Le rôle du Sénat

Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques.
Il comprend l’Assemblée nationale et le Sénat.
Les députés à l’Assemblée nationale, dont le nombre ne peut excéder cinq cent soixante-dix- sept, sont élus au suffrage direct.
Le Sénat, dont le nombre de membres ne peut excéder trois cent quarante-huit, est élu au suffrage indirect. Il assure la représentation des collectivités territoriales de la République.
Article 24 de la Constitution

Mon action au Sénat

/  08 juin 2023
Colloque au Mobilier national : faire vivre le patrimoine culturel immatériel

J’ai eu le plaisir de prendre part en juin dernier à un colloque au Mobilier national consacré à la ganterie en pays de Millau pour y présenter mon rapport sénatorial sur le patrimoine culturel immatériel : notamment l’occasion de citer l’exemple de la Fête des Bouviers de Loriol !

 

Les représentant·es diplomatiques, élu·es et artisan·es réunis à cette occasion ont partagé une ambition commune : celle de la préservation et transmission de savoir-faire qui font la richesse culturelle des peuples et territoires partout dans le monde.

 

Les témoignages émouvants de la délégation ukrainienne, mise à l'honneur lors de ce colloque, sur la menace que fait peser l'agression russe sur la survie de leurs pratiques traditionnelles, ont ainsi mis en lumière la fragilité de ces biens communs, qui participent à notre humanité collective.

/  27 mai 2023
Une aide bienvenue pour les étudiant.es avec un parent en situation de handicap
Mes collègues et moi avons examiné et adopté cette semaine en commission culture la proposition de loi visant à accorder automatiquement une bourse pour les étudiant·es dont au moins l’un des deux parents est porteur d’un handicap.
 
Cette avancée pour les 10 000 à 20 000 étudiant·es concernés permettra une meilleure prise en compte de leur situation et de son impact sur leur bon déroulé de leurs études.
 
Nos échanges en commission ont toutefois souligné la hauteur du seuil d'handicap à atteindre à ce stade pour être éligible à ce dispositif - à savoir un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 % - et la nécessité d'une approche plus globale sur l'autonomie et l'accompagnement des étudiant·es.
/  26 mai 2023
Mon intervention en séance pour une majorité numérique à 15 ans
Le Sénat a adopté cette semaine une proposition de loi visant à instaurer une majorité numérique à 15 ans : un signal fort, à l'heure où 28 % des 7-10 ans se rendent régulièrement sur les réseaux sociaux.
 
J'ai toutefois alerté lors de l'examen en séance sur la limite à énoncer un tel principe sans moyens administratifs et humains à la hauteur : en témoigne la difficulté à interdire effectivement l'accès des mineurs à des sites pornographiques, en dépit d'un cadre légal explicite sur le sujet.
 
Nos garde-fous doivent être solides et placer le bien-être de nos enfants avant l'intérêt des plateformes privées !
/  18 mai 2023
Restitution de biens culturels de la période Nazie : un enjeu mémoriel
Nous avons examiné hier matin en commission culture le rapport sur le projet de loi de restitution des biens culturels ayant fait l'objet de spoliations dans le contexte des persécutions antisémites perpétrées entre 1933 et 1935.
 
L'adoption d'une telle loi cadre permettra de clarifier et simplifier les restitutions par l'État, les collectivités et musées privés : elle revêt toute son importance dans un contexte où les identifications de bien spoliés sont amenées à se multiplier et où la mémoire des familles de victimes est encore vive.
 
La France doit se montrer à la hauteur de cet enjeu : les biens spoliés durant la période nazie sont autant de cicatrices qui perdurent des heures les plus sombres de notre histoire.
/ /  12 mai 2023
Pour une meilleure prise en compte de la santé des femmes au travail
La Délégation aux Droits des Femmes a auditionné cette semaine des représentant·es des partenaires sociaux dans le cadre de ses travaux sur la santé des femmes au travail.
 
Cette table ronde très instructive a souligné la prise en compte insuffisante de cette problématique par les organisations patronales. Dans ce domaine comme dans d'autres, il est pourtant essentiel d'avoir conscience des difficultés spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes pour pouvoir ensuite agir efficacement !
 
C'est d'ailleurs dans cette approche que s'inscrit la proposition de loi récemment déposée par ma collègue Hélène Conway-Mouret et dont je suis co-signataire, visant à instaurer le "congé menstruel", dans un contexte où 35 % des femmes salariées indiquent que leurs douleurs menstruelles impactent négativement leur travail.
/  11 avril 2023
Loi pour une école de la liberté : une vision libérale de l'école publique

Nous avons examiné ce mardi la proposition de loi dite pour une école de la liberté, de l'égalité des chances et de la laïcité.

 

Ce texte, qui porte bien mal son nom, est pour l'essentiel un condensé des vieilles lunes de la droite pour transformer une institution qu'elle estime, à tort, défaillante : autonomie des établissements scolaires, autorité hiérarchique des directeurs d'école, recrutements dérogatoires d'enseignants, uniforme obligatoire...

 

D'autres idées, moins clivantes, avaient le mérite de répondre à des besoins constatés sur le terrain - manque de dotation et fermetures de classes dans les zones rurales, soutien public de soutien scolaire...- hélas, sans moyens humains et financiers à la hauteur, leur ambition restera très limitée.

