Éducation

/  25 novembre 2021
Fin de parcours pour la loi sur les directeurs et directrices d'école

L'examen de la proposition de loi créant la fonction de directeur et directrice d'école s'est définitivement achevé le 25 novembre 2021, à l'occasion de l'adoption des conclusions de la commission mixte paritaire.


Je suis revenue lors de mon explication de vote sur les nombreuses difficultés rencontrées au quotidien par les directeurs et directrices d'écoles : manque d'aide administrative et matérielle, de temps de décharge pour concilier missions d'enseignement et direction, formation insuffisante...


Si la version finale de ce texte comporte quelques avancées, les réponses apportées aussi bien sur les temps de décharge que sur l'aide administrative et matérielle apparaissent en revanche comme insuffisantes.


Leurs revendications sur ces points sont pourtant connues de longue date, tout comme leur opposition à l'affirmation d'un statut spécifique et d'une position d'autorité vis à vis de leurs collègues.


A rebours de ces attentes, la droite sénatoriale, a fait le choix, avec l’appui du gouvernement, d'introduire et de maintenir au fil de l’examen de ce texte la notion d'autorité fonctionnelle, aux contours et à la portée mal définis, et de nature à fragiliser le fonctionnement collégial de l'école primaire auquel nous sommes nombreux à être très attachés.


Je me suis par conséquent prononcée contre cette proposition de loi, confirmant mon vote des première et deuxième lectures.

/ /  15 octobre 2021
Enseignement agricole : l'urgence d'une transition agro-politique

La mission d’information sénatoriale « L’enseignement agricole, outil indispensable au cœur des enjeux de nos filières agricoles et alimentaires » a rendu ses conclusions le 15 octobre 2021, marquant la fin de plusieurs mois d’auditions et de déplacements sur le sujet. 
 
L’un d’entre eux s’est d’ailleurs déroulé dans notre département de la Drôme et fut l’occasion de visiter, aux côtés de la rapporteure Nathalie Delattre, trois établissements agricoles publics, qui préparent chacun à leur manière  l'avenir de notre agriculture : le site de l’Unité Expérimentale Recherche Intégrée de l’INRAE, le lycée horticole terre d'horizon Romans et le lycée le Valentin Bourg Les Valence 26.
 
Fort de 45 propositions, notre rapport sénatorial appelle à une véritable « transition agro-politique » afin de redonner une stratégie et des objectifs clairs à l’enseignement agricole, d’autant plus indispensable dans un contexte de renouvellement des générations et de transition écologique.
 
A l’heure où la survie même de l'enseignement agricole est remise en cause par les coupures budgétaires et des suppressions de postes successives opérées par le gouvernement depuis 2017, nous espérons que l'exécutif entendra les alertes du Sénat et mettra en œuvre les moyens nécessaires pour préserver cet enseignement d’exception, pépite de nos territoires.
 
Pour consulter le rapport 

/  25 janvier 2021
Dotation pour la rentrée scolaire 2021 : aucun nouveau poste dans la Drôme

Le nombre de nouveaux postes attribués au département de la Drôme pour la rentrée 2021 est tombé : zéro poste, comme en Ardèche et en Savoie. C’est historique, ce n’était encore jamais arrivé auparavant. Il s’agit donc, à moyens constants, d’appliquer les directives du Ministre, c’est-à-dire de parvenir à dédoubler les classes de grande section, de CP et de CE1 en zone REP et REP+ et de dégager le nombre de postes nécessaire pour créer des décharges pour les directeurs et directrices d’écoles.

 

La Sénatrice Marie-Pierre MONIER l’a rappelé au Ministre lors de l’examen du Projet de Loi de Finance 2021 : ce sont de bonnes mesures, mais elles doivent s’accompagner de moyens supplémentaires dédiés. Elle avait exprimé son inquiétude que, sans cela, leur mise en place se fasse au détriment du secondaire ou d’autres écoles primaires. Elle regrette que l’application pratique lui donne raison.

 

Nécessairement, la conception de la carte scolaire 2021-2022 se fait dans la douleur. Les services drômois de l’Éducation Nationale font de leur mieux. Mais ils ne peuvent pas parvenir à une solution satisfaisante dans ces conditions : à l’impossible, nul n’est tenu.


Le prix à payer est donc très lourd : en l’absence de dotation supplémentaire, on prévoit plusieurs dizaines fermetures de classe, ainsi que le renoncement à plusieurs ouvertures nécessaires, pour dégager le nombre de postes nécessaires ailleurs dans le département. Marie-Pierre MONIER a écrit au Ministre de l’Éducation Nationale pour lui demander de réexaminer à la hausse cette dotation : alors que le contexte sanitaire actuelle renforce les difficultés de beaucoup d’élèves, c’est indispensable pour permettre à tous nos enfants, peu importe leur territoire d’origine, d’apprendre dans de bonnes conditions. C’est l’ambition de notre école de la République : elle mérite qu’on lui en donne les moyens.

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