Agriculture
Quelle belle initiative que ce premier Festival du Vinsobres !
Il faut dire qu'avec 2400 Ha plantés en vigne sur les 3500 que comptent la commune, la viticulture fait partie de l'ADN de Vinsobres. Ce terroir d'exception, nous offre le seul cru viticole, de la Drôme Provençale : un vin à la fois puissant et gouleyant, avec des arômes de fruits et d'épices, un vin généreux comme les vinsobraises et les vinsobrais.
Vinsobres méritait bien un festival ! Festival de goûts avec ses cuvées issues des différents terroirs de la commune, et élaborées par diverses mains vinificatrices. Mais aussi moment festif dans une ambiance décontractée et sympathique, émaillée d'animations musicales et artistiques comme ces artistes venus grapher sur des lettres géantes formant le mot VINSOBRES.
Une grande réussite pour cet événement, organisé de main de maître par le Comité des Vignerons de Vinsobres autour du Président Philippe CHAUME, en présence du Sous-Préfet de Nyons, Philippe NUCHO, de Claude SOMAGLINO, Maire de Vinsobres, de Claude CALOÏ, 1er Adjoint, et de Pierre BONNEFOI, Président de la Cave coopérative La Vinsobraise.
A l'invitation de Nadia Bedar, directrice de la candidature des « paysages culturels de lavandes » au patrimoine mondial de l'UNESCO, j'ai participé à la visite dans la Drôme d'Eric Meilhoc, Président, et de Véronique Dupont, Présidente d'honneur, de la Société Française des Parfumeurs.
Reçus par Alain et Cécile Aubanel sur leur exploitation et distillerie à Chamaloc, ils ont pu découvrir les magnifiques paysages de lavande et leur contexte culturel, dans nos territoires où la lavande fait, à un degré ou un autre, partie de la vie de chacune et de chacun.
Les représentants de la SFP ont confirmé leur volonté de s'engager dans la structure porteuse de la candidature comme ils l'avaient fait pour « Les savoir-faire liés au parfum en pays de Grasse » inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2018. En lien avec la candidature, ils ont souhaité dédier le Prix du jeune parfumeur international 2025 aux lavandes.
Leur visite s'est poursuivie vers le sud drômois avant une nouvelle journée dans les Alpes de Haute Provence et le Vaucluse, autres territoires majeurs des paysages culturels de lavandes.
Marquant chaque année le début de la saison estivale, les Olivades de Nyons donnent l'occasion à toutes et tous, locaux ou visiteurs, de fêter l'huile d'olive et les olives de Nyons.
Alicoque d'été, marché de produits locaux, balades découverte ainsi que des ateliers-cuisine permettent de découvrir ou redécouvrir sous toutes ses formes l'olive noire de Nyons, unique au monde.
J'ai été heureuse de participer au traditionnel chapitre de la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier qui a notamment intronisé la Directrice Départementale des Territoires de la Drôme, Isabelle Nuti, partenaire majeur de l'agriculture drômoise, qui est très à l'écoute des productrices et producteurs.
Retour sur l'audition de la filière noix au Sénat, dans le cadre de la section d'études des cultures traditionnelles et spécialisées.
A cette occasion les représentants des nuciculteurs nous ont fait part de la crise à laquelle ils sont confrontés alliant une récolte 2022 très importante et des prix d'achat en forte baisse. En dépit de la reconnaissance de leur qualité par deux AOP : Noix du Périgord AOP et Noix de Grenoble AOP (dont le périmètre couvre une partie de la Drôme), cette petite filière est en grande difficulté.
Avec mes collègues membres de cette section d'études, que je préside, nous avons décidé d'alerter le Ministre de l'agriculture afin que puissent être envisagées des mesures immédiates de soutien aux producteurs, mais aussi des mesures à moyen terme visant à mieux structurer la filière, à travailler sur le commerce international des noix (clauses miroirs, droits de douane) et à augmenter la consommation française de ces fruits secs de qualité, dont les vertus alimentaires sont nombreuses.
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai participé au Château de Suze-la-Rousse, au 50ème anniversaire de la Commanderie Des Costes Du Rhône.
Pour ce jubilé, la commanderie accueillait de nombreux membres étrangers et, dans un nouveau chapitre, de nouvelles personnalités ont été intronisées parmi lesquelles le président d’Inter-Rhône, Philippe Pellaton, et le président du Syndicat général des Côtes du Rhône, Denis Guthmuller.
Occasion aussi pour moi de faire un point sur la situation de la viticulture qui est confrontée à de profonds changements post-Covid dans la consommation de vin des françaises et des français, qui ont des conséquences fortement défavorables sur les prix et pourraient interroger la pérennité viticole de certains territoires.
Je me suis rendue à Bésignan pour rencontrer les producteurs d'abricots des Baronnies, cette année encore grandement touchés par les aléas climatiques. Après 6 ans consécutifs de gel, c'est la grêle qui est venue cette année mettre fin aux espoirs d'une récolte qui s'annonçait abondante pour nos producteurs locaux. Au total, plus de 2 300 tonnes d'abricots ont été entièrement grêlés sur le territoire des Baronnies !