 

Nous nous sommes prononcés contre ce texte : en ma qualité de cheffe de file pour le groupe socialiste, écologiste et républicain, j'ai profité de nos échanges pour rappeler notre vision républicaine de l'école publique, à rebours du modèle libéral et concurrentiel prôné par la droite.

 

Si je me réjouis toujours de l’opportunité d’un temps de débats au sein de notre hémicycle sur l’école, ce texte, dont le chemin devrait s'arrêter au Sénat, m'a laissé un goût amer : ses propositions ne sont pas à la hauteur des enjeux auxquels est aujourd’hui confrontée notre École de la République, pourtant essentiels pour nos enfants et l’avenir de notre pays. Ce dont notre école a avant tout besoin, c’est de moyens à la hauteur pour fonctionner dans de bonnes conditions !

 

 

 

/  05 avril 2023
Ma question orale sur la réforme de l'assurance récolte

La réforme de l'assurance récolte qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2023 inquiète les agriculteurs qui ont été sinistrés à plusieurs reprises au cours des dernières années. C'est, en particulier le cas des producteurs d’abricots des Baronnies dont certains ont du faire face à 6 années consécutives de gel.

 

En conséquence, ces agriculteurs n'auront aucune protection en 2023 car l'indemnisation, par l'assurance comme par le fonds prévu pour les non-assurés, est calculée sur l'historique de production qui est forcément très faible.

 

Ma question orale d'hier matin interrogeait donc le gouvernement sur la possibilité d'apporter des modifications à cette réforme afin que les agriculteurs pluri-sinistrés puissent avoir une couverture minimale en cas de nouveaux aléas climatiques importants, car même les organisations professionnelles et les services de l'Etat dans les départements s'inquiètent de pouvoir fournir les éléments nécessaires pour que les agriculteurs non-assurés puissent être indemnisés.

 

La réponse que m'a apportée la Ministre déléguée à l'Enseignement Professionnel et à la Formation Professionnelle a simplement réaffirmé la nécessité du calcul de l'historique de production sur la moyenne triennale ou la moyenne olympique qui n'est pas adapté dans les cas de sinistres répétés. Toutefois, elle a indiqué la possibilité pour les exploitants de garantir leur récolte sur la base d'un prix majoré sans perdre le bénéfice des aides européennes à l'assurance, mais en souscrivant à des garanties complémentaires non-subventionnables.

 

Je lui ai répondu que certes la réglementation européenne nous impose des contraintes, mais il en va de l'avenir de notre agriculture. Il faut agir !

/  16 mars 2023
Examen de la réforme des retraites : un combat collectif

Le combat  contre la réforme des retraites s’est joué avec vigueur dans l’hémicycle du Sénat, même s’il a été compliqué par le choix du gouvernement d’avoir recours à un véhicule législatif bien particulier, celui d’un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale. Une première pour une réforme de ce type, permettant un usage illimité du 49.3 et la limitation du temps d’examen par le Parlement du texte, en raison de l’application 47-1 de la Constitution.

 

Malgré ces contraintes dans nos débats, encore renforcées par l’utilisation de divers outils du règlement du Sénat et de la Constitution pour limiter notre temps de parole et possibilités d’amendements, l’ensemble des sénateurs et sénatrices de gauche ont combattu pied à pied la droite sénatoriale, alliée du gouvernement pour imposer cette réforme contre l’avis majoritaire des Françaises et Français.

 

Si le texte a finalement été adopté, à la faveur d’un « vote bloqué » au Sénat puis d’un 49.3 à l’Assemblée nationale, nous ne désarmons pas pour autant.

 

Aux côtés de l’ensemble des forces parlementaires de gauche, j’ai ainsi co-signé :

  • Un recours au Conseil constitutionnel concernant l'actuel projet de réforme, considérant que les conditions n'ont pas été réunies pour un débat parlementaire sincère
  • Une proposition de référendum d'initiative partagé, afin de donner la possibilité aux Françaises et Français de se prononcer directement en faveur d’un maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans

 

Vous pouvez compter sur ma pleine et entière mobilisation jusqu’au retrait de cette réforme !

/ /  09 mars 2023
Jeunes des territoires ruraux : élargir le champ des possibles

J'ai eu le plaisir d'animer une séquence consacrée aux jeunes des territoires ruraux dans le cadre de l'événement "Femmes et ruralités : la parole aux élues de nos territoires", organisée par la Délégation aux Droits des Femmes dans le sillage de notre rapport "Pour en finir avec les zones blanches de l'égalité".


Manque d'informations et d'opportunités en matière de poursuite d'études et de carrières professionnelles, autocensure, persistance de stéréotypes de genre : les enjeux, trop longtemps insuffisamment pris en compte dans nos politiques publiques, sont nombreux.


Cette séquence a été rythmée par les très beaux témoignages de Salomé Berlioux, présidente de l'association Chemins d'avenirs  ainsi que de Laurence Perez, maire de la Commune de Saint Jean de Galaure, commune rurale de la Drôme, qui nous ont fait part de leurs initiatives précieuses sur le terrain !


Pour visionner le colloque

En poursuivant votre navigation sur le site, vous acceptez l'utilisation de cookies tels que définis par notre politique de confidentialité. Les cookies déposés par ce site sont utilisés à des fins statistiques et dans le but de vous offrir la meilleure expérience de navigation.