait être qu’un accompagnement.
Avec les autres élus présents et les responsables de la filière nous avons exprimé notre volonté de relayer la détresse des productrices et producteurs afin que d’une part des aides exceptionnelles puissent leur être apportées et d’autre part que des études soient engagées pour éviter une nouvelle attaque de la cheville noctuelle l’an prochain.