En tant que parlementaire, j'ai avant tout tenu à leur rappeler mon soutien sans faille. Je mettrai toute mon énergie pour porter à l'échelle nationale leur demande d'aide d'urgence, en particulier auprès du ministre de l'Agriculture.
Alors que ces hommes et femmes exercent déjà dans des conditions particulièrement difficiles, il est primordial que des mesures financières exceptionnelles puissent leur être accordées. Plus qu'une récolte amoindrie, c'est toute une filière qui est aujourd'hui menacée si les pouvoirs publics et l'Etat ne se saisissent pas de ce sujet.
J’ai accueilli avec grand plaisir au Sénat, l’ancien ministre Arnaud Montebourg, qui poursuit son engagement en faveur du « Made in France ». Dans le cadre de la section d’études sur les cultures traditionnelles et spécialisées, il est venu nous présenter le travail qu’il mène pour rebâtir une filière de production d’amandes françaises.
A partir d’une organisation de producteurs, « Amandiers de France », il vise à développer la production d’amandes en France, car actuellement seulement 1 000 tonnes environ sont produites sur le territoire alors que notre consommation est estimée à quelques 45 000 tonnes.
Parmi les diverses perspectives qui pourraient s’offrir à une filière amandes françaises, nous avons notamment évoqué la démarche engagée par le Nougat de Montélimar Label Rouge pour s’approvisionner localement en amandes comme en miel.
Je me suis rendue ce week-end dernier dans le département du Lot pour participer à l'Assemblée générale de la Confrérie Du Diamant Noir : ce fut pour moi l'occasion de partager anecdotes et particularités trufficoles locales avec des producteurs et des élus d'autres territoires.
Occasion aussi d'échanger avec Alain Ambialet, Président de la Fédération Française de Trufficulture, sur l'avancement des dossiers de modernisation et de développement portés par la filière et que j'ai soutenus auprès du Ministère de l'Agriculture.
Lors de cette assemblée un nouveau Grand Maître a été désigné en la personne de Michel Verger, que je félicite et je remercie Henri Veyradier pour les actions qu'il a mené en tant que Grand Maître et lui souhaite de profiter pleinement de sa nouvelle tranquillité vauclusienne.
C’est à Savoillan, dans la vallée du Toulourenc, que la sénatrice Marie-Pierre Monier (Drôme) et les sénateurs Lucien Stanzione (Vaucluse) et Jean-Yves Roux (Alpes de Haute Provence) avaient cette fois-ci invité les représentants de la filière lavande et lavandin et les élus locaux à une cinquième rencontre poursuivant le suivi de la situation de la filière.
Alors qu’une nouvelle saison va débuter, les conditions économiques restent délicates, les stocks sont importants et la récolte risque d’être peu abondante en raison des dommages engendrés l’année dernière par le gel puis la sécheresse et les attaques de cécidomyie.
Toutefois, l’aide de 10 millions d’euros que les sénateurs avaient fait votée en aout dernier au Sénat a été validée par l’Union Européenne. Les 9 millions d’euros d’aide, ciblés sur les lavandiculteurs les plus en difficultés des territoires historiques de plantation, vont apporter une bouffée d’oxygène à la filière (selon les informations à confirmer, le dépôt des dossiers de demain devrait s’effectuer entre le 10 juin et le 31 juillet 2023 dernier délai). Le million restant est destiné à développer l’indispensable recherche sur la lutte contre la cécidomyie.
En ce qui concerne la révision des réglementations européennes CLP et REACH, la filière a poursuivi son travail de conviction auprès des parlementaires européens, avec l’appui de scientifiques qui ont montré la nécessité de tester les huiles essentielles dans leur globalité et non par composantes. Un amendement pourrait être envisagé qui garantirait un traitement spécifique pour les huiles essentielles.
Enfin, le travail autour de la candidature des « paysages culturels de lavandes » à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, commence à prendre forme avec des retours positifs des services du Ministère de la Culture. Des premières visites vont avoir lieu et, bien que de longue haleine, ce projet ouvre de véritables perspectives d’avenir pour la filière et les territoires concernés.
Donc plusieurs bonnes nouvelles ou sources d’espoir, qui n’ont pas entamé la détermination de Marie-Pierre Monier, Jean-Yves Roux et Lucien Stanzione à poursuivre leurs actions pour soutenir les lavandicultrices et lavandiculteurs. Notamment en sollicitant, les services de l’Etat et les chambres d’agriculture pour aider au dépôt des dossiers, et pour alerter une nouvelle fois le ministère de l’agriculture sur la situation des agriculteurs en polyculture, qui sont généralement exclus des aides réservées à une filière.
Un nouveau rendez-vous a été prévu après la saison, en octobre pour faire un nouveau point sur la situation de la filière lavande et lavandin